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    La Chasse - Cruising
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    153 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Film choc sur le mileu SM Gay a New york. Cela sort du commun mais Al Pacino est encore tres bon.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 janvier 2009
    Pas mauvais dans l’ensemble, seulement je n'ai pas accroché ; toute cette débauche sexuelle, trop pour moi. Ce qui fait tenir le coup c'est la prestation d'Al Pacino (comme souvent), en pleine crise d'identité. Le film a pris des rides et ne lésine pas sur les clichés, on croirait voir une parodie des "Village People" avec tous ces moustachus les fesses à l’air et adepte du SM. Moyen moyen.
    SpecOmega
    SpecOmega

    10 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2012
    J'ai trouvé le film moyen, mais les "Secrets de tournage" donnent la clé : la version du réalisateur faisait plus de 2h, finalement amputés de certaines scènes qui doivent aider à la compréhension de l'ensemble, ou en tout cas à faire tourner le tout plus rond. L'ambiance est assez spéciale et un peu glauque, un peu dans le même genre que l'Exorciste. C'est diffus. L'histoire en elle-même n'est pas très exceptionnelle : un flic en sous-marin dans le NY homo côté cuir du début des années 80, à la recherche d'un tueur. Il se pose des questions, a des problèmes avec sa copine et se demande s'il est à la hauteur de la mission. L'interprétation est plutôt bonne pour l'ensemble des acteurs. La bande-son est très bien. Il serait intéressant que la version Director's Cut sorte un jour pour comparer.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 avril 2013
    Après visionnage de ce film, je peux tout à fait comprendre qu'il ait divisé l'opinion à sa sortie. Je dois avouer que je suis moi-même divisé, quelques jours après avoir vu Cruising. D'un côté, il y a une prestation impeccable d'Al Pacino, un scénario intéressant, une fin mémorable. De l'autre, on a un casting raté (mis à part Pacino donc), des dialogues faiblards, un problème de rythme et surtout une surenchère de sexe. Sur ce dernier point, il me semble évident que Friedkin l'avait prévu, mais cela contribue à créer un effet de répétition qui a failli me faire décrocher plusieurs fois. Quoi qu'il en soit, même si le résultat me rend perplexe, il faut saluer le courage de William Friedkin d'avoir porté ce projet jusqu'à son terme et le courage d'Al Pacino d'avoir accepté un rôle aussi particulier.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2022
    Quand il réalise « Cruising » en 1979, William Friedkin est au creux de la vague après l’échec cuisant du « Convoi de la peur » (1977), remake du « Salaire de la peur » (1953) d’Henri-Georges Clouzot suivi par « The brink’s job » film d’arnaque à tendance comique qui lui non plus n’a pas attiré les foules. Le réalisateur est alors contacté par Philip d’Antoni, producteur de « French Connection » (1971) au sujet d’un roman datant de 1970, écrit par un reporter du New York Times, s’intéressant à un tueur en série sévissant dans le milieu homosexuel new yorkais. A la première approche Friedkin n’est pas emballé. Mais une affaire semblable et bien réelle visant les bars à cuir et impliquant un des figurants présents sur « L’exorciste », réveille brutalement son intérêt. Comme toujours en quête de vérité, Friedkin s’entoure comme consultants de deux policiers spécialisés dans les infiltrations. Sonny Grosso tout d’abord, un des acteurs majeurs du démantèlement de la French Connection épaulé par Randy Jurgensen qui avait lui-même été infiltré dans le milieu gay. Tous les deux apparaîtront dans le film. S’il n’a pas été un réel échec commercial, le film a été au centre d’une polémique avant et pendant le tournage mais aussi bien sûr après sa sortie. Une partie de la communauté gay alors en pleine lutte pour ses droits, reprochait à William Friedkin d’essentialiser à travers la description détaillée et prolongée des pratiques SM de certains des leurs et ainsi d’exposer l’ensemble de la communauté