D'une simplicité merveilleuse, d'une pureté enchanteresse, d'une humanité lunaire, d'une naïveté attendrissante, d'un humour espiègle, mais d'une force aussi... Les mots sont peu de choses pour retranscrire les émotions suscitées par ce chef-d'oeuvre intemporel. Isao Takahata a touché fort, très fort... le fond de nos coeurs ! "Le Conte de la Princesse Kaguya" est très certainement le point d'orgue de la carrière du réalisateur, et on ne pouvait rêver mieux. C'est l'histoire d'un bout de chou pas comme les autres - découvert par un vieil homme coupeur de pousses de bambou - qui grandira à la vitesse de ses expériences, et non du temps, pour devenir la "Lumière Rayonnante" du dit "grand monde" japonais. Un conte ancestral, des dessins au fusain et des peintures à l'aquarelle d'une simplicité déconcertante - qui n'empêchent pas pour autant les visages d'être extraordinairement expressifs -, de bons dialogues, une musique merveilleuse, et l'on reste scotchés pendant les presque 2h20 d'un miracle de chaque instant. Certaines scènes sont inouïes et poignantes, voire même jamais-vues spoiler: (la fuite du palais) , quand d'autres parviennent à nous tirer quelques larmes de bonheur spoiler: (l'envolée finale et le départ pour la Lune) . Les studios Ghibli seraient donc le dernier grand espace poétique du monde cinématographique ? Espérons juste qu'il ne s'agisse pas là d'un chant du cygne... Japoétique.
Un chef d'oeuvre ! Un visuel magnifique, aux couleurs chatoyantes, et qui constitue un véritable hymne à la nature. Isao Takahata, nous bouleverse une fois de plus, (Tombeau des Lucioles...) avec ce conte. 2h20 de pur émerveillement, accompagné d'une musique sublime. Applaudissements dans la salle.
Animation basée sur des dessins en aquarelle et encre magnifiques, ce qui donne une impression de légèreté. histoire féerique pleine de sensibilité avec une morale/ message assez intéressant.. Tres esthétique et visuellement magnifique.
A notre époque, dominée par les productions hollywoodiennes qui nous imposent des standards plus ou moins appréciables, le studio japonais Ghibli propose à ses spectateurs de pénétrer dans un monde différent, onirique et surtout très poétique. Car ce fameux " Conte de la Princesse Kaguya ", c'est avant tout une ode poétique à la vie champêtre, aux sentiments humains et au profond désarroi d'une fille " princesse " prisonnière de sa destinée... En ce sens, le film s'avère somptueux, les séquences dites " des rêves " étant magnifiques. L'animation, simple mais jamais simpliste, se trouve être un pur régal des yeux et le film parvient à nous transporter dans un autre monde, loin de notre fauteuil de spectateur, éloigné de cette salle obscure. Pour autant, " Le Conte de la Princesse Kaguya " n'est pas exempt de défauts : on peut regretter la longueur du film (2h17 quand même !), qui alourdit quelque peu l'ensemble ; ainsi que le final, très métaphorique et symbolique (avec la référence au spoiler: Bouddha notamment), pouvant égarer le spectateur. Mais, pour peu qu'on se laisse porter par la poésie émanant de chacune des images du film, le spectacle qui s'offre à nos yeux ébahis contentera la grande majorité...
Vu hier soir. Décidément Takahata restera toujours un cran au dessus du génial Miyazaki... Il était difficile d'imaginer que le réalisateur parvienne à renouveler la claque de son grand chef d’œuvre Le Tombeau des lucioles, et pourtant...
J'ai donc encore du mal à croire ce que j'ai vu hier soir... L'un des plus beaux films toutes époques confondues... Succession de séquences visuellement, narrativement et musicalement prodigieuses, notamment celle de la "fuite" hors du palais véritablement époustouflante, il n'existe aucun mot juste pour décrire ce qu'on ressent à sa vision... J'en ai encore des frissons ...
Porteur d'un propos à forte connotation bouddhique et donc à portée universelle sur l'existence humaine et son infinie cruauté, voilà une œuvre déjà culte et intemporelle que je vais m'empresser de revoir dès que possible !
