Avis : La Couleur des sentiments - Page 9

excellent film, on ne tombe jamais dans le cliché ou dans le bon sentiment, ce film traite d'un sujet pas si lointain, je ne comprends pas les critiques de la presse. Les actrices sont fantastiques, notamment celle qui joue le role de Hilly, vraiment très bonne performance on a envie de l'a détestée

Après avoir lu le roman correspondant, j'ai été franchement déçu en voyant le film, à tel point que je n'ai pas fini de le regarder ! ( à noter toutefois que cela me donne souvent ce même sentiment de loupé en visionnant un film après avoir lu son roman ! )

J'ai bien aimé le côté historique du film et son sacré casting. Après c'est un peu trop académique et film pour filles à mon goût. Sympa mais sans plus.

Pour le coup, voilà un film qui part d’un bon sentiment et qui est bourré de bonnes intentions : rendre justice aux bonnes noires américaines. Comme si ces dernières n’étaient pas capables de se rendre justice par elles-mêmes. Certes, le film met en lumière certains aspects de la ségrégation assez intéressants, les actrices sont bonnes et l’on compte parmi elles quelques personnages attachants (Jessica Chastain en gentille gourde). Néanmoins, c’est unilatéral, manichéen, cliché et très maladroit. Bien que le film essaie de ménager la chèvre et le chou (des maîtresses blanches pas trop méchantes et des bonnes noires pas trop gentilles (mais qui ont des raisons pour ne pas l’être)), on tombe très facilement dans le pathos et c’est parfois un peu longuet. La plus grosse maladresse du film tient dans la base même de son récit : en voulant porter aux nues le courage des bonnes noires avec l’aide d’une jeune blanche iconoclaste, le film ne rend pas hommage aux héroïnes qu’il prétend. La véritable héroïne du film, c’est Skeeter, la blanche à la base de « l’aide ». Elle, ainsi que les quelques blancs qui aident et respectent les bonnes noires, sont les véritables héros de cette fausse fresque historique qui, dans le sillage d’Inglorious Basterds de Tarantino, entend réécrire l’Histoire pour rétablir la justice. Malheureusement, La Couleur des Sentiments ne connaît pas le second degré du film de Tarantino et sa pseudo lutte pour l’égalité s’éloigne de plus en plus à mesure que la jeune Skeeter s’épanouit et se révèle au grand jour, son évolution étant le seul vrai fil conducteur du récit, mais aussi son intérêt principal. En gros : une attention louable mais un ratage complet.

Bon film dans l'ensemble il me fait penser à desesperate house life , biensur bcp de clichés et film bourrés de bon sentiments qui survolent à mon gouts la vraie histoires douloureuses de la période d'escalavagisme des noirs d'amerique. Les roles , et les acteurs sauvent quand même pas mal le film sans que ce soit un navet pour autant. 3.5/5

MAGNIFIQUE!!! un vrai bijoux, des actrices formidables, un sujet sérieux traiter avec brio.
Je suis passé du fou rire au larmes mais vraiment ca vaut le détour.
A voir absolument!!!

Sublime et intense. On n'en sort pas indemne. On rit et pleure tour à tour mais on réfléchit également. Il ne faut jamais cesser de s'interroger sur nos actes. Magnifique.

Viola Davis et Octavia Spencer sont remarquables dans ce film qui dénonce la condition des "gens de couleurs" dans les années 60.Par contre on sent bien les 2h30.

Le film a la particularité d’être long (à peu prés deux heures trente de durée).
Il parle de la ségrégation raciale aux usa durant la période John Kennedy (années 60) avec comme fond d'histoire l'écriture d'un livre qui met en péril les acteurs tenus de ce projet.L'idée originale du film est d'une touchante finesse mais je ne pourrai pas dire que ce film soit pour moi personnellement extraordinaire.Le fil aussi comprend des passages de lenteur et lourdeur qui épuise le spectateur dans son plaisir à regarde ce movie.
J’étais plutôt touchée par la série cultisme nord/sud de Patrick Swayze qui m'a fait chavirer et au travers de cette épopée, la ségrégation a été mis plus en avant.

Je m'attendais à une mièvrerie , et bien quelle surprise , pas trop de pathos et de trucs à l'Américaine , le juste de too much !.
Des actrices époustouflantes , et certainement un film en route pour les Oscars , ne boudez pas votre plaisir et la bande son est superbe .

C'est un très bon film emprunt de force, de sentiments ! A revoir sans modération.