à la vindicte voire à des représailles. Le réalisateur s’est toujours défendu d’avoir voulu stigmatiser les homosexuels mais seulement penser s’inspirer d’une affaire policière réelle pour réaliser un thriller captivant. Dans ce but, il avait d’ailleurs pris soin juste après le générique de placer un avertissement précisant que son film n’entendait porter aucun jugement moral sur une pratique sexuelle. Cette initiative avait elle aussi été sujette à critiques au prétexte que si Friedkin avait jugé utile de placer un avertissement c’est qu’il était bien conscient de l’interprétation qui pourrait être faite des images très crues qu’il montrait. Avec le recul, il faut admettre que l’ambiguïté du flic infiltré joué par Al Pacino n’aide pas à la clarté du message. spoiler: Le choix de ne pas montrer un tueur clairement identifié mais plusieurs, laisse planer l’idée que la découverte de sa propre homosexualité par Steve Burns (Al Pacino) l’aurait conduit par culpabilité à devenir lui aussi un tueur. On ne peut pas croire que William Friedkin n’ait pas pesé à l’époque les conséquences possibles de ces ambiguïtés sulfureuses
    . Le caractère trempé du cinéaste est connu tout comme son goût pour la provocation. La discussion aurait en toute logique pu être sans fin et c’est seulement le temps qui a permis au film de se voir enfin réhabiliter dans son statut de film policier. Aujourd’hui, ce sont les non-choix volontaires d’un Friedkin visionnaire qui donnent tout son mystère et sa force à ce film remarquablement photographié, formidablement rythmé par la musique de Jack Nitzche (présence de deux chansons du grand Willy De Ville) et particulièrement prenant, malgré une enquête déstabilisante car très loin des conventions habituelles du thriller. On saluera bien sûr la prestation d’Al Pacino qui s’est très mal entendu avec Friedkin sur le tournage et qui s’est très vite désolidarisé de son réalisateur une fois que la polémique a enflé. S’il n’a pas l’androgynie que Friedkin recherchait chez Richard Gere, son premier choix, Pacino par la fièvre intense qui se dégage de son regard noir, transmet parfaitement le trouble qui envahit son personnage plongé dans un univers sans aucun doute très déstabilisant pour celui qui en ignore les codes. Un film déroutant qu’il faut sans aucun doute remettre à sa place au sein de la prestigieuse filmographie de son auteur.
    Redzing
    Redzing

    1 110 abonnés 4 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    A New York, un tueur exécute sauvagement des homosexuels. Un policier, méconnaissant totalement cette communauté, est pourtant envoyé en infiltration dans le milieu libertin gay SM, pour y débusquer l'assassin ! Avec sa peinture sordide et caustique de cet univers underground, mélangeant corps suants, cuirs en tous genres, et sexe très explicite, on comprend pourquoi "Cruising" a pu s'attirer les foudres de la communauté gay à sa sortie. Pourtant, le film est loin d'être homophobe, en témoignent certaines scènes sensibles ou d'autres montrant le rejet de la communauté gay par la société. Il vise plutôt à s'intéresser à un microcosme infernal où tout semble possible. Par ailleurs, l'enquête policière n'intéresse pas vraiment Friedkin, qui la met au second plan. Le film se centre surtout sur le protagoniste, incarné par Al Pacino qui livre une prestation audacieuse en hétéro lambda plongé dans un univers qui le dépasse complètement, et dans lequel il n'a a priori rien à faire. On suivra sa descente aux enfers, ses tourments, et son évolution, jusqu'à un final pour le moins ambigu. Le tout est filmé par un Friedkin qui semble s'amuser à plonger son protagoniste dans la crasse, avec des scènes nocturnes poisseuses à souhait. On remarquera également une BO teintée de punk rock assez sympathique. Un peu oublié aujourd'hui, "Cruising" est donc un polar intéressant, faisant preuve d'une certaine audace.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    6 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    Film à voir pour une plongée dans le New York des années 80 et son atmosphère.
