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inspecteur morvandieu
35 abonnés
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3,0
Publiée le 5 novembre 2024
C'est sans doute la première fois qu'Hitchcock associe ostensiblement des faits sanglants au suspense d'un de ses films. Ces effets sanguinolents, aujourd'hui très anodins, confèrent au polar l'aspect plus macabre du film d'épouvante. Bien que les ressorts de ce film emblématique du cinéaste soient désormais sans surprise, il reste toutefois la construction exemplaire du récit. L'originalité du film relève de cette combinaison si hitchcockienne à base de suspense policier et de psychiatrie, pour laquelle le réalisateur démontre une estimable rigueur et sa science du détail. spoiler: La schizophrénie criminelle de Norman Bates -le personnage les plus célèbre d'Hitchcock?- et la promiscuité ténébreuse entre un motel et la maison familiale, comme hantée, constituent bien évidemment l'essentiel du climat inquiétant du film, occultant, d'une certaine façon, l'intrigue policière. Quoiqu'il en soit, il est permis de préférer -c'est mon cas- à cette exacerbation de l'intensité dramatique par la violence, le classicisme des énigmes comme "Soupçons" ou "Le crime était presque parfait".
J’ai rarement passé un moment aussi intense devant un film Le travail du suspense est exceptionnel, et que dire de la réalisation, du twist, des acteurs, de la musique…
Contrairement à d’autres “monuments du cinéma”, Psychose n’est pas culte pour rien : c’est un chef-d’œuvre. Il doit absolument être vu par les gens de ma génération (années 2000). Car malgré ses 65 ans et son noir et blanc Paychose semble intemporel
Considéré par certains comme le doyen des films d'horreur , je me devais de le voir . Alors quel regard avoir en 2024 sur un film de 1960 ? Et bien , pas mal quand même . D'abord parce que c'est du Hitchcock ; qui prend soin à développer ces personnages et son histoire . Ensuite parce que j'ai trouvé le jeu des acteurs pas si vieillot , surtout Anthony Perkins . Alors il y a quelques longueurs et certains effets qui ont dû terroriser les spectateurs à l'époque prêtent à sourire aujourd'hui , mais dans l'ensemble , c'est largement regardable .
Un film culte, et magistral par sa maîtrise de la mise-en-scène du réalisateur le plus prolifique dans le suspense (Le maître du suspense), Une photographie très bien réalisée et une intrigue très bien ficelé qui pour l’époque devait être révolutionnaire et qui maintenant a été copiée comme la fameuse scène de la douche plagiée mais jamais égalée. Janet Leigh est très convaincante et l’interprétation du personnage troublé de Norman Bates par Anthony Perkins est plus que convaincante.
Pur chef-d'œuvre cinématographique 😍. C'est un de mes films préférés. Le scénario est bien ficelé et ce film est la représentation même de l'horreur psychologique et physique. Le suspense s'installe rapidement, et s'intensifie davantage avec la réalisation et la magnifique musique signée Herrmann. Le film est très bien rythmé et encore en le voyant aujourd'hui, j'ai toujours cette impression de faire partie du casting au point d'en ressentir ce sentiment d'oppression. Et rien que pour ça, ce film est unique en son genre. On pourrait aussi y voir une certaine Providence en ce qui concerne le sort de Marion Crane. Le casting est grandiose, avec un Anthony Perkins absolument bluffant dans son rôle de Norman Bates et une Janet Leigh aussi belle que talentueuse. On notera aussi le petit clin d'œil à la fille d'Alfred Hitchcock, Patricia Hitchcock qui joue Caroline 🎃🔪
Le grand Hitchcock signe l'un des meilleurs films d'horreur du cinéma, et sûrement son film le plus connu : Psychose. Sa maîtrise de la mise en scène instille d'abord le doute. En mettant en lumière la culpabilité que ressent Marion à fuir avec les 40 000 $ d'un autre, Hitchcock fait planer un malaise, annonciateur d'une suite semée d'embûches.
Le sentiment d'étrangeté est maintenu par l'usage de décor lugubre, la nuit. Une silhouette passe à la fenêtre du manoir Bates. Norman, teneur du motel, semble à la fois aimable et louche. Son faux calme cache une anxiété, laquelle suinte à travers le plan génial où un hiboux empaillé occupe la moitié de l'écran, alors que Norman partage sa passion peu commune pour la taxidermie d'oiseaux.
Où Hitchcock va plus loin, c'est qu'il ne rechigne pas à faire mourir sa protagoniste – dans une scène culte, sobrement exécutée, mémorable pour son effet de surprise et sa musique stridente. La crainte est produite par l'ambiguïté de Norman, dont on peine à savoir s'il est complice ou victime collatérale des crimes.
