Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 680 abonnés
12 411 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 19 juin 2015
Ce n'est pas la première fois que William Friedkin signe un film controversè avec une interdiction aux moins de 17 ans lors de sa sortie aux U.S.A! Pour le meilleur, cela donne "Cruising" dans lequel un flic enquête dans le milieu « underground » new-yorkais sur des meurtres d'homosexuels! Mal compris par la critique, le film est vaguement basè sur le roman du même nom, celui d'un tueur en sèrie ciblant les homosexuels, en particulier ceux qui sont associès avec le cuir sur scène! Maître du rythme jusqu'à ses infimes fractions, le rèalisateur de "To Live and Die in L.A." filme avec cruditè l'èvolution psychologique de Al Pacino et installe le malaise dans la partie ouest de Greenwich Village! Et si vous vous sentez le besoin de dire que "Cruising" n'a rien d'exceptionnel, je vous prierais de sortir au plus vite! C'en serait trop pour mes chastes oreilles car ce film de Friedkin est bel et bien une rèussite exemplaire qui s'affirme haut la main comme l'un des meilleurs de son auteur! Pas la peine de tirer sur l'ambulance : la sincèritè du rèal est èvidemment totale et la descente aux enfers de Pacino mèrite au moins d'être saluèe! Ne serait-ce que pour la scène hallucinante de la danse avec une accèlèration progressive de l'acteur! Le rèsultat, devenu essentiel avec les annèes, est une oeuvre perturbante dans tous les sens du terme, portèe par une photo aux teintes bleues fasbinderiennes qui vous collera longtemps à la peau...
Mis à part l’enquête policière qui est très superficielle et qui intéresse très peu William Friedkin de son propre aveu, Cruising est un pur chef d’œuvre du cinéma particulièrement glauque et malsain dans lequel le cinéaste le plus nihiliste d’Hollywood s’amuse une fois de plus à explorer la mince frontière entre le bien et le mal avec tout l’immense talent qu’on lui connaît pour aboutir à un final admirable aussi ambigu qu’anti-commercial. A l’aide d’un Al Pacino au sommet de son art (cet idiot renie le film), d’images marquantes et soignées, d’un scénario psychologiquement très subtil et d’une utilisation remarquable de la musique, William Friedkin signe son plus grand film, à savoir une œuvre immense et incontournable qui restera à jamais une date dans l’histoire du septième art. A quand la version longue ???
Un des meilleurs Friedkin avec "L'exorciste", "French connection" et "Le convoi de la peur", mais aussi un film très sous-estimé et mal aim, en partie à cause de son sujet sulfureux et à cause du scandale qu'il provoqua. Al Pacino est excellent, et le filmn envoûtant. Mais assez malsain, aussi, et rebutant pour certains. A voir.
Les meilleurs polars, que ce soit en bouquins ou en films sont toujours ceux qui parlent des côtés les plus sombres de l'âme humaine et de leurs ramifications psychologiques et physiques. En ce sens, "Cruising" est un modèle du genre, à la limite du chef-d'oeuvre. Sans parler de la BO absolument somptueuse qui mérite à elle seule le détour. Ce film remastérisé en 2007 (en attendant une hypothétique version originale) est incontournable dans la collection de tout cinéphile qui se respecte...
Plongée âpre et glauque dans le milieu gay underground, "La chasse" se concentre plus sur son atmosphère et le milieu qu'il dépeint plutôt que sur l'intrigue. Friedkin s'en sort à merveille pour dépeindre ce milieu et instaure un vrai sentiment de malaise. Et Al Pacino y est troublant.
Bizarre, déroutant, dérangeant, voila des mots qui conviennent parfaitement à "La chasse". Mais comment arriver à un autre résultat avec une histoire pareille. C'est un Al Pacino au jeu minimaliste que l'on suit dans les boîtes gay sado-maso ou il traque un tueur aux pratiques douteuses. Ambiance, ambiance. Comme le laisse présager le scénario, le film est sombre, trés sombre, les 3/4 du film se passant de nuit dans les boîtes SM ou régne une ambiance glauque à souhait. On en vient à se demander si le soleil existe encore. Alors avouons-le, il faut du talent pour créer un aussi grand sentiment de claustrophobie chez le spectateur et il en faut aussi pour montrer les doutes qui assaillent le héros. Qui mieux que William Friedkin, réalisateur du terrifiant "L'exorciste", et Al Pacino, pro des rôles ambïgus, pouvaient nous faire ressentir cette peur, se sentiment de violence présent dans tout le film. Il faut saluer en particulier Pacino qui n'a pas peur de jouer un homme visiblement destabilisé par les gens qu'il rencontre et qui en vient à douter de son orientation sexuelle. Et il nous fait comprendre tout ça sans dire un mot sur le sujet. Chapeau ! Mais le film laisse une impression d'inachevé, comme s'il avait été baclé ou qu'on avait coupé des scénes importantes. Le passage entre les scénes de nuit dans les bars et les scénes de jours, ou le héros retrouve un semblant de vie normale est trop brutal, au point qu'on croirait voir deux films différents. C'est dommage !