J ai adoré. Une belle histoire triste, bien sûr, comme il s'agit du rascisme. Les acteurs sont excellents, le scénario aussi. Bravo pour toute l équipe du film pour ce bijou

Une merveille ! J'ai adoré le sujet du film ou on en parle pas beaucoup. J'adore l'actrice Emma Stone, ou je l'avais vu jouer dans Easy girl. La couleur des sentiments est un très beau film et très prenant. Je suis passé du rires au larmes en moins de 5 minutes.

Si j'ai décider de découvrir ce long-métrage c'est avant tout parce que j'ai lu et entendu le plus grand bien des actrices qui y sont présente. Et à ce niveau-là, je peux dire que j'ai vraiment pas été déçu car le casting est vraiment impérial et donc totalement à la hauteur des attentes. Sans rentrer les détails, je dirai néanmoins que les prestations d'Emma Stone, de Bryce Dallas Howard, d'Octavia Spencer (qui à d'ailleurs obtenu un Oscar de la meilleure actrice dans un second-role pour l'occasion) ou encore de Jessica Chastains méritent à elles seules qu'on découvre cette adaptation du roman de Kathryn Stockett. Mais évidemment, ce film regorge d'autres qualités, comme en témoigne cette histoire forte qui raconte comment la jeune Skeeter décide d'écrire sur la condition des domestiques noires, ou encore cette sublime photographie (les couleurs sont vraiment superbes) qui apporte beaucoup d'émotions au récit.

Bon, je me trouve face à un gros paradoxe... Le voici : pour moi, les 2h20 de film n'ont jamais été un calvaire. Cependant, je vois mal comment les défendre. Intellectuellement parlant, ce film, c'est ce qu'il y a de pire. Et ça, on s'en rend compte d'entrée, quand on demande à la bonne si elle n'avait pas rêvé de faire autre chose de sa vie. Sérieusement ? Poser une question pareille équivaut à penser que les noires, faire le ménage et tout, récurer les toilettes, elles adoraient ça, qu'elles ne pouvaient pas espérer mieux. Moi, je prends ça pour un vrai outrage à l'intelligence. Et pour un vrai outrage pour toutes les noires qui ont servi de bonnes. A partir de là, moi qui pensais me montrer cool envers un film qui s'annonçait mielleux à l'avance, je perds les trois quarts de mon envie d'être conciliant. Le sujet du film, la ségrégation. Pourquoi pas ? Mais, pourquoi l'avoir fait comme ça ? Parce que, sincèrement, le coup des toilettes et compagnie, ça fait au moins, je dis bien au moins, 30 ans qu'on est au courant de ce genre de trucs. Au moins 30 ans qu'on sait que les blancs croyaient dur comme fer que les noirs avaient des maladies bizarres. La ségrégation, à l'instar de l'esclavage, c'est un sujet usé jusqu'au trognon. Alors, des nos jours, si on veut le traiter, autant le faire d'une façon originale. En essayant de créer quelque chose. Comme l'avait Jordan Peele en usant de l'hypnose dans "Get Out", par exemple. Parce que là, concrètement, ça n'apporte rien. Absolument rien. Faire témoigner des noires en leur demandant de raconter leur histoire ? Pareil, c'est du vu et revu. Tout ça, ce n'est que parler dans la vide. Ensuite, passons un peu au manichéisme. En la matière, on tient vraiment du lourd. Les blanches, ce sont toutes des méchantes. A part deux, elles ne veulent que le mal. Et en plus de ça, certaines sont vraiment bêtes à manger de la paille. Ce sont limite les pendants féminins de Machiavel. Alors que les noires, elles, elles sont gentilles, elles sont intelligentes, de vrais anges tombés du ciel. Finalement, cette "Couleur des sentiments" qui se voulait être un réquisitoire contre la ségrégation parvient, bien malgré elle, à faire du racisme anti-blanc. C'est carrément déshabiller Paul pour habiller Jean. Avec un film pareil, jamais un(e) raciste convaincu(e) ne changera son fusil d'épaule. Moi, ce que je me dis au final, c'est que ce film-là, a un apport complètement inexistant. Il n'apporte rien au sujet qu'il aborde. Pire encore, il dessert considérablement la cause qu'il prétend défendre. Tout comme il n'apporte rien au cinéma qui se passerait bien volontiers de telles oeuvres. Désolé, mais un thème comme la ségrégation appelle à l'intelligence lorsqu'on décide de l'aborder. Et l'intelligence est ici aux abonnées absents.