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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 février 2013
J'ai lu que l'un des critiques trouvait le film bêtement optimiste d'une société américaine des années 60. Je peux dire qu'après avoir vu plusieurs véritables documentaires de ces époques et aussi lu des ouvrages sur la ségrégation raciale où les noirs (nègres) afro-américains aujourd'hui. Ces noirs de l'époque étaient encore traités comme des moins que rien, avant c'était encore pire et maintenant le racisme est toujours présent mais contre tous ceux qui ne suivent pas le mode et les codes de vie à l'américaine qu’ils soient noirs ou étrangers subissent eux aussi un isolement et une indifférence totale, je sais je connais plusieurs personnes qui y sont allés, certaines sont revenues et ne supportant pas cette mentalité et d’autres y sont encore parce que leurs enfants sont à l’université, mais après ils quitteront ce pays que beaucoup s’imaginent être comme dans les films un paradis, allez demander aux indigents les personnes en difficultés si pour celles-ci c’est le paradis, ah oui les riches et tous ceux qui comme à Hollywood sont des stars du cinéma un du bisness, mais dans ce film on dépeint les gens de maison, les boniches quoi, menées avec un sarcasme exacerbé par le méprit qu'ils avaient de se sentir les nombrils du monde et qui plus est de leurs servantes ou serviteurs noirs. Non cela n'est pas de la fiction mais bien une des réalités d'époque comme il y en a eu plein d'autres, et cela a duré bien au-delà des années 60-70. Croyez-vous que l'Amérique a tellement changée ? Alors allez dans certaines contrées du sud, pour voir tout l'amour qu'ils portent pour les noirs aujourd'hui encore et autres étrangers. Ce dédain de cet américain moyen de l'époque où encore aujourd’hui sauf que cela touche maintenant tous les étrangers à leur communauté, mais à cette époque trouble et au maximum du racisme était bien et bel comme ça et même encore pire dans beaucoup de cas, alors avant de juger et de se prendre pour le devin de l'époque, faut d'abord se regarder dans la glace. C'est vrai, ce n'est qu'un film, mais il a au moins le mérite de nous montrer comment étaient les américains de l'époque. (Avec beaucoup de retenue que moi je n’airais pas eu, mais je ne suis pas réalisateur… Et il a encore pris des gants de gentils pour nous démontrer cette époque bouleversante où les noirs étaient moins bien traités qu’un animal par certains maîtres ou maîtresses Je trouve que le film a été bien joué et l'atmosphère y était présente. J'ai super bien aimé une de ces scènes qui paraissent anodines dans le film et qui l'étaient beaucoup moins dans la vie de ces pauvres noirs de l'époque et des dures batailles futures qu'ils ont dû mener pour avoir les droits qu'ils leurs revenaient. Mais ça est encore une autre histoire que beaucoup aiment encore se voiler les yeux pour ne pas avoir à comprendre. J’ai été super heureux de voir qu’un noir était devenu président de l’Amérique. Les racistes ne devaient sûrement pas faire la fête eux… Ah oui je ne suis pas noir, je suis juste un bon blanc qui parle de ses sentiments contre toutes formes de racisme = Je note ce film 5 étoiles sur 5 amplement méritées.
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3,5
Publiée le 17 juin 2013
Un grand changement commence parfois par un murmure...Avec "The Help", on rèalise ce qu'ètait la subtilitè du racisme à cette pèriode de l'histoire et à quel point c'ètait dèsolant de confier ses enfants à quelqu'un a qui on refusait ses toilettes! Durant les 2h26 de projection sur cette sociètè amèricaine des sixties, (l'assassinat de J.F.K...de Martin Luther King en fond de tableau, les exigences et les peurs d'une ville en pleine mutation) le spectateur se met dans la peau de ces femmes en uniforme (Aibileen, Minny, n'ayons pas peur de les citer), invisibles et humilièes au quotidien, et qui trouvent la force de survivre! Toutes les actrices sont remarquables et c'est èvidemment ce qui fait la première qualitè du film de Tate Taylor! Octavia Spencer a obtenu l'Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle! Viola Davis en eût mèritè un autre pour sa performance, notamment sa relation avec la petite fille dont elle s'occupe ("T'es gentille, t'es intelligente, t'es importante"). Un film passionnant avec de beaux moments, de belles personnes, qui rappelle dans un autre genre "Fried Green Tomatoes at the Whistle Stop Cafe" de Jon Avnet et "The Color Purple" de Steven Spielberg...