Quel plaisir de retrouver le grand Takahata, réalisateur du film d'animation le plus bouleversant du monde, le sublime "tombeau des lucioles". Le monsieur continue ici son exploration de l'animation, dans la lignée de "Mes voisins les Yamada", offrant un spectacle visuel sans précédent, d'une beauté renversante, tout en aquarelle et lignes ouvertes. Et comme toujours chez le réalisateur, c'est par l'animation que vient le plaisir, tant les mouvements des personnages sont soignés, leur conférant la vie, et faisant presque oublier qu'il s'agit d'animation. On est du coup extrêmement touché par ce conte, jamais ennuyeux malgré la longueur, plein de légèreté, de poésie et surtout d'humour, mais qui manque malheureusement sur la fin d'un peu de consistance. Mais si on fait l'impasse sur cette conclusion vraiment étrange qui gâche un peu la plaisir (quoique certains y trouveront surement leur compte
C'est une splendeur! Deux heures d'émerveillement et d'émotions pour finir, sur le générique de fin, avec LA chanson qui déchiquette menu-menu !... J'avais oublié un moment que l'auteur de cette merveille était le réalisateur du sublime "Tombeau des lucioles". Magnifique!
Deux nouveaux films du Studio Ghibli la même année, c'est un cadeau inespéré pour tous les fans de japanimation ! Une bonne nouvelle qui en cache une moins agréable puisque après les adieux à la réalisation d'Hayao Miyazaki avec Le Vent Se Lève en janvier, c'est au tour d'Isao Takahata de tirer sa révérence avec Le Conte De La Princesse Kaguya sur nos écrans cette semaine.
Un coupeur de bambou trouve dans une jeune pousse une toute petite princesse qui se transforme en bébé. La petite fille grandit plus vite que la normale aussi bien que le coupeur de bambou décide de partir en ville pour lui assurer une éducation digne d'une princesse. Rapidement la beauté et le caractère de la jeune fille suscite l'intérêt de tous les puissants jusqu'à l'Empereur en personne. Mais la princesse n'est pas du genre à se faire séduire facilement.
Quinze ans déjà que l'on attendait le retour d'Isao Takahata, réalisateur du cultissime Tombeau Des Lucioles. En 1999, il réalisait le film Mes Voisins les Yamada qui marquait un nouveau style pour le réalisateur qui avait souhaité garder le coté dessin très épuré du manga original. Si pour nous faire patienter nous avions pu découvrir en 2006 le film Pompoko datant de 1994 sur les grands écrans, l'attente fût longue pour revoir une oeuvre du co-fondateur du Studio Ghibli.
Pour son retour, Isao Takahata a choisi d'adapter Le Conte du Coupeur de Bambou, un histoire très connue au Japon qui a fait l'objet déjà de nombreuses adaptations sous toutes les formes depuis de nombreuses années. Pour garder un coté ancien à cette histoire, le réalisateur a opté pour un rendu graphique très proche de l'estampe japonaise. Il se démarque ainsi vraiment des autres œuvres du Studio Ghibli au style généralement reconnaissable entre tous.
C'est bouche bée que l'on va passer les 2h17 de ce long métrage tellement ce dessin animé est magnifique et poétique. Tout ce qu'on aime chez le Studio Ghibli est de retour dans ce nouveau long métrage, une animation incroyable malgré des graphismes volontairement épurés, une formidable bande son à nouveau signée par l'incontournable Joe Hisaichi, de l'humour, de l'enchantement et toujours la même poésie.
La Princesse Kaguya s'inscrit dans la lignée des jeunes héroïnes du Studio Ghibli. Une fille belle, courageuse et sure d'elle comme cela est quasiment toujours le cas dans les films issus de l'imagination d'Hayao Miyazaki. Des valeurs que même Disney et Pixar ont repiqués récemment avec Rebelle et La Reine Des Neiges dont les jeunes héroïnes partagent le même caractère que cette petite princesse. Impossible de ne pas craquer pour elle de sa première apparition à la dernière.
A 78 ans, Isao Takahata prouve encore que l'animation traditionnelle n'a pas dit son dernier mot. Le Conte De La Princesse Kaguya est une véritable leçon qui nous fait espérer que le réalisateur pourra transmettre son incroyable savoir faire aux héritiers du Studio Ghibli pour continuer à nous enchanter encore de nombreuses années.