    Encore plus ambiancée dans le monde cuir-cuir-moustache.
    Sinon, pitch pourri, réa moyenne et rien de transcendant dans le film. Bon jeu d'Al Pacino (rien d'étonnant), mais pas son meilleur...
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 185 abonnés 7 498 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2012
    William Friedkin, celui que l'on ne présente plus depuis ses réalisations cultes (French Connection - 1972 & L'Exorciste - 1974), adapte ici le roman éponyme de Gerald Walker (publié en 1970) et transpose l'histoire dans le milieu gay & underground de New York, avec les trottoirs malfamés et les bars louches de Greenwich Village, Central Park ou encore Manhattan.
    L'intrigue nous entraîne à travers une enquête de police, sur une sombre histoire de meurtres d'homosexuels. Ces derniers appartenant à la catégorie "cuir / S.M", obligent le jeune inspecteur à s'immiscer dans cet étrange univers (et coutumes). Le plus marquant ici aura été de voir Al Pacino métamorphosé en débardeur noir, ceinture cloutée, pantalon, blouson et casquette en cuir. L'univers retranscrit ici est très malsain (on comprend mieux pourquoi la communauté gay fut très mécontente), ils sont dépeint de la façon la plus hard possible.
    A côté de cela, l'excellente interprétation de Al Pacino se fond dans le paysage singulier du film, l'enquête et les nombreux rebondissements nous retiennent en haleine et ce, jusqu'au dénouement final.
    La Chasse - Cruising (1980) est un film à ne pas laisser entre toutes la mains, violent, hyper réaliste, images crues, il y a de quoi déranger les plus coincés d'entre nous. Mais à coté de ça, le film reste bel et bien une œuvre marquante et très réussie de la filmographie éclectique du cinéaste (et de l'acteur).
    selenie
    selenie

    6 218 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mars 2010
    1er point William Friedkin a des corones, après "L'exorciste" il prouve que le puritanisme ne lui fait pas peur en plaçant son thriller dans le milieu gay SM il y a 30 ans !... Mais c'est aussi le problème du film car il entasse les clichés et poncifs les plus caricaturaux de ce milieu en filmant de nombreuses scènes "descriptives" qui remplissent le film sans être véritablement utile à l'intrigue et au fond de l'histoire. La fin est bâclée, où le dénouement nous est servi en 30sec top chrono ; et le pourquoi du comment passé aux oubliettes. Mais la mise en scène et le style de Friedkin est là, Al Pacino est tout aussi présent... Indulgence obligatoire également car le montage très découpé est aussi du à la censure américaine. En tous cas à voir !
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 février 2019
    En anglais, le terme "cruising" possède deux sens : la navigation; la drague. De même que le film joue habilement de l'idée du double, il prend également en compte les deux acceptions du mot. "Cruising" s'ouvre et se termine sur l'image d'un bateau en mer, lequel servirait à repêcher les cadavres comme il pourrait tout aussi bien symboliser la possibilité d'un ailleurs; mais entre ces deux images, il aura en effet proposé de nombreuses scènes de drague. Entre gays, entre flics et tueurs, entre tueurs, les identités des dragueurs peuvent être aussi bien nettes qu'obscures, même si Friedkin oriente de plus en plus l'ensemble vers l'indétermination et l’ambiguïté. Pour parvenir à une fin aussi ouverte et interprétative que l'on ne révélera pas, ce sont des codes rythmiques et narratifs du thriller qui sont remis en cause. Le genre induit une marche homogène, tendue et électrisante; or, si "Cruising" peut se laisser gagner par une pure atmosphère eighties, notamment lors des scènes de nightclub, il se plaît surtout à casser son rythme dès que ce dernier commence à se mettre en place, à changer de tempo en alternant scènes extérieures et intérieures, couleurs chaudes diurnes et couleurs froides nocturnes, en opérant de surprenants contrastes vocaux entre les dragueurs et le tueur. Les