Le premier visionnage de Psychose est percutant, mais son revisionnage, s'il perd son retournement de situation, conserve une atmosphère funeste et pénétrante.
*Psychose* est sans doute l'un des films les plus emblématiques de l'histoire du cinéma, mais après l'avoir enfin vu, je suis partagé. Le scénario est indéniablement bien construit, jouant habilement avec le suspense et les attentes du spectateur. Anthony Perkins brille dans le rôle de Norman Bates, incarnant avec une inquiétante ambiguïté un personnage complexe qui fascine autant qu'il effraie. Sa performance est l'un des points forts du film. Cependant, j'ai été un peu déstabilisé par le côté théâtral de l'ensemble. Les dialogues, les décors et certaines mises en scène semblent parfois exagérés, presque trop stylisés, ce qui m'a sorti de l'histoire à quelques reprises. Cette théâtralité, bien que typique de l'époque, donne un certain cachet au film, mais peut aussi créer une distance émotionnelle avec le spectateur moderne. En somme, *Psychose* reste un excellent film, mais il ne m'a pas complètement convaincu comme chef-d'œuvre. Malgré cela, il est difficile de nier l'impact qu'il a eu sur le genre du thriller et du cinéma en général.
Un film palpitant ou le suspens est toujours au rendez vous. Un classique indémodable mais dont les effets spéciaux ont un peu vieillis. Je recommande.
Alfred Hitchcock réalise une leçon de cinéma magistrale avec cette première adaptation du roman éponyme, que son auteur Robert Bloch publia en 1959.
Pas un seul plan n’est pas finement travaillé, tant au niveau du script, que des mouvements de caméra et du montage.
Anthony Perkins se sublime dans le spoiler: double rôle de Norman Bates spoiler: et de sa défunte mère, qui est devenue une personnalité alternative .
Ses partenaires, notamment Janet Leigh dans le rôle de Marion Crane et Vera Miles dans celui de Lila Crane, excellent également dans leurs rôles respectifs.
La spoiler: puissante bande originale composée par Bernard Herrmann spoiler: suit l’angoisse des protagonistes à mesure qu’ils s’enfoncent dans le mystère du Motel Bates, et devient aussi tranchante qu’une lame lors des scènes de meurtre .
« spoiler: Norman Bates n'existe plus. Il n’existait qu’à moitié, au début. Et maintenant, l’autre moitié a pris le dessus. Probablement pour toujours. » ~ Dr Fred Richman
Je sais pas comment le dire autrement ce film m'a tout simplement marché je pense que c'est l'un de mes films préférés j'arrive vraiment pas à lui trouver des défauts le suspense est magnifiquement bien maîtriser , la scène de la douche est incroyable , et la scène de fin avec l'incroyable personnage de Norman Bates est effrayante .
Un film incontournable avec une musique hyper anxiogène de Bernard Hermann, des protagonistes à qui il arrive des choses jamais vues jusqu'alors, une bâtisse plus qu'angoissante, des scènes cultes (cf. celle de la douche ou encore celle de la cave), la découverte d'un acteur incroyable qui restera Norman Bates à jamais et surtout, une des plus incroyables fins du septième art ! Un chef-d'œuvre du genre !
Critique brève, tout ayant déjà été dit sur ce film hors du commun, ainsi que sur la prestation d'Anthony Perkins. Car les deux sont totalement indissociables. Est-il en effet possible d'imaginer (ne fût-ce qu'un instant) "Psychose" sans sa présence dans le rôle de Norman Bates ? Avec ce mélange de délicatesse et de folie, de charme et de bizarrerie que lui seul pouvait incarner, il réussit l'exploit de rendre émouvant, presque sympathique, un tueur en série (même aux yeux du spectateur ignorant tout des sévices que ce personnage a endurés dans son enfance). Sa géniale interprétation constitue en soi un moment unique du 7ème art. Sans Anthony Perkins, "Psychose" aurait sans doute été une brillante réussite mais pas le fascinant chef-d'œuvre qu'il restera à jamais.
Malheureusement, le film d'Hitchcock n'a pu échapper à cette aberrante pratique hollywoodienne consistant à exploiter un filon jusqu'à la corde dans un but purement commercial : aussi le public a-t-il eu droit à plusieurs suites n'ayant pour effet que de dénaturer l'oeuvre initiale. Le mieux est de les oublier ou de les ignorer. Il n'existe qu'un seul authentique "Psychose" : celui de 1960.