Un film qui nous fait vivre des émotions très fortes du début jusqu’à la fin. La bande originale est très belle, les personnages sont très attachants et leurs prestations sont vraiment marquantes... " La Couleur des sentiments " est un film qui nous touche au cœur par ses sujets (la discrimination, le racisme) et ses différentes situations complètement scandaleuses... Emma Stone déjà brillante dans un de ses premiers rôles, nous touche par son innocence et sa douceur. Le reste du casting n'a rien à lui envier et est aussi charismatique. Bravo à ces dames pour avoir eu le courage d'exprimer leurs sentiments pour le mécontentement et leurs conditions de travail.
Sur fond des heures noires de l'histoire de la ségrégation américaine, The Help est un petit bijou de conscience et de remise en question. Du point de vue de ces servantes, nourrices d'enfants blancs, The Help nous amène du rire aux larmes dans cette lutte pour la reconnaissance d'être humain. Souvent drôle, toujours insoutenable, ce film de femmes est un cri contre l'absurdité, la bêtise. Sans faire la part belle au sentimentalisme, The Help est un amoncellement magique d'actrices toutes plus impliquées les unes que les autres, dans leur méchanceté, leurs douleurs, leur gentillesse aussi... Un film fleuve pour une cause indispensable et un souvenir de mémoire.
La Couleur Des Sentiments est le premier film de Tate Taylor. Le réalisateur nous offre ici une belle oeuvre, émouvante, qui dénonce avec ferveur et justesse le racisme sévissant dans l'État américain du Mississippi durant les années 60. On rentre avec facilité dans ce long-métrage plein de bons sentiments, composé d'une myriade d'actrices talentueuses: Emma Stone, Jessica Chastain, Viola Davis ou encore Bryce Dallas Howard. Ces dernières sont bien ancrées dans leur rôle et l'on s'attache facilement à elles (de même, on exècre certains personnages détestables, et l'on se surprend même à s'énerver tout seul devant notre écran durant certaines scènes). Si le film dispose de pleins d'atouts, il est également taché de défauts notables: la mise en scène est très simpliste, si bien que l'on se croirait devant un téléfilm. Par ailleurs, l'histoire ne se révèle pas du tout originale, et limite "gnan-gnan"...En réalité, on devine trop aisément tout ce qui va se dérouler: le film est véritablement cousu de fil blanc. Malgré tout, on parvient à passer outre ces quelques défauts et l'on passe un très agréable moment: loin d'être un chef d'oeuvre (contrairement à ce que la moyenne des critiques spectateurs d'Allociné laisse penser), La Couleur Des Sentiments n'en demeure pas moins une oeuvre très intéressante et émouvante.
"La couleur des sentiments", adapté du roman de Kathryn Stockett ! Ah là là, que dire de ce film si ce n'est qu'il est M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E, à voir d'une façon ou d'une autre ! Alors déjà, si je peux dire un mot sur cette époque, c'est que le racisme rend vraiment beaucoup de gens crétins et insupportable quand on regarde avec l'oeil d'aujourd'hui et encore, le racisme existe toujours malheureusement et ça on n'y peut rien, des emmerdeurs de ce type y'en aura toujours. Quand on voit à quoi les bonnes étaient soumises à cette époque, on a le droit de dire que les gens étaient vraiment très cons à cette période, prenons un exemple typique du film : demander à avoir des toilettes séparé pour les "gens de couleur"afin d'éviter des contaminations... c'est honteux, juste honteux et intolérable. Heureusement, dans ce film, Skeeter une jeune blanche qui souhaite devenir écrivain et qui n'est pas bourrée d'idée mal placé ou discriminatoire décide de faire un livre et pour cela, deux domestiques vont finir par se confier à elle et par prendre d'énorme risques pour écrire ce livre en faisant part de leurs pensées quand à leurs maîtresses et les conditions de domestiques noir. Les trois héroïnes sont interprétés par des actrices toutes excellentes : Emma Stone avait du caractère et du charisme en tant que Skeeter, Viola Davis et Octavia Spencer étaient très touchantes et savaient se montrer drôle, parce que ce film est une comédie sur fond dramatique, on sourit à plusieurs moment spoiler: comme avec le gâteau à la merde préparé par Minny à son ancienne maîtresse pour se venger de l'avoir renvoyé juste à cause d'une histoire de chiotte . En revanche, si on adore ces trois principaux personnages, on apprend très vite à détester Hilly Holbrook interprété par Bryce Dallas Howard, cette femme j'avais une folle envie de lui coller une droite à la figure, pas possible de l'aimer. Le scénario mélange très bien l'humour et le drame, et on en ressort avec plusieurs scènes touchantes spoiler: comme le moment ou Aibileen raconte comment son fils est mort, ou encore le meurtre d'un jeune noir qui encoure plusieurs bonnes à faire part de leur expérience et de leur vie à Skeeter, sans oublier les adieux déchirants entre Aibileen et la fillette dont elle s'occupait et aussi des moments vraiment très drôle spoiler: j'oublierais pas le moment ou l'on retrouve plusieurs cuves de toilettes devant la maison de l'autre bécasse raciste qu'on peut pas encadrer . Pour conclure, ce film est un véritable chef d'oeuvre, signé Tate taylor, la photo est belle, l'histoire magnifique, les personnages principaux attachantes avec une bande-son qui s'accorde bien avec le film, merci France 2 d'avoir diffusé ce film ce soir.
