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Un visiteur
3,5
Publiée le 5 mai 2013
Un film surprenant, mêlant pourtant des histoires bien peu passionnantes de bourgeoises américaines et de leurs bonnes de couleur sous fond de période de ségrégation raciale dans l’Amérique des années 60.
Le jeu d'actrice est très inégale, j'ai trouvé l’héroïne plutôt fadasse et la bourgeoise écervelée Célia Foote jouée par Jessica Chastain, abrutissante et tête à claque. Au contraire les actrices afro-américaines sont convaincantes voir bouleversantes (les courtes apparitions de la nourrice Constantine sont notamment intenses en émotion ). Le film arrive heureusement à faire de ses banales histoires ( toujours d'actualité ) de relation ambiguë entre petit personnel et leurs employeurs, intéressantes à suivre, l'humour fait mouche, on peut se sentir révolté devant le comportement des bourgeoises mais les codes de la gentille petite blanche qui aide les noirs opprimés est du vu et revu d'autant plus que tout les clichés y passent la petite fille blanche étant bien sur célibataire, journaliste sortie tout droit de la fac, aux allures de garçon manqué avec ses cheveux gras et rebelles, rompant avec les conventions et s'éloignant de ses anciennes amies les pimbêches.
De plus, la fin du film laisse présager le pire, spoiler: la petite blanche poursuit sa route et les petites bonnes restent là, malmenés et exploités. On peut toutefois comprendre cette fin, les choses ne bougent pas du jour au lendemain...
Pour résumer, un film malgré tout assez réussi car parvenu à se laisser suivre avec un sujet pourtant soporifique ( commérages et relation de force entre bonne et bourgeoise ) et une actrice principale vraiment sans charme et cliché au possible.
Je suis allé voir ce film avec mon lycée, et j'avais énormément peur de m'ennuyer. Mais non, dès les premières minutes du film, on est plongé dans cette Amérique raciste, et tout au long du film, on s'attache à ces personnages haut en couleurs (ahah). J'avoue même avoir pleuré, plusieurs fois, lors par exemplespoiler: de l'humiliation de Celia, ou lors de la scène avec Constantine (là tout le monde pleurait) . J'avais peur de m'ennuyer, mais que nenni, j'ai pleuré, ri, et depuis, j'ai revu ce film 6 fois. Mais s'il vous plaît, regardez le au moins une fois en VO, il en vaut la peine.
Je ne sais pas si on peux en faire autant dans la critique de la ségrégation Américaine dans les années 60. Choquant de réalisme ce film ! Sans pour autant tomber dans les images dures ou choquantes, on suit cette histoire avec humour parfois, même si j'ai été répugné des actrices.
Il est franchement bouleversant ce film. Une palette d'actrice talentueuses, convaincantes face au sujet du racisme. Le film me rappelle quelque peu La Ligne Verte. Les critiques de la Presse qui sont relativement moyenne, sont pour moi vachement superflue. Généralement quand il s'agit de film dramatique et qui essaye de faire couler une larme sur la joue du spectateur ou de la spectatrice, les critiques les rabaissent presque à chaque fois. Bref, j'adore Emma Stone et Jessica Chastain dans leur rôles respectifs.
Assez attiré par la bande annonce, j'ai été complètement déçu par ce film dont les poncifs sont usés jusqu'à la corde, les problèmes simplifiés et surtout les personnages Noirs idéalisés. A noter : Emma Stone n'a pas le charme qu'on lui trouve, Jessica Chastain et Bryce Dallas Howard se ressemblent énormément et Sissy Spacek (Carrie !) a un tout petit rôle. Difficile d'être ému par des procédés simplistes et plutôt grossiers. J'ai de loin préféré Beignets de Tomates vertes, qui avec le temps s'avère moins subtile que je ne l'avais perçu étant plus jeune, mais qui reste un film à rebondissements qui déborde d'humour et de joie de vivre.
Par son propos, "La couleur des sentiments" est typiquement le genre de film qu'il est de bon ton d'adorer. Mais pour moi, il vaut mieux revoir le formidable "Loin du paradis" de l'excellent Todd Haynes plutôt que cette chronique mélodramatique et bêtement optimiste de la société américaine des années soixante. Ce film est bourré de clichés et de bons sentiments. Par conséquent, "La couleur des sentiments" est la plus infecte guimauve moralisatrice que le cinéma américain a pondu depuis bien longtemps.
