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Un visiteur
5,0
Publiée le 3 novembre 2011
Tre sgrand film...tres dérengeant également...superbe BO...toutefois je sais que je ne le regarderais pas une seconde fois, et rare sont les réalisateurs à avoir réussit à me mettre à ce point là mal à l'aise...Friedkin rejoint donc Dumont dans ma courte liste de réal que je veux "abattre" ;)
Si l'acteur n'avait pas été al pacino,ce film,puisque il faut bien l'appeler comme ca ne rime a rien c'est plus un documentaire sur la vie de certains homosexuels,plan vulgaire,caricatural,on sait qui est le tueur,dès le début,on ne s'inquiéte plus pour le personnage de al pacino,ses troubles sont juste suggéré,
J'avais vu ce film à sa sortie en 1980 ... La communauté homosexuelle de New York n'avait vraiment pas apprécié la représentation qu'en donnait Friedkin. Pacino s'est toujours refusé à parler du film, mais si je m'en souviens encore 43 ans après, c'est que ça m'avait marqué à l'époque ... Friedkin avait été incompris à l'époque, et n'avait aucune intention de heurter la communauté homosexuelle, il voulait juste dépendre la réalité !
Nous savons que William Friedkin n'a pas froid aux yeux. William Friedkin est à la croisée du documentaire et de la fiction. Il est intéressé par le réel. French Connection (1971), L'Exorciste (1973), Le Convoi De La Peur (1977), par exemple sont des fictions avec un arrière-plan réaliste, documenté, tourné sur les lieux et pas dans des décors factices. Avec Cruising, il applique le même principe. Un tueur en série sévit dans la communauté homosexuelle sadomasochiste et le pauvre Al Pacino, flic sans envergure, se retrouve à infiltrer cette communauté pour attirer le tueur, car il a le même physique que les victimes. William Friedkin aime l’ambiguïté. Il y va franchement ici, car la narration nous indique clairement qu'il y a plusieurs tueurs (le même acteur est tueur dans une scène et victime dans une suivante) et que peut-être le tueur pourrait être le flic qui fait l'enquête, ou un des flics qui harcèle les travestis (Joe Spinell dans un rôle de malade comme il savait si bien le faire). William Friedkin y va franco pour les séquences dans les boîtes de nuit avec des arrière-plans sans équivoques et bien documentés. La bande-son et la musique, très travaillés, texturent bien la tension que véhicule le film. L'interprétation d'Al Pacino, en permanence dans les roulements d'yeux et les clignements de paupières est au total peu expressif (il s'agit sûrement de l'interprétation où il en fait le moins, et parait bon), et donne soit de la profondeur au personnage et amplifie l’ambiguïté, soit donne l'impression qu'il ne comprend pas ce qui se passe, mais les séquences ultérieures peuvent invalider cette hypothèse. William Friedkin illustre un grand scénario de l'ambiguïté, comme il l'adore.
Ce film c'est une idée, une bonne idée. Malheureusement il reste à faire. Dans cette version il est destiné à attirer le grand public qui vient s'encanailler à bon compte. Mais ce n'est sûrement pas un film qui peut plaire aux cinéphiles.
Ouhla, ça c'est du lourd ! Un film assez peu connu probablement à cause du sujet scabreux qu'il aborde mais Al Pacino est vraiment au top et la réalisation de William Friedkin est une fois de plus super efficace.
Une fois de plus, William Friedkin réalise un film peu conventionnel où malgré une intrigue superficielle (la traque d'un tueur en série), il arrive à installer une ambiance glauque et malsaine dans l'univers gay sadomasochiste, empêtrant Al Pacino dans une recherche de sa personnalité et de ses penchants sexuels . L'acteur livre une excellente prestation dans un rôle délicat, prouvant qu'il est capable d'interpréter n'importe quel personnage et ce malgré une prise de risque évidente à ce moment là de sa carrière . Très bien !
film policier avec al pacino dans un film ou on ne l attend pas du tout. un policier infiltre le millieu gay afin de démasquer un tueur. pacino parfait dans son role. quelques scénes un peu choquantes mais le tout et bien construit avec des second roles comme karen allen et paul sorvino
Finalement, ce film est davantage une exhibition de la vie nocturne homosexuelle hard de New-York, enrichissante certe mais frolant le voyeurisme , qu'une enquête policière , cette dernière est bâclée par l'auteur. Mais au delà, l'étude psychologique des personnages ne nous éclaire pas vraiment. En fait, ce film n'a de charme que par l'atmosphère créée, c'est déjà ça.
Le scénario manque d'originalité et de mordant ce qui donne lieu à un film répétitif, presque barbant par moments. En revanche, l'atmosphère du milieu SM new-yorkais, bien travaillée, passant par la musique, les effets sonores, les lieux, décors et lumières, est prenante. Cruising montre une opposition radicale entre la nuit, violente, sauvage comme la jungle de Central Park et de Morningside, terrain de groupes en marges, stigmatisés et exposés aux dangers ; et le jour, lumineux et confiné comme le loft du couple Al Pacino/Karen Allen, terrain des gens normaux (qui vivent dans la norme, dans la majorité), qui travaillent et gagnent de l'argent. Mais la frontière entre les deux mondes est plus poreuse qu'il n'y paraît...
Film controversé en son temps (le taxer d'homophobie parait pourtant abusif vu le milieu extrême décrit ici), mais efficace, de par l'ambiance sombre et glauque, et la maitrise de la mise en scène. Les scènes de meurtres sont impressionnantes sans être franchement racoleuses, le suspens reste savamment entretenu et Friedkin est très à l'aise dans l'univers nocturne. Moins convaincu par le flou volontaire entretenu par le scénario et la fin ambigüe. L'évolution psychologique du personnage de Pacino parait parfois superficielle, mais l'interprétation, sur un mode mineur, de ce dernier est tout de même assez touchante. Un film à voire, original, qui a le cran de s'attaquer à un univers rarement vu au cinéma.
Un film choc et sans concession du grand Friedkin. La direction d'acteur est superbe et Al Pacino livre une très grande performance d'acteur, pas sa plus connue mais c'est loin d'être sa plus mauvaise. Friedkin arrive à créer une atmosphère dérangeante, limite anxiogène, et il le fait très bien. C'est plutôt bien scénarisé malgré quelques raccourcis.
Si l'intrigue reste somme toute très classique, l'oeuvre en elle-même, pour son ambiance et sa mise en scène, est complètement réussi. Al Pacino excelle, tout autant que la BO. Petit bémol : Le manque de profondeur des personnages secondaires.
grosse déception pour ce film qui sort seulement en 2007 en dvd zone 2. Le film est racoleur au possible, vouloir représenter le milieu gay sado-maso en filmant des types déguisés en village people est peu ambitieux. Pacino est dans une de ses plus fades interprétations, Friedkin filme avec ses pieds et tout ça sent à plein nez la tentative de gros coup commercial (Friedkin a déjà fait l'exorciste et French Connection, Pacino le parrain et un après-midi de chien). Je ne comprend pas l'intérêt de la presse pour ce film gratuitement malsain.