j'ai beaucoup aimé ce film qui parle d'une époque où la communauté noire n'était pas bien vue aux U.S.A où la ségrégation se ressentait à tous les coins de rues je pense que ce film est un peu en dessous de la réalité, j'imagine que cela devait être pire reste un film bouleversant et émouvant mené par des actrices toutes au top certains personnage sont un peu surjoué à voir sans hésitation
"La Couleur des sentiments" est à l'image de son titre, c'est à dire un film mielleux, sans force, sans saveur ! L'Apartheid méritait tout de même une étude, un traitement plus juste, plus pertinent ! Au lieu de cela, on assiste à un défilé de caricatures hystériques qui en font des tonnes face à une journaliste trop timide et sans envergure pour faire le poids... Ici, l'Apartheid en est réduit au problème de l'utilisation des toilettes ! Un peu maigre quand on y pense... Le livre, enjeu principal du film, publié finalement, semble se focaliser sur le fameux gâteau qui était déjà plus que redondant dans cette histoire... Les servantes noires, elles, sont plutôt sacrifiées dans ce film jusqu'à les enfoncer comme dans le vol de la bague ! Quel intérêt ? En tous cas assurément une grosse erreur qui dessert justement leur cause ! Sérieusement, quelle déception que cette dégoulinade de sentiments bien américaine ! Cette lutte historique est vraiment bâclée telle un semblant de farce bien lourde, bien épaisse... Elle exigeait un respect, une dimension, une puissance, donc largement mieux !
D'un côté les blanches (méchantes, racistes et bêtes), de l'autre les noires (gentilles, sensibles et intelligentes) et au milieu ce personnage de Skeeter que joue Emma Stone (très gentille, très sensible et très intelligente). Il est d'ailleurs très drôle de voir à quel point ce film est manipulateur. En nous servant un personnage blanc conforme aux noirs, Tate Taylor voulait nous faire croire que son film n'était ni manichéen, ni simpliste. C'est faux. Car le manichéisme ne réside pas ici dans la séparation des couleurs, mais bien dans les caractéristiques des personnages, jamais nuancées. De plus, "The Help" (titre moins gerbant que la traduction française) est formellement banal, avec une joliesse qui n'a d'autre but que de tirer les larmes du spectateur naïf et fragile. Enfin, il serait tant de se poser la question de l'utilité du propos qui est le suivant: Pendant la période de la ségrégation, la quasi totalité des blancs ont été des salauds et tous les noirs des anges persécutés incapables de faire le mal. Conclusion du propos: aimez les noirs. Alors, je ne sais pas à qui s'adresse ce film, mais au XXIème siècle, il me semble que toute personne saine d'esprit acceptera ce postulat. Ce "film" est donc navrant, tant d'un point de vue cinématographique que réflexif.