William Friedkin nous emmène dans les milieux hard et SM gay de New-York pour nous faire suivre l'enquête d'un jeune policier hétérosexuel suite à une affaire de meurtres. Le milieu SM est retranscrit de manière quasi-documentaire, Friedkin ne juge pas (et évite de tomber dans les caricatures, il ne faut pas oublier que c'est avant tout le milieu SM qu'il filme) et c'est une exploration de la nature humaine et de ses pulsions ambigu et malsaine. Mais "Cruising" c'est surtout une enquête efficace, ambiguë et bien foutu, où l'on va découvrir les failles d'un policier avec une atmosphère tendu, sombre et parfois claustrophobe et plutôt bien mis en scène dans l'ensemble. C'est bien écrit, que ce soit le scénario, les personnages ou les dialogues et la fin est particulièrement réussie. Les interprétations sont excellente et plus particulièrement Al Pacino dont les côtés complexe et ambigu de son personnage sont bien retranscrit. Un bon film, parfois choquant (on comprend toutes ses interdictions de l'époque) mais surtout bien foutu, tendu et efficace.
Cruising, avec Al Pacino en tête d'affiche et j'ai cru reconnaitre d'autres acteurs que j'aime bien genre l'inspecteur (ou commissaire) de Police qui fait la gueule, le mec qui joue dans Bring me the head of Alfredo Garcia tantôt un "client" des boites S&M de New York tantôt un flic en uniforme. J'ai entendu dire que le film qui à l'origine devait durée 2h20, bah a été réduit à 1h38 ! C'est quand même vachement pesant quand on sait par la suite que le film n'est pas super cohérent dans la narration. Deuxième visionnage et toujours dans le flou... Une critique de cinéma dit que l'assassin présumé est en fait plusieurs tueurs, mais je comprends pas pourquoi la comptine est chantée par "des" tueurs" alors qu'ils sont pas censés se connaitre ! Le plus génant dans Cruising c'est son rythme et aussi la 2 ème partie à peine compréhensible, ça commence bien attrayant et crado aussi, mais après ça patauge dans ce que j'ai envie d'appeler de la reflexion à deux balles. Mais c'est vrai que Al Pacino est super dedans.
Al Pacino,lui-mème,a fait des coquilles durant sa longue et fructueuse carrière.Celle-ci en est une belle.Pas étonnant qu'il renie ce film aujourd'hui.William Friedkin,tout auréolé du succès de "L'exorciste", a joué la facilité avec ce "Cruising".Bètement racoleur,il s'agit d'une plongée sordide dans l'univers gay sado-masochiste à New York en 1980, plus que d'une enquète policière sur un sérial-killer.Les clichés s'entassent,les images chocs suggérées,et la communauté homosexuelle ne sort pas grandie,c'est le moins que l'on puisse dire.Prise de position discutable donc.Sans parler que le film a été massacré au montage à cause de la censure,et il n' y a aucune cohérence à l'ensemble.On comprends que ce jeune flic refoule sa vraie nature: on ne sait pas s'il s'agit de pulsions de meurtre ou de son coming-out.Quoi qu'il en soit,Cruising apparait des plus antipathiques.
Apparemment critiqué à sa sortie pour soi disante homophobie ( le milieu gay Sm est dépeint comme grand consommateur de sexe) le film reste plutôt sage , le tueur n'est pas assez effrayant , il manque aussi de la psychologie au héros ( Pacino) afin de créer une réelle tension qui aurait pu alors donner à la fin une force ambigue apparemment voule par le scenariste...
Sans doute le meilleur film de Friedkin et le meilleur film jamais réalisé sur le milieu Sado-Maso gay. La controverse énorme autour de « Cruising » pendant et après le tournage tient en trois mots : ignorance, amalgame, et conformisme. En effet, beaucoup de spectateurs ignorants du milieu S.M. New-Yorkais ont considéré les scènes de bar comme outrancières et voyeuristes. Or, les clients ayant accepté d’être figurants, les journalistes ayant écrit sur le sujet, les techniciens et les acteurs du film ayant fréquenté les lieux en guise de « homework », tous, disent la même chose : sans doute visuellement crûe, la peinture de Friedkin était parfaitement objective. L’amalgame commis par de nombreuses personnes vient du fait qu’elles ont vu un dénigrement de la communauté gay là où il n’y avait qu’une enquête policière sur des crimes sordides commis dans un certain milieu gay. Sur la dernière version Dvd de « La Chasse », on trouve d’ailleurs de nombreux témoignages de consultants et de conseillers techniques du film qui révèlent le réalisme de l’intrigue dans ses moindres détails. Le malaise que procure le dénouement du film vient de ce que beaucoup de gens s’attendent à ce que toute intrigue de thriller finisse par révéler l’identité et les mobiles de l’assassin. Or, Friedkin nous apporte une résolution « officielle » de l’enquête tout en s’étant évertué de user d’indices, et d’images subliminales insinuant que l’enquête est loin d’être résolue. Qu’il n’y aurait peut être pas eu UN mais DES assassins, aux motifs différents. Le fait que l’acteur qui tue ressemble à celui qui est tué, le regard intrigué d’Al Pacino se regardant dans le miroir, la fascination des accessoires masculins S.M. sur seule la femme de l’histoire, révèlent la puissante et dramatique capacité transformatrice des choses sur les êtres. Et la lente barge passant symboliquement devant l’écran, semble nous dire « ainsi va la vie ». Autant de conclusions qui dérangent les esprits conformistes.
