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Un visiteur
4,5
Publiée le 26 décembre 2019
J'ai une seule critique : c'est un peu long, la dernière demi-heure se passant avec des gamins qui courent entre les fauteuils de la salle de cinéma. Dans quelques années les mêmes auront assez de bouteille pour apprécier ce film qui vaut avant tout pour son esthétique à couper le souffle, mélange d'aquarelles délicates et de traits à la craie grasse. Il plaira à tous les amoureux des jolies choses, quel que soit le domaine.
Un film vraiment beau à même titre que les style graphique la musique et l'histoire, une pure merveille autant pour les petits que les grands. Si vous ne l'avez pas vu je vous le conseille et j'espère que vous l'aimerez autant que je l'aime.
Sans doute un des plus beaux films d'animation qui puisse être donné de voir. Sans doute nos esprits occidentaux ne captent pas tous les enjeux de ce qui se joue entre les personnages. Mais quel régal. De vrais moments de Grace.
Coup de crayon tres suggestif, scenario a plusieurs niveaux, plutot pour sentimentaux et/ ou artistes. Et references culturelles pour les fans du Japon. ma fille de 10 a bien aimé et tenu les 2h14, meme si elle aurait préféré une fin moins triste. A voir en bonne forme pour bien profiter de tous les aspects du film. Pour se defouler, preferer un bon film americain
Le dessin est un peu surprenant, les couleurs parfois trop fades pour un regard habitué à Miyazaky mais donne lieu à des scènes magnifiques : course dans les champs, fleurs à l'aquarelle... Ces scènes émergent d'un film globalement un peu long et même soporifique. A voir dans une salle climatisée.
Le conte de la princesse Kaguya est le dernier film d'un des pionniers de Ghibli, Takahata a qui l'on doit le superbe tombeau des lucioles. Un deuxième départ tragique après celui de Miyazaki pour un film qui, à l'instar du Vent se lève, est traversé par une profonde mélancolie. Cette histoire d'une princesse découverte dans un bambou est une œuvre d'une grande poésie, pleine de sentiments et d'humour mais aussi profondément tragique. La beauté de l'animation (sublimes aquarelles), les décors magnifiques (les paysages sont à couper le souffle) ne font que rehausser la délicatesse de l'histoire. Ce récit d'apprentissage à la vie d'une jeune enfant qui n'aurait jamais du venir sur terre est traversé par des moments de grâce et finit par émouvoir lors d'un final mélodramatique poignant ou l'on retrouve la patte de l'auteur du tombeau des lucioles. On ressort ému de ce film profond qui questionne aussi bien la famille que certaines croyances religieuses (shintoisme notamment). Avec ce conte de la princesse Kahuya, Takahata livre une œuvre testamentaire ou l'appel de la jeune fille appelée à quitter les siens ne peut que renvoyer à l'adieu du réalisateur au septième art . A voir sans aucun doute, ces 2h17 malgré un rythme assez lent ne sont jamais ennuyeuses!
Après Le Vent Se Lève du fameux studio Ghibli, dernier dessin animé de Miyazaki, c'est maintenant au tour du Conte De La Princesse Kaguya d'être diffusé en cette période estivale. Encore une fois, c'est un véritable ovni cinématographique, racontant alors l'histoire d'un coupeur de bambous qui découvre la naissance d'une petite princesse tout droit sortie d'une de ces branches, grandissant à la vitesse d'un bambou. Après une enfance rapide, ce paysan trouve également beaucoup d'or et des draps pour faire vivre convenablement cette princesse. Et l'intrigue principal commence lorsque cette famille part vivre en ville comme des nobles. Réputé pour sa beauté, la princesse attire tous les hommes et leur fait faire tout et n'importe quoi, leur obligeant même à mentir, dénonçant l'envie paresseuse des hommes ainsi que leur cupidité, leur idiotie ainsi que les tromperies qu'ils ont accomplis. Par ailleurs, cette princesse, libre de toute chose, apprend à apprivoiser son conditionnement forcé à la ville et au mariage plutôt qu'aux vertes prairies fleurissantes, à cause de son père, aveuglé par tant de prestige et de richesse. Et c'est ce qui fait en quelque sorte la faiblesse du film car il en devient prévisible par le thème qu'il traite, et déjà bien traité avant lui, le rendant alors plus lent alors qu'il possède une durée assez longue. Mais qu'on se rassure, le dessin est fabuleux et nous gratifie de magnifiques couleurs et plans notamment de jolis travelling dans cette bambouseraie au vert éclatant. Il n'est pas non plus exempt de poésie nous rendant tout d'un coup sensible et fragile aux différentes choses de la vie qui peuvent nous entourer d'autant plus que la musique permet de renforcer cet effet. Le Conte De La Princesse Kaguya est, comme son nom l'indique, un magnifique conte rempli de couleurs et de beauté mais possédant quelques failles dans sa trame narrative, échappant de peu au titre de chef d'œuvre. Le retour à la réalité fait quand même assez mal.
Près de quinze ans après Mes Voisins les Yamada, le vétéran Isao Takahata revient avec ce long-métrage d'animation annoncé comme son dernier. Il tire sa révérence dans la foulée de Miyazaki (Le Vent se lève, 2013), cofondateur avec lui-même des célèbres studios Ghibli qui devraient, eux aussi, au moins partiellement, baisser le rideau. C'est un peu triste. Mais les deux maîtres de l'animation japonaise ont su finir en beauté. Dans des styles très différents. Ligne claire et couleurs vives pour Miyazaki. Crayonné délicat et teintes pastel pour Takahata. Par son côté "artisanal", loin des sophistications parfois un peu lisses de la production contemporaine, Le Conte de la princesse Kaguya opère un retour aux sources du dessin animé. Il en jaillit une fraîcheur, une impulsivité, une poésie qui font le charme de cette histoire tendre et cruelle à la fois, drôle et émouvante, adaptation d'un conte classique de la littérature orale nippone (Le Conte du coupeur de bambou). C'est une ode à la vie simple, en communion avec la nature. C'est aussi une remise en cause assez subversive de l'ordre social établi, des us et coutumes ancestraux du Japon, d'une forme d'arrivisme, du pouvoir de l'argent... On se laisse bercer mais également surprendre par quelques fulgurances stylistiques, notamment lors d'une scène de course folle et rageuse, véritable explosion de traits et de couleurs, à laquelle le crayonné donne une puissance inédite. Dommage qu'il n'y ait pas plus de scènes de cette nature. Dommage aussi que le récit soit un peu long (2 h 15). Mais l'ensemble est vraiment très beau.
Un chef d'œuvre de poésie et d'humilité. Une représentation traditionnelle du Japon que l'on connaît peu en Occident. Des dessins merveilleux, des musiques qui nous transportent. Takahata tire sa révérence en apothéose.
Mignon tout plein d’un point de vue purement formel, ce Conte de la Princesse Kaguya ne m’a pourtant jamais vraiment ému. L’histoire est jolie mais j’ai eu du mal à vraiment y accrocher et la fin a fini de m’achever… Cela reste malgré tout une petite merveille visuelle, mais pas grand-chose de plus.