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Un visiteur
0,5
Publiée le 8 septembre 2014
Je ne comprends absolument pas l'enthousiasme autour de ce film. J'ai failli quitter la salle au bout de 30 min (ce qui ne m'est arrivés qu'en fois en 2 ans...). J'ai été retenue à regret et il ne s'est rien passé après. L'histoire n'est pas intéressante et son dénouement vide de sens. Les dessins changent de ce qu'on voit habituellement mais ça ne suffit pour faire un film de plus de 2h.
Un avis mitigé , une déception .Pas le dessin , pas l histoire , ni la musique sont en cause , une longueur trop importante oui. J ai eu du mal à tenir sur la deuxième partie du film, j étais avec des enfants d âges divers , je peux dire qu' en dessous de 6 ans passez votre chemin. Une belle histoire quand même , mais certainement le film le plus dispensable de ce réalisateur de renom.
Un superbe Film qui prend le temps de se construire, avec des ost magnifique et des Scènes incroyable. Une jolie pâte graphique qui nous change des designs habituel de Ghibli. Le film est très Long et pourtant on ne s'ennuie pas! c'est tellement envoutant comme univers avec les personnages attachants, il y à seulement sur la fin du film ou on sens une petite longueur, mais quand on se trouve dans une sale bondé, après 2h de film ça en deviens presque normal.Si vous êtes pas un adepte des films lent et des films sans aucune explosion, se film n'est pas pour vous. ;En bref un magnifique Bijou qui rentre dans le jolie patrimoine des Studio Ghibli.
La fille de l'air Face à certaines œuvres on se retrouve démunis. Cette dernière de Takahata est de celles qui vous transporte du début à la fin, si bien que d'en faire la critique semble difficile et futile. Parce que tout est réussi et la beauté presque trop évidente pour la relater. Tentons tout de même d'éclairer ce soleil et peut-être de filtrer cette luminosité pour éviter l'éblouissement.Graphiquement c'est magnifique, les dessins sont fabuleux. Isao Takahata a le don incroyable de varier les styles. Au gré de l'atmosphère qui oscille, les traits peuvent être raides ou délicats. Selon l'ambiance l'image alterne entre grisaille et couleurs printanières. Esthétiquement c'est remarquable, une performance plastique qui s'accorde aux différentes humeurs de la princesse et aux saisons. L'animation exprime très bien les peurs, les colères, les joies et autres sentiments forts qui traversent les personnages. Une histoire qui déborde d'émotions et donc de vie.Jusqu'au bout du conte on est épris de "pousse de bambous" et son histoire fantasque. Dans les traditions du conte ce récit est plein de poésie et de rêverie. L'introduction est déjà fascinante, cela ressemble à un livre animé. "Le Conte de la princesse Kaguya" commence sur un ton innocent qui éveil notre âme d'enfant. On cours après les pas grandissants d'une future altesse. Pourtant elle grandit au sein d'une famille de paysans et ce cadre bucolique lui va à ravir, l'histoire d'Heidi au fond. La joie de vivre de cette enfant est communicative, autant que son désarroi qui suivra.Son père est exaspérant, lui qui au départ est très touchant. La dévotion qu'il voue à sa « petite princesse » devient une obsession bornée et finit même en ambition très personnelle. Ce comportement consternant est très exagéré mais confronté à l'écoute de sa mère ça accentue le tiraillement de Kaguya. Ce conte n'impose pas de morale simpliste mais pose un regard significatif sur la société japonaise mais aussi la beauté de l'enfance.Cette fable soulève parfaitement toute l'absurdité des castes et les convoitises qu'elle attisent. Les hommes se jettent aux pieds d'une parfaite inconnue. La princesse fait alors preuve d'un grand esprit en les envoyant concrétiser leurs belles paroles. Ils sont ridiculisés comme le papa arriviste. Kaguya voudrait rester la petite "pousse de bambous" qu'elle était.La petite Heidi a aussi un côté Peter Pan. Prisonnière de sa tour d'ivoire elle ne veut que retrouver ses amis, courir dans les champs et redescendre sur ses terres. Ce qu'elle comprend une fois étreinte ce n'est pas qu'elle doit revenir sur la lune, mais qu'elle deviens inéluctablement une adulte. Cette métaphore permet de voir la conclusion sous un angle bien triste. Le sous-propos pragmatique n'estompe jamais l'évasion de ce récit fantastique. Cette légende de la fille du coupeur de bambous répond à toute la rêverie et la beauté d'un conte. Une aventure pleine de charmes à tout les niveaux. Des personnages touchants, une magnifique musique et un esthétique admirable dans le dessin. A son crépuscule, le studio Ghibli vient d'offrir une petite sœur à Chihiro.