Avec ce Conte De La Princesse Kaguya, Isao Takahata compense la petite déception du dernier Miyazaki un brin trop sérieux avec une nouvelle oeuvre qui va devenir très rapidement un nouveau grand classique à ranger à coté du Tombeau Des Lucioles. Nous avons certainement affaire ici au meilleur film d'animation de cette année et il sera sincèrement difficile de faire mieux.
la beauté du sens et de l'image. Une grande sobriété habite ce film. Elle ne fait que renforcer la puissance des messages qu'il véhicule. Définitivement je suis fan de la culture japonaise du film d'animation d'auteur.
A près de 80 ans, l'un des fondateurs des studios Ghibli (avec Hayao Miyazaki), le grand Isao Takahata (Le tombeau des lucioles, Pompoko, Mes voisins les Yamada..) est de retour avec le sublime "Le conte de la princesse Kaguya", un magnifique conte philosophique alliant esthétisme et poésie. L'histoire, avec des thématiques aussi diverses que la famille, l’amour, les traditions nippones.., est très touchante. Les dessins (de type aquarelle) sont superbes. On ne voit pas les 2h17 passer. On est littéralement "absorbé" par ce que l'on voit et ce que l'on entend. Un nouveau chef-d'oeuvre signé Ghibli.
Après le départ d’Hayao Miyazaki des studios d’animation Ghibli, le flambeau a été reprit par une relève plus que prometteuse avec les réalisateurs suivant : Mamoru Hosoda, Makoto Shinkai, Hiromasa Yonebayashi ou encore Isao Takahata dont son dernier film est sorti très récemment, à savoir « Le conte de la princesse Kaguya », mais je ne m’attendais vraiment pas à voir une œuvre doté d’une telle poésie, d’un lyrisme et d’émotion pure comme celle-là. Je ne connaissais pas le conte japonais avant de voir ce film et à vrai dire je n’étais pas très optimiste à l’idée d’aller voir mon second film d’Isao Takahata puisque « Le tombeau des lucioles » ne m’avait pas séduit malgré un propos puissant et que le dernier film de Miyazaki m’avait terriblement ennuyé dû au fait qu’on n’était plus dans un monde fantastique mais dans un contexte bien plus ancrée à notre réalité.
Mais le découvrir dans un film plein de subtilité, de délicatesse et de sentiments purs comme celui là m’a bercé et transporté à travers une histoire rempli de joie, de rire, de drame et de philosophie. Voire un film d’animation en aquarelle dans la pure tradition japonaise était une expérience inédite puisque c’était le tout premier film que je voyais avec ce style d’animation. Et franchement, je n’ais aucun mot précis pour dire à quel point cette animation était belle, les traits sont justes, les personnages principaux facilement reconnaissables malgré un petit manque de détail pour ceux qui sont plus secondaires, les mouvements de leurs corps et les expressions de leurs visages étaient représenté avec une telle justesse et une telle profondeur, les émotions éprouvés par chaque personnage étaient retranscrites de main de maître à l’écran. La scène la plus poétique est celle ou spoiler: Kaguya et Sutermaru à qui Donald Reignoux prête sa voix (après Harold dans « Dragons 2 », Andrew Garfied dans « The Amazing Spiderman » et Kristoff dans « La Reine des Neiges », il continue encore sur sa bonne lancée de doublage), s’envolent main dans la main à travers les nuages, au dessus- de la terre nous montrant une des romance les plus pures et les plus tendres entre deux amis d’enfance , et la plus frappante et la plus prenante de tous spoiler: est la figue imaginaire de Kaguya ou l’on voit ses toiles s’envoler au ciel lorsqu’elle s’enfuit du palais royal, les effets des traits et les changements d’environnement ont le souci du détail et défilent à une vitesse bien calculé pour qu’on comprenne ou se rend la princesse durant cette fugue imaginaire .