J’étais réticent à voir ce film car cela profitait trop du succès de la série Mad men, et que l’héroïne bien sous tous rapport défenseur de la pauvre opprimée m’agace tant c’est irréaliste. De plus c’est un long métrage sur une époque et des personnes que je déteste le plus. Je les trouve plus déb.iles que les gueux au Moyen-Age car eux n’avaient pas accès à l’intelligence et à certaines richesses, de même que les avancées technologiques n’existaient même pas. Donc avec toutes ces facilitées il n’y a aucune excuse pour une telle bêtise et tant de méchanceté mesquine. Alors si en plus on doit se farcir des desperate housewives qui ne fou.tent rien à la maison… Cependant, le film ne repose pas que là-dessus, heureusement. Non le principal est la rédaction de ce livre sur les bonnes. Et là, bizarrement, c’est déjà beaucoup plus intéressant, comme pour montrer davantage que ce groupe d’individus (Noirs donc), valaient mieux que la plupart de ceux qui les engageaient (et je suis d’accord avec cette vision des choses). L’histoire est inhabituelle mais surtout plaisante, elle dépeint bien l’époque et ses travers sans en faire trop. Par contre, elle se perd aussi dans toutes les actions menées et le nombre de persos trop important. Le tout est montré sans trop de manichéisme, avec une musique à propos tout comme les décors, et un humour bien placé. La trame est assez classique mais plaisante, les différents caractères des personnages servent l’ensemble (et le réalisme), de bons dialogues, un très bon jeu d’acteur, surtout pour l’héroïne, un rythme lent qui se tient et pas mal de longueurs de par le fait que ça part un peu dans trop de directions. A part ça cela reste plaisant, ça amène des valeurs, mais ce ne sera pas la tasse de thé de tous, surtout pour les aficionados de l’action ou de l’Histoire.
Impossible de ne pas ressentir une profonde empathie pour ces "bonnes" et de rester insensible à cette histoire de ségrégation raciale située dans le Mississippi des années 60. C'est à la fois émouvant, poignant, dur, triste, parfois drôle et souvent révoltant. Un mélange de sentiments que l'on doit à un casting principalement féminin de grande classe où chaque personnage, du plus odieux au plus opprimé, est brillamment interprété. Tellement bien d'ailleurs que l'on aimerait se lever de son siège à plusieurs reprises pour en baffer quelques-unes et serrer les autres dans nos bras. Un grand film dramatique et plein d'humanité.
Pas de doute : nous sommes dans le classicisme, l'académique, le manque d'audace... Bref, « La Couleur des sentiments » ne révolutionnera rien et ne prétend d'ailleurs pas le faire. Cela dit, c'est aussi cet aspect très humble qui permet de rendre l'entreprise si agréable à regarder. On a beau connaître la chanson par coeur (le racisme, c'est mal), s'y intéresser durant une période où la condescendance envers les noirs était très haute permet de lui donner un réel sens, le contexte et la reconstitution s'avérant d'ailleurs tout à fait acceptables. De plus, Tate Taylor a beau ne pas prendre beaucoup (pour ne pas dire aucun) de risques, son recours à une voix-off discrète mais efficace, son amour pour les beaux personnages et quelques dialogues truculents finissent par emporter le morceau. C'est toutefois bien ce merveilleux casting féminin que l'on retiendra avant tout (Jessica, je t'aime!), l'Académie des Oscars ne s'y étant d'ailleurs pas trompée en nominant pas moins trois d'entre elles. Le public féminin se sentira peut-être plus concerné, mais c'est charmé et même assez ému que je suis sorti de la salle : les amateurs de jolies histoires bien racontées devraient apprécier.
Un film généreux porté par une galerie d'actrices remarquables, mais par ailleurs très normé et prévisible, plein de bons sentiments à la limite parfois de la mièvrerie.
Malgré ces allures d'épisode de 2h20 de Desperate Housewives, The Help (titre en VO) vaut le détour et ce rien que pour son propos fort et engagé. Bien que le tout soit emballé dans un papier bonbon bien trop sucré pour tirer un maximum de sentiment, on se laisse porter par ces chroniques décrivant les relations entre femmes blanches au foyer & domestiques noires dans l'USA des années 60. On aime l'enthousiaste d'Emma Stone, d'Octavia Spencer, de Viola Davis et on succombe pour la fraicheur de Jessica Chastain, nouvelle muse du ciné ricain. Un film nécessaire pour rappeler qu'il y a pas si longtemps, la patrie de la liberté ne l'était pas tant que ça ...
Un casting très bon, avec des actrices excellentes dans leurs rôles respectifs, un sujet intéressant mais traité en surface seulement (on entend parler du KKK qu'une seule fois..). Le racisme édulcoré : un film Disney quoi, mais ça reste un film drôle et intéressant.