Que d'émotions Comme une envie de faire bouger les choses, ce film est une claque en pleine figure, message d'espoir et d'encouragement. Il faut vouloir quelque chose suffisamment fort pour pouvoir. Très beau titre de film
Tiré du roman - du best-seller ! - de Kathryn Stockett, « La couleur des sentiments » permet de voir un autre aspect de la ségrégation qui régnait dans le Sud des États-Unis jusqu’au mouvement des droits civiques. À la violence très masculine d’un « Mississippi burning », le film fait la place au quotidien de cette discrimination institutionnalisée et ce au travers de ces femmes qui s’occupent des maisons de la bourgeoisie blanche sudiste. Et de fait les hommes sont peu présents dans le film qui fait la part belle aux femmes des deux côtés de la barrière. La volonté d’une jeune écrivaine de donner le point de vue des bonnes noires de Jackson dans le Mississippi permet de jeter un regard direct sur la condition de ces femmes qui bien que s’occupant de l’intimité des maisons des blancs, y compris d’élever les enfants, subissent au quotidien des règles qui en font des citoyennes de second ordre pour ne pas dire des sous-citoyennes. Le film doit beaucoup à l’interprétation impeccable de l’ensemble des actrices qui font revivre avec beaucoup de conviction ces femmes dans leurs rôles respectifs durant cette époque de changements. « La couleur des sentiments » fait partie de ces films qu’il faut voir pour prendre conscience de ce qu’est un système qui discrimine les gens pour une caractéristique ou une autre et qui en fait des individus de second ordre dans une société. À voir donc pour la beauté de l’histoire, la grande qualité d’interprétation et la leçon de vie qu’il fournit en parallèle ; c’est toujours un plus dans un film.
Je suis un peu injuste car je n'ai vu que 15 minutes, mais ça m'a suffit! C'est peut être le doublage qui m'a fait cet effet (il est très mauvais, avec un ton stupide et nasillard). Ce début de film m'a parut tellement niais et édulcoré, que j'ai préféré limiter les dégâts.... EDITO: j'ai quand même fini par le regarder, en VO svp. Et finalement je reviens sur ma première critique. Il n'y a rien de révolutionnaire mais pourtant j'ai trouvé l'intention louable, les acteurs convaincants et malgré mes préjugés, le film ne tombe quand même pas dans le mélo. Un petit film bien foutu sur les laissés pour compte et la laideur de l'âme humaine.
ÉNORME COUP DE CŒUR POUR CE FILM !!!!! Dans le même sujet, il est encore mieux que 'La couleur pourpre' de Steven Spielberg !! L'émotion est présente du début à la fin, la musique est très belle, les personnages sont vraiment attachants, le casting est à couper le souffle (Viola Davis, Octavia Spencer, Jessica Chastain, Bryce Dallas Howard, Sissy Spacek et Emma Stone sont exceptionnelles dans ce long-métrage, leurs prestations sont vraiment marquantes)... bref, 'La Couleur des sentiments' est une excellente adaptation, et un film qui m'a vraiment touché !! Je l'ai déjà regardé deux fois en seulement deux jours tellement j'ai apprécié cette histoire traitant avec brio le racisme américain, et ses beaux personnages. L'histoire est saisissante tout au long du film qui est très émouvant et fais couler quelques larmes. Maintenant je suis encore plus fan d'Emma Stone, j'ai toujours su depuis ses débuts que cette merveilleuse actrice irait très loin, son charme et son charisme sont vraiment uniques ! Pour conclure, 'La Couleur des sentiments' est un film brillant, drôle, émouvant et doté d'un panel d'actrices très douées. A voir absolument, car pour moi ce long-métrage entre directement dans mon top 3 des meilleurs films que j'ai vu en 2012 !
J'ai eu la chance de voir ce film en avant-première et vraiment c'est un film magique et fort en sentiments. On frémit pour nos personnages en se posant la question : comment peut-on être si idiot et si raciste. Une trés bonne adaptation (même si je n'ai pas lu le livre, maintenant j'en ai envie).
Un film qui se laisse regarder malgré la longueur. Alors pourquoi 0,5 ? Qui se laisse regarder ne veut pas dire bon film. On est ici dans le bon divertissement (celui qui fait vendre du coca cola), qui en plus a la prétention d'aborder un sujet politique, voire plusieurs, et le contexte historique de l'amérique des années 60... Au final on est dans une caricature qui nuit totalement à la réflexion, c'est complètement manichéen. Le bien : ne pas être raciste, ne pas être homophobe mais aimer dieu quand même, aimer les enfants, se battre pour les autres, devenir une femme sage et importante... J'aime pas qu'on me dise quoi penser. Et quitte à ce qu'on me dise quoi penser, j'aime mieux être d'accord.
Sauf que là, la seule aspiration des noires est d'être traitée un peu plus convenablement. La cause de tous les malheurs de la société est la discrimination raciale. Pas une once de réflexion sur la discrimination économique, et je ne vous parle pas d'amorcer une critique sur la distribution des rôles entre hommes et femmes dans la société. A défaut d'avoir un point de vue intéressant sur les phénomènes de discrimination raciale de l'époque, on aurait bien aimé ne pas voir vilain ramassis de conneries qui renforcent à légitimité des discriminations économiques et sexuelles. Le contexte d'hier n'empêche pas d'y poser un regard d'aujourd'hui (sans être forcément manichéen).
En bref un joli film gentillet d'apparence mais au fond détestable.
Un très bon film adapté d'un best-seller au casting exceptionnel et aux personnages attachants, qui offre une vision très réaliste des années 1960. À voir !