La princesse Kaguya, magnifiquement doublée en version française par Claire Baradat, est un personnage fascinant auquel on finit par s’attacher en suivant ses moments de joie comme ses malheurs et ses moments dé détresse. Elle représentera un bon modèle à suivre pour l’enfant, elle démontre à travers ses choix et ses actes que le bonheur n’est pas une voie tracée dés la naissance comme le pense son père adoptif le coupeur de Bambou croyant aux signes du Seigneur lorsqu’elle leur a été envoyé mais qu’il faut le trouver par soi-même en faisant face aux épreuves que la vie nous impose. Elle nous apprend aussi à accepter les coutumes sans pour autant s’y soumettre entièrement et en nous montrant qu’il est possible de trouver des solutions à un problème ressortant de ce système conventionnel, le meilleur exemple que j’ais en tête spoiler: est le défi qu’a imposé Kaguya aux 5 nobles qui lui demandaient sa main en leur demandant de prouver leur amour en lui apportant chacun le trésor légendaire japonais auquel ils ont comparé la princesse. C’est un peu sa façon de dire qu’elle ne veut pas épouser un homme qu’elle n’a jamais rencontré ou connu auparavant , et c’est une manière intelligente mais aussi amusante de se libérer d’un conformisme auquel elle ne veut pas se soumettre. Durant tout le film, on la suit et on veut connaître ses malheurs comme ses joies, à tel point qu'on arrive même à verser quelques larmes durant ses chagrin, spoiler: notamment lorsqu'on apprend d'ou elle vient réellement et qu'elle est destinée à revenir sur la lune en laissant son père et sa mère derrière elle .
Mais que serais un grand film des studios Ghibli sans un compositeur de grand nom à qui l’on doit la bande-son de « Princesse Mononoké », « Nausicäa de la vallée du vent » ou encore « Le vent se lève » ? J’ais nommé Joe Hisaishi qui a, une fois de plus, sorti une nouvelle composition qui se révèle très douce à l’oreille et accompagnant avec douceur et alchimie l’univers dans lequel évolue Kaguya. D’ailleurs j’ais presque honte de ne pas avoir fait de critique plus tôt sur un film des studios Ghibli puisque ce compositeur est à l’œuvre de nombreux chef d’œuvres de ce studio, et étant un fan d’Hayao Miyazaki il serait temps que je m’y mette un jour.
Le seul reproche que je pourrais faire à ce film ce sont ses nombreuses longueurs durant la première demi-heure du film qui m’avait rendu hasardeux pour la suite, mais une fois cette première demi-heure passée, on découvre une histoire riche nous permettant de découvrir et d’en apprendre plus sur la culture japonaise et sur ses coutumes, les fleurs de cerisiers en sont un bon exemple d’ailleurs et les dessins représentant les champs, la ville et les coutumes locaux font honneur à cette culture asiatique, et ça change largement des blockbusters à gros budget sans intelligence existant uniquement pour divertir sans proposer quelque chose derrière tout ça.
Pour conclure, ce nouveau chef d’œuvre que nous offrent les studios Ghibli est une fable plein de pureté et d’émotion qui ravira petit et grand, et offrira un moment de pure poésie et de lyrisme en faisant découvrir un des plus beaux conte japonais dans la plus traditionnel de leur culture, et je le classe sans problème dans mon top 5 de mes films préférés de 2014 avec "Jersey Boys" et "Dragons 2".
Ce Ghibli a le mérite d'avoir une animation et un style graphique unique ! Il en résulte un très bon film, mais un film au rythme mal géré, et surtout, un film bien trop long. L'histoire est le meilleur atout du film, on est plongé dans cet univers japonais, plein de coutumes et de règles. La tradition pure ! Le film raconte la vie de Kaguya, de sa naissance à sa vie de Princesse. C'est très réaliste, et très beau. Les musiques sont superbes aussi, et le doublage réussi, surtout celui de Kaguya qui est PARFAIT !
Les plus gros points noirs : 1) Les chansons ont été doublé en français, alors que c'est un style de musique typiquement japonais. C'est surement pour aider à conquérir un public jeune, mais pour moi, ce film est un dessin animé pour adulte ! Donc mauvais choix. 2) Le film est très long, car le rythme est lent ! Il se passe des choses, mais c'est lent ! J'ai l'impression d'être resté 2 jours dans la salle de cinéma.
Bref, pour résumer : Un film magnifique, qui enchante, dépayse, mais un peu long et qui s'adresse plus aux adultes et passionnés d'animation ou du Japon.