Avis : La Couleur des sentiments - Page 8

« La couleur des sentiments » - titre original « The help » (les bonnes) – de Tate Taylor (2011) est l’adaptation d’un best-seller éponyme de Kathryn Stockett. Nous sommes dans les années 60 à Jackson, la capitale du Mississipi, où la ségrégation raciale bat son plein avec même un manuel de bonne conduite pour les noirs et autres minorités. Les femmes de la « bonne société » ont pourtant toutes des bonnes afro-américaines pour élever leurs enfants et faire le ménage, les courses et la cuisine et ce 6 jours par semaine pour moins de 200 $ par mois … tandis qu’elles passent leur temps à jouer au bridge et à s’occuper d’œuvres de charité avec même un gala en faveur des enfants africains ! Skeeter (Emma Stone) qui a terminé ses études de journalisme, rentre dans sa ville natale et rêve de devenir écrivain. En attendant elle rédige pour le journal de la ville, une rubrique de petits conseils pour le ménage et la cuisine. Manquant d’expérience, elle fait appel à une bonne et progressivement il lui viendra l’idée d’écrire un livre sur les brimades et humiliations dont sont victimes au quotidien ces bonnes. Elle arrivera – malgré les risques – à convaincre 2 d’entre elles de se confier : la timide Aibileen (Viola Davis) et la rebelle Minny (Octavia Spencer, Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle) et – malgré des représailles – 32 bonnes finalement oseront témoigner. Skeeter est progressivement rejetée par ses amies d'enfance blanches dont Hillary « Hilly » Holbrook qui avait déposé un projet de loi pour que les blancs aient une subvention pour construire des toilettes pour les afro-américains qui « transmettent des maladies » … et qui recevra de Minny une délicieuse tarte au chocolat ! Skeeter apprendra aussi pourquoi la bonne qui l’a élevée et aidée à devenir indépendante – Constantine – a été renvoyée par sa mère après 29 ans de bons services … et après son aveu, sa mère d’être enfin fière de sa fille et de lui dire « Le courage saute parfois une génération. Merci de l’avoir ramené dans notre famille ».
Un film peut-être un peu trop long (2 h 26) ou plutôt trop lent mais d’une très grande finesse.

La seule motivation pour voir ce film a été son incroyable succès commercial aux sua relayé par les sites spécialisés et forcé de reconnaître que je ne le comprends pas. Le livre doit être très bien écrit car ce film n'apporte strictement au genre des films traitant la discrimination raciale, ni émouvant ni marquant, les actrices aussi talentueuses soient elles ne sauvent pas un film au goût très fade.

Superbe film qui traite d'un sujet longtemps resté tabou. A voir et à réfléchir par la suite.....

Si Tate Taylor a tenté de réaliser un film manichéen à l'extrême, c'est une grande réussite. En effet, malgrés un casting plutôt impeccable, où on retrouve trois jeunes valeurs montantes (Emma Stone / Jessica Chastain / Bryce Dallas Howard), toutes plutôt bonnes dans leurs rôles respectifs d'ailleurs, le film est bourré de clichés, de caricatures, le tout sans aucune profondeur et surtout sans aucun talent.

Très belle histoire sur la "rébellion" de ces servantes noires dans le Mississippi des années 60. Ce film montre bien le courage de ces femmes qui ont su se battre pour avoir le droit de vivre et d'être respecté. Couronné d'un Oscar, Octavia Spencer est resplendissante dans ce film tout comme Viola Davis, Emma Stone et Bryce Dallas Howard parfaite dans son rôle de garce. Tate Taylor nous permet de passer un très agréable moment devant ce très beau film.

Bon film a voir un bon casting un film ou on est plongé dans c'est années la ou on a pu entendre 'I have a dream'

Subtil et intelligent, telle est la façon la plus simpliste de résumer « La Couleur Des Sentiments ». Ce long métrage à Americo-indien nous berce dans une profonde sensibilité, à la sauce « Desperate Housewives ».
Dans ma génération, avec l’évolution constante de la culture et de l’éducation mise en place, certaines situations présentent dans le film paraissent absurdes. Je prends le cas des toilettes séparées pour les bonnes noirs, et les bourgeoises blanches, on se demande comment des êtres intelligent comme la bourgeoisie blanche, peuvent être aussi renfermé d’esprit et malveillant, cela remet en cause les égalités et le respect que chacun doit avoir envers l’autre, propre aux valeurs qui m’ont été apprise en tant qu’ « européen ».
Le ton du film est vraiment marqué par les groupes dit « blancs » et les groupes « noirs », avec une culture différente, une perception des choses différente, mais surtout une valeur sociale différente. On s’en rend compte dès les premières minutes, la tranchée est creusée entre des êtres humains qui ne se sentent pas égaux. Le spectateur est plongé au cœur du mal-être collectif, avec des conflits qui font preuves de peu d’humanité, le respect est oublié, il n’y a plus de règles, si ce n’est mépriser celui d’une autre couleur que soi. Tout ça n’amène en rien au bonheur de chacun et aspire à la cruelle vérité du racisme.
Heureusement que des gens décide de changer les choses, de voir que les idées qu’on se fait des autres ne sont pas forcément les bonnes, c’est le rôle, de l’écrivaine Skeeter, merveilleusement interprété par Emma Jones qui arrive à faire bouger les choses.
Le film est très bien entretenu avec une arrivée progressive des personnages, et la rencontre de chacun avec leur point de vue, on prend le temps de s’attacher à chacun d’eux, avec leurs qualités, leurs défauts. La longueur du film est correcte, car il y a beaucoup de rebondissements qui l’entretiennent.

