Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
L_huitre
86 abonnés
357 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 20 juillet 2014
Quel dommage que ce dessin animé soit trop long : on est passé près du chef d'oeuvre !... Je suis un nouveau converti des dessins animés Japonais depuis "le Vent se lève" de Miyasaki. Comme pour ce précédent film, j'ai été sous le charme. "La Princesse Kabuya" est un concentré d'émotions pures et une ode à la beauté de notre terre, tout cela raconté avec la fraîcheur d'un conte d'enfant. Comment font ces très vieux réalisateurs Japonais pour conserver une telle spontanéité ? Les scènes de l'enfance de cette petite Princesse sont particulièrement réjouissantes. Plus tard dans le récit, les images de cerisiers en fleurs - un grand classique du Japon - sont une féerie telle que cela place le film quasiment au rang des oeuvres d'art. Le spectateur est fasciné par cette immersion totale dans la réalité Japonaise, une mentalité si éloignée de la nôtre, avec une langue ( en VO ) expressive et musicale. Hélas, l'histoire s'éternise un peu et le dernier quart du film perd de sa force. Mais qu'importe ! Heureusement qu'il y a les studios Gibli au Japon pour nous procurer d'aussi jolis moments de poésie et de tendresse...
C'est difficile de mettre une note aussi basse à un film qui ne peut pas être qualifié de mauvais mais je me suis tellement ennuyé!
Séance à l'aveugle, film choisi à l'entrée du ciné uniquement en fonction des notes spectaculaires sur Allociné et... le désarroi: le style graphique est aussi original que déroutant: certains y verront du sublime, moi je n'ai pas accroché à ce style aquarelle terne et saccadé. Cela aurait été accessoire si l'histoire m'avait emporté mais ce gentillet conte mise tout sur le parti pris de la poésie et du contemplatif jusqu'à l'extrême. Au final, je suis sorti de la salle et de ma torpeur avec le sentiment mêlé de fierté d'avoir tenu jusqu'au bout (je suis vraiment pas passé loin du départ au bout d'une heure de film) et de culpabilité de ne pas avoir aimé ce film qui ne ferait pas de mal à une mouche mais qui m'a profondément ennuyé!
Je suis ressorti de là avec l'envie farouche de me jeter sur mes DVD de Shrek, Wall-E ou l'Age de Glace pour retrouver de la dynamique et des couleurs vives!
Certains diront poétique, je dis d'une mièvrerie écœurante. Certains diront graphiquement épuré, je dis banal, à l'exception de la scène de fuite dans la montagne qui est vraiment impressionnante et où pour une fois, le rythme decolle. Car on s'ennuie fermement, avec un scénario lisible et prévisible, des bonnes intentions à tous les étages et une fin kitchissime où Bouddha descend de la lune pour enlever notre princesse. Bref 2h15 pas du tout à la hauteur de l'attente.
Pour un changement, c'est un changement! Les studios Ghibli ont opté pour un coup de crayon nettement différent et un brin traditionnel, ce qui n'est pas si mal.
J'ai beaucoup aimé ce film, et je ne me suis pas ennuyée du tout. Même si c'est un univers calme et très Japonais traditionnel, on s'y sens bien. Les personnages sont tous très intéressants et bien écrits. Surtout Kaguya, qui même si elle incarne un personnage "parfait" en tant qu'héroïne, est incroyablement attachante. On l'aime du début à la fin et on ressens les même choses qu'elle car on vit presque l'histoire à travers elle. Sans compter sa servante que je trouve adorable! Son père, lui, est à la fois un gentil et un méchant. Le bonheur de sa fille, qui devait rester pur, s'est transformé en malheur de part l'acharnement de son père à la rendre heureuse. Voulant une vie normale de paysanne, elle est forcée de devenir princesse car son père veut la rendre heureuse et épanouie, au point d'ignorer ce qu'elle ressens par rapport à ça. Des OSTs assez discrètes, mais restant agréables et légères. Le casting est bien choisit pour la VF et je n'ai rien à dire pour la VO qui est toujours parfaite.
Cependant ce film parait assez long car on sent le temps passer: ce film a un rythme plutôt lent. Mais il n'en n'est pas moins bien: c'est un film que je conseille à tout le monde!
dernier film de Takahata, autre maitre du dessin animé japonais avec Miyazaki, qui à l'inverse de son collègue, adapte son style au sujet concerné et nous a donné pas mal de films inoubliables. Il adapte ici un vieux conte japonais sur une petite fille trouvé dans une cosse de bambou destinée à devenir princesse dans le japon ancestral. De nombreux riches prétendants veulent l'épouser mais elle reste nostalgique de la nature de son enfance avant de se souvenir qu'elle vient de la lune. Takahata a choisi un dessin à l'ancienne , loin des techniques assistés à l'ordinateur. C'est souvent magnifique et l'histoire de cette fille determinée est passionnante, à la fois drôle et pathétique, un enchantement pour les yeux et des préoccupations modernes sur la place de la femme et l'écologie.A voir en famille pour tous les ages.
