Chronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2022/11/07/the-greatest-showman/
Extrait :
Petit film musical, inspiré d’événements réels, mais évidemment, comme tout adaptation, tout ne suit pas l’histoire à 100% ou le caractère des personnages. Une fois qu’on sait ça, il ne reste plus qu’à profiter du film et de ses belles chansons et voix. La preuve en est, la presse à pas vraiment aimé, mais le public oui ! Et je fais partie de ceux qui ont bien aimé, même si c’est surtout pour les chansons.
Il y a des films qui nous marquerons pour toute une vie, pour des raisons différentes, joyeuses ou non. A mes yeux, The Greatest Showman en fait partie. On pourrait le sous estimé avec son casting très clinquant aux premiers abords, mais vient ensuite les surprises, par exemple, le fait que Hugh Jackman sait chanté, je l’ignorais totalement. Sa voix ne vole certes pas très haut par rapport aux autres membres du casting, mais on sent qu’il se démène et surtout prend beaucoup de plaisir dans ce rôle sans griffe. Et pourtant son rôle fait partie des points négatifs pour certains, car il ne respecte au pied de la lettre le vrai caractère de P.T. Barnum qui était clairement une personne détestable (et quand on voit son vrai visage, on peut dire qu’il le porte sur lui ahem). Ainsi, il est rendu un peu plus sympa pour les yeux du public, pour mettre en avant la création d’un cirque, mais aussi la différence. Pour ma part, j’aime bien le jeu d’acteur, mais pas du tout le personnage, même s’il a été amélioré et rendu plus humain, il a fait l’erreur à ne pas commettre et celle-ci est suffisante pour ne plus l’apprécier. Surtout qu’on a largement le choix pour ce concentrer sur d’autres personnages.
Il faut savoir que Barnum est né en 1810, et qu’il ne fonde le cirque que 61 ans plus tard. Il commence avec son idée de montrer des curiosités (personnes différentes) dès ses 25 ans, et l’immeuble présent dans le film sera acquis en 1841. La temporalité et certains événements sont donc clairement changés pour le scénario du film. Autre élément à savoir, l’abolition de l’esclavage a lieu seulement en 1865, il n’y avait donc pas vraiment de problème éthique à cette époque, et ce, sûrement même après l’abolition. Pas de racisme ou autre donc, des êtres à peine considéré comme humain à qui on a vendu du rêve pour se faire de l’argent sur leur dos. C’est ce que j’ai compris du film, malgré toute ses paillettes pour faire penser à autre chose. Heureusement, Barnum est parfois laissé de côté au profit d’autres personnages notamment pour le duo Phillip Carlyle (Zac Efron) et Anne Wheeler (Zendaya) dont l’histoire d’amour est bien plus touchante que celle du protagoniste.
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