Un petit clin d’œil à Bryce Dallas Howard qui joue le rôle de Hilly Holbrook, une blonde, qui aux premiers abords, paraît caricaturale et d’une incroyable incrédibilité. Puis on découvre sa vraie personnalité, on s’attache à son personnage, à la fois sensible et touchant, qui essaye de faire changer les choses à sa manière, en utilisant sa naïveté et sa bonne foi. C’est dans cette situation que je m’aperçois qu’on à tendance à juger les gens sans les connaître.

D’un point de vue générale, ce film reste axé autour des femmes, les hommes n’ont pas leur mot à dire et c’est ce que je regrette un peu. Par exemple, le moment où le mari de Celia Foote (Jessica Chastain) fuit ces responsabilités lorsque la bonne qui s’occupe de leur maison leur demande une avance d’argent. Même s’il estime que c’est une affaire de femmes, je trouve ça lâche qu’il n’a pas son mot à dire sur la situation…

Malgré quelques petits points comme le précédent, le film reste du moins des plus aboutis et d’une grande finesse, avec une fin en douceur que j’ai fortement appréciée. Bravo pour cette réussite ! On se rend compte qu’on n’a jamais tout le temps vécu dans un monde où l’égalité et la justice pour tous, était quelque chose d’ancré dans nos valeurs humaines.

Franchement je ne plaçais aucun espoir en ce film, m'attendais à quelque chose de tire-larme, académique, didactique et manichéen. Et le film l'est : on a des méchantes blanches superficielles et racistes absolument insupportable (avec en tête la bien trop excessive Bryce Dallas Howard) contre la gentille blanche qui veut aider les gentils noirs... Un peu de recul et de nuance bon sang ! Après je trouve que l'histoire contient quelques longueurs, mais n'est pas aussi tire-larme que je l'avais pensé (elle l'est quand-même, hein). Il y a un certain humour qui marche assez bien et on s'attache facilement aux personnages (mais niveau émotions franchement je suis passé à côté du film, surtout quand je vois que beaucoup ont pleuré), d'autant plus que l'interprétation est de qualité.
Un film qui manque de subtilité, mais pas aussi mauvais que je le pensais.

Vraiment bof, ce film m'a ennuyé. C'est peut être une belle histoire, elle n'en reste pas moins inintéressante... Le seul moment bien du film dure 20s et le reste est sans rythme.

Bien que le film ne soit surprenant en rien, il est très bien fait, avec un bon rythme et fait passer un très bon moment. Petite mention spéciale pour quelques moments assez drôles. Et une révélation (pour moi...mais je suis peut-être à la bourre!) : Jessica Chastain, excellente et très belle.

Je dois avouer que je ne m'attendai pas à apprécier autant ce film! L'ayant regardé surtout pour la toujours magnifique Emma Stone que j'aime beaucoup! Et donc... Quelle surprise! Certain diront que ce long metrage dégouline de bons sentiments, moi je dirai plutot qu'il est terriblement humain. Et même si, parfois, on a quand même l'impression que le tout est idéalisé et quelque peu naïf et que la trame est attendu et peu étonnante ; les dialogues, les situations et les répliques provoqueront une enorme dose d'emotion et un immense frisson! Ce frisson qui amènera certainement à quelques larmes...

Adaptation du livre réussi : un des beaux film de la fin 2011. Emouvant et drole par moment il nous montre une partie de l'histoire americaine sous un angle différrent. A voir ou a relire.

Film intéressant qui se différencie du fait de nous montrer le racisme aux Etats-Unis d'un point de vue féminin. De plus les actrices y sont crédibles et les émotions bien présentes.

Super Sympa. Emma Stone est magnifique. Chris Columbus (Harry Potter à l'école des sorciers) produit très bien ce film. Ce Film est une magnifique leçon sur le racisme et l'amitié. Etonnant,Stupéfiant,Magique... Sauf Que le film est un peut trop long.Tout ce répète.

Exellent film qui montre le racisme des Etats Unis. Sauf que les USA sont toujours aussi raciste et que le film se passe dans les annés 60.