Le roi est mort, vive le roi. En 1985, Hayao Miyazaki n'est pas le seul à fonder les studios Ghibli. Dans l'ombre de ce dernier, Isao Takahata est également le créateur de cette formidable machine à rêves. Il nous fît tous pleurer en 1988 avec Le Tombeau des Lucioles, et tandis que son camarade a annoncé que Le vent se lève était son dernier film l'année dernière, lui reprend du service après quinze années de longue absence en signant Le Conte de la Princesse Kaguya. Attention chef-d'œuvre.
Il était une fois l'histoire d'un coupeur de bambou. Traversant la forêt comme il le faisait chaque jour, il trouva sur son chemin un arbre à la tige luisante. S'approchant de cette dernière, il y vit à l'intérieur un être minuscule. Le ramenant chez lui, il décida de l'appeler Kaguya. Mais comment cette petite fille devînt Princesse, et de quelle manière arriva t-elle sur notre Terre ?
Le fusain peut être un formidable outil poétique pour lequel sait l'utiliser. Il magnifie ici des personnages emblématiques, dignes des plus grandes légendes jamais contées. Takahata réussit à inverser l'écoulement du sablier et bouleverser le cours du temps. Avec une volonté de retourner aux essences narratives, cette méthode artistique se devait d'être utiliser pour nous conter le plus ancien des textes japonais. Car en plus de narrer les traditions et valeurs nippones, il nous offre un voyage baigné d'une fantaisie admirable que chaque amoureux de l'animation doit découvrir.
Texte fondamental dans la culture japonaise, le cinéaste adapte Le Conte du coupeur de bambou en prenant son temps (deux heures quinze) pour nous faire comprendre pourquoi, pas à pas, Kaguya a l'étoffe d'une princesse, puis d'une divinité. Presque une leçon de vie ou du moins, une voie que tout le monde doit prendre, cette œuvre initiatique invite à l'amour porté à autrui (attachement à nos terres et à nos proches) au courage (sacrifices personnels) et à la sincérité.
Le départ d'Hayao Miyazaki est peut-être un mal pour un bien. Il laisse désormais la place à son confrère qui réussit à faire un nom au Conte de la Princesse Kaguya dans le domaine de l'animation. Un moment onirique étincelant.
Tout d'abord un style épuré très simple absolument charmant avec ses traits de crayon sur fond blanc, un conte d'enfance merveilleux et une culture japonaise très imprégnée. Le dessin animé sort des codes du film pour enfant mais également de ceux pour adultes connus des studios Ghibli. Une oeuvre spéciale sans réelle référant, cependant un peu long à mon goût pour les enfants. On se sent transporté par la poésie et la magie qui se dégage de la princesse, et par les coups de crayon rendus visibles.
Un poème visuel aux tons pastels que viennent parfois timidement briser des teintes vives ... Ce conte est une petite merveille de délicatesse qui nous rendra, l'espace d'un instant, nos yeux d'enfant.
Ce film est lent, c'est vrai, mais cette lenteur nous laisse le temps d'admirer une beauté poétique splendide aussi bien visuelle que scénaristique. Les illustrations sont véritablement touchantes et pleines de sensibilité, si bien qu'on ressent à travers même les émotions les plus singulières, j'en ai ressenti des frissons. Ne vous attendez pas à un film d'action, mais il s'agit bien là d'un chef-d'œuvre artistiquement remarquable.
Il faut être doté d'une sensibilté au delà de la moyenne pour aimer cette œuvre. Ce film sera une œuvre de musée d'art intemporel dans cinq siècles. C'est une métaphore fantastique sur la vie, la mort. Peut être est ce le rêve que l'on peut faire à la dernière seconde de la vie.
Un film d'une subtilité extraordinaire. Il se dégage des autres productions Ghibli par la pureté de son dessin ainsi que de son scenario. Ici, pas d'extrême complexité du dessin mais une succession d'aquarelles qui en font un véritable tableau en mouvement. Il est émouvant de voir que les deux maîtres que sont Hayao Miyazaki et Isao Takahata signent leur dernier film la même année.
Cette réalisation faite d'aquarelles chaleureuses constitue une véritable ode poétique empreinte d'une douceur particulière pendant plus de deux heures. On y retrouve les thèmes chers des studios Ghibli sur fond de réflexion philosophique à propos du sens de la vie et de la recherche perpétuelle du bonheur...