Une magnifique adaptation de la légende! On est loin des plagiats disneyisé d'outre atlantique... Le choix de l'univers graphique est judicieux et donne l'impression de parcourir un livre d'images pour enfants animé, ce avec une fluidité remarquable! Les personnages sont attachants, la princesse notamment dont le sort et le drame ne laissera personne indifférent (sans spoil). La musique est belle, même si l'on doit subir l'insupportable adaptation française. Bref, ce film est un remarquable Ghibli, qui nous fait encore regretter l'avenir incertain de ce studio hors du commun qui nous fournit régulièrement des merveilles d'animation.
Un film merveilleux ! Beauté du dessin, des couleurs, de l'histoire, des personnages, des paysages, de la lumière, de l'animation, des mots, de la musique, beauté tout court. Une ode à la liberté, aux sentiments vrais, à l'amour, à l'art, à la nature, à la vie, à la beauté... Un film magnifique !
Si les contes et légendes traditionnelles se transmettent depuis si longtemps, c’est parce qu’ils associent profondeur et simplicité de façon à toucher avec précision le fondement de l’âme humaine, ses tourments et ses aspirations. Quoi de plus universel que les grands mythes religieux ou merveilleux ? Comment s’étonner de leurs succès et de leur perpétuation ? Walt Disney l’avait bien compris en faisant des premiers longs-métrages de ses studios des adaptations de ces contes, parvenant dans les meilleurs d’entre eux à susciter de la poésie, à engendrer un charme naïf et attendrissant ou au contraire à faire surgir des images bouleversantes de cruauté, mais fondatrices pour aider les enfants à grandir, et ce même si ces adaptations étaient souvent édulcorées par rapport aux textes originaux. Peu à peu, cet état d’esprit du monde de l’animation s’est évaporé au bénéfice de films à l’humour plus adolescent, privilégiant la référence pop et le rire léger à l’universalité des légendes existantes. Cela ne signifie pas que le genre a disparu, mais que d’autres ont émergé et parfois éclipsé le premier. Le studio Ghibli semble quant à lui être resté fidèle à l’esprit des premières productions Disney, dans le sens où il s'est engagé dans un fort respect de la tradition nippone et tente souvent d’atteindre une sorte d’universalité, et ce tout en refusant d’épargner douleur et cruauté aux jeunes spectateurs qui peuvent ainsi avoir un aperçu de la sordide réalité du monde – mais aussi de sa beauté. "Le Conte de la princesse Kaguya" est quant à lui une adaptation, ce qui permet à Isao Takahata de ne jamais faillir en ce qui concerne la densité et la portée du scénario, mais il aurait tout aussi bien pu faiblir dans la transposition de l’histoire en images. Heureusement, c’est exactement l’inverse qui a lieu : le réalisateur décide de ne pas utiliser la ligne claire et préfère laisser libre cours à sa créativité, et le résultat est extraordinaire. Le dessin se veut ainsi le prolongement des émotions qui traversent les personnages, clair et précis lors des moments de calme, vif et nerveux lors des effusions de passion. C’est une pure œuvre d’art qui se déploie alors sous nos yeux, dure et sensible, avec la majesté des plus grandes peintures et la beauté des histoires les plus significatives. On rit, on court, on vole, on tombe amoureux, on apprend, on doute, on pleure, on meurt, on vit. Ce sont toutes les strates de la société qui se plient pour accueillir la belle princesse Kaguya, l’histoire et la tradition du Japon qui se penchent sur elle et se transmettent au spectateur. Ce sont les éléments qui se déchaînent pour répondre à la soif de vie de cette enfant, pour l’aider à surmonter la tristesse et les frustrations, ou bien pour les lui faire ressentir avec plus d'ardeur. C’est d’une beauté infinie, tout simplement. En 2013, Isao Takahata a réalisé un chef-d’œuvre majeur du septième art.
Film très beau et poétique qui nous fait replonger en enfance. L'histoire d'une princesse né dans un bambou et élevée par un couple de campagnard. Cette histoire est tirée du folklore japonais, comme on peut avoir chez nous les contes de Perrault, bien que beaucoup plus récents en comparaison. Cela a aussi ces inconvénients car cela reste très doux et gentil, même si il y a des prémices de fantastique, assez étonnant pour un conte du Xe siècle. Le dessin est très brut et simple, ce qui demande un temps d'adaptation quand, comme moi, on est plus habitué à Pixar. Mais cela ajoute un côté pur et innocent à l'ensemble. Le film est un peu long même si l'évolution des personnages et leurs relations est intéressante. Au final, un film très singulier malgré tout plus destiné à un public très jeune.
un conte de fée qui nous transporte dans un autre univers le temps d'un film. Beaucoup d'émotions, de sensibilité et de beauté appuyé d'une composition toujours magnifique de Joe Hisaishi