L'enquête de l'inspecteur Burns dans les milieux gays SM de NY n'est pas des plus passionnantes. Quelle est exactement la thématique du film. Le flic doute lui-même de son identité sexuelle ? Ce n'est pas très clair, et la fin est décevante, tellement elle est peu explicite. On ne sait pas qui a tué la dernière victime, y-a-t-il plusieurs tueurs ? Frustrant, même si on comprend que l'enquête n'est qu'accessoire dans le film. Il y a quelques scènes plutôt crues suggérant des pratiques gay SM, ce qui a dû choquer à l'époque, mais le film est aussi ennuyeux que l'exorciste. De plus, l'homme arrêté à la fin n'est pas le tueur du début; autre métaphore sur le thème de l'identité, ou la suspicion de plusieurs tueurs suggère-t-elle une violence qu'on ne saurait jamais endiguer ? Y-a-t-il aussi une satire sur la police ? Les deux flics corrompus du début et les violences policières tendent vers ce sens. Trop subtil pour moi car pas assez démonstratif, et puis, c'est d'un ennui! Sur le thème de la crise d'identité touchant un policier, j'ai largement préféré " the offence ", de Sydney Lumet.
C'est plutôt moyen, pas vraiment passionnant dans son propos et relativement démodé. Il n'empêche que la censure à l'égard du film de William Friedkin semble totalement déplacée quand on considère ses intentions. Si Cruising n'a pas l'impact tant attendu pour le spectateur qui le découvre aujourd'hui, il n'en reste pas moins une petite référence en matière d'interprétation : Al Pacino est proprement intense dans la peau de ce flic s'improvisant tapette, Karen Allen joue la carte de la compagne délaissée avec brio... Toutefois, ça reste assez racoleur et un peu longuet : l'enquête tourne un peu à vide dans la dernière demi-heure et le montage démonstratif jure avec les effets cheap. Bref, ce film culte a carrément mal vieilli et s'oublie vite, en dépit d'Al Pacino et de Paul Sorvino. On préférera redécouvrir L'Exorciste, autre film de William Friedkin qui, malgré ses erreurs de rythme, s'avère davantage impressionnant. Un film à voir pour se faire un avis, mais qui sent un peu le pétard mouillé...
Infidèle à sa réputation, "Cruising" n'est pas, à mon sens, un film ultra-violent, sulfureux et encore moins ambigu. A partir du traditionnel schéma du serial-killer movie, Friedkin a bâti une oeuvre ayant l'originalité de dépeindre un monde dérangeant auprès du grand public, celui des bars gays SM (un monde à part, pas de stigmatisation des homosexuels, bon point) et autres cinémas pornos. Le tueur est un maniaque comme on en a souvent vu, aucune originalité de ce côté-là mais sa traque est menée avec une intensité époustouflante. Cette chasse à l'homme si nauséabonde emmène Pacino au bout de la nuit et de la dépression, lui qui progressivement pète les plombs. Sa relation conjugale sert à ce titre très bien le long-métrage puisqu'elle permet non pas de relâcher le rythme, plutôt de proposer un contraste saisissant entre les deux vies que mène notre héros. Assez intéressant donc avec en outre une interprétation haut de gamme et quelques séquences au suspense efficace bien que classique. Friedkin, s'il se montre parfois racoleur et répétitif (lorsqu'il suggère des orgies exhibitionnistes) n'a pourtant pas sombré dans la complaisance : pas de plans gratuits et inutiles dans la provocation, juste ce qu'il faut pour évoquer les meurtres et scènes sexuelles (pas de quoi en faire des tonnes). Si "Cruising" impose le respect pendant près des dieux tiers du film (grâce à son intensité), il souffre cependant d'une dernière demie-heure décevante : le mystère est trop vite et trop mal éventé, les scènes s'enchaînent sans surprendre jusqu'à une fin bâclée, respirant le déjà-vu à l'extrême (même pas besoin de vous la décrire, vous pouvez la deviner en lisant le synopsis !) et sans folies au niveau de la réalisation. Voilà finalement ce qu'il manque à "Cruising", un décalage, une folie comme je disais sans pour autant faire tomber le film dans le tape-à-l'oeil. C'est dommage car le sujet était bon, l'entame excellente et que Pacino est comme d'habitude remarquable. Pas mal.
Le film nous plonge sans fioriture dans l'univers underground gay new yorkais, à vrai dire c'est assez amusant malheureusement le but escompté n'était pas celui-là. L'enquête est franchement creuse et Pacino malgré; un bon jeu à bien du mal à rendre crédible son role.