voix brutes des futures victimes s'harmonisent avec l'aspect glauque des lieux tandis que celle du tueur est chaude, hyper sensuelle. Dès que le tueur prend la parole, le film adopte alors son rythme, se calque sur la lenteur de sa démarche et semble carrément s'immobiliser quand il chante la berceuse annonçant le crime à venir. En revanche, il gagne en tension quand Burns (Al Pacino réinventé) est à l'écran, s'accélère dans les rares moments où l'enquête avance. Car c'est bien là que le film surprend, dans sa manière de ne pas faire progresser l'enquête mais de proposer une immersion dans une quête intérieure aboutissant à l'hypothèse suivante : à force d'être obsédé par sa mission, Burns s'imprègne du milieu dans lequel il évolue jusqu'à, peut-être, devenir le tueur qu'il poursuit. Difficile de trouver idée plus vertigineuse qu'un policier sur le point de s'arrêter sans être conscient de sa schizophrénie, mais cette possibilité repose sur des indices concrets (le costume en cuir porté par Burns, l'arrestation dans le parc où, tels des doubles, le flic et l'assassin répètent les mêmes gestes, adoptent les mêmes postures). Thriller déroutant de bout en bout qui refuse toute forme d'explication, porté par une mise en scène hypnotique et par un acteur en état de grâce, "Cruising" est certes un film peu aimable mais demeure passionnant par ses réflexions sur l'obsession et sur l'identité.
    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Dans son habituel style cru et extrêmement réaliste, William Friedkin signe un polar diablement efficace, sombre. Une plongée dans le monde homosexuel sado-masochiste pour une peinture angoissante, noire de New York. Un long-métrage énormément décrié à sa sortie en 1980 et qui demeure aujourd'hui toujours aussi âpre et lourd. Un peu à l'instar de films comme "Serpico" ou "Le sixième sens" de Michael Mann, une mise en scène qui brouille avec brio les limites du genre et du manichéisme, des rebondissements intelligemment écrits pour un retournement final grandiose. Une nouvelle prestation électrique d'Al Pacino. Une énorme sensation.
    tixou0
    tixou0

    696 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2010
    Un thriller (malsain et ambigu) et beaucoup plus... Un regret cependant : une certaine complaisance et trop d'importance (en temps) donnée à la description du milieu homo "cuir" - heureusement, une grande théâtralité gomme un peu les excès du sordide. La trame narrative, faussement simple, est toute entière sur les non-dits, et plusieurs lectures sont possibles, jusqu'au (vrai/faux ?) dénouement. Outre la maestria de Friedkin, à qui on pardonne volontiers quelques incohérences de montage, c'est la performance de Pacino qui force l'admiration, dans un rôle écrasant - comment un modeste officier de police de base, "straight", s'immerge jusqu'à la nausée dans le milieu "gay", jusqu'à y perdre (ou y trouver ?) son identité.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 393 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2015
    Un film très solide que La Chasse de Friedkin. Un peu caricatural certes, peut-être un peu lancinant dans sa partie centrale, mais qui ne manque pas d’atouts pour être un divertissement violent sur un sujet rare au cinéma.
    Niveau casting il faut être franc l’essentiel du film repose sur les épaules d’Al Pacino. Ce dernier est pratiquement omniprésent à l’écran. Il est très efficace, même si ce n’est pas sa meilleure prestation, et il se glisse tout de même avec une conviction totale dans la peau de son personnage, pas forcément des plus faciles à endosser. A l’aise, il est entouré de seconds rôles de qualité, mais qui n’ont pas beaucoup à faire. Karen Allen par exemple se contentent d’apparitions, Paul Sorvino est bon mais lui aussi peu présent. Le casting pour les personnages homosexuels étant honorables mais davantage fadasse malgré tout avec des rôles plus convenus.
    Le scénario est globalement très solide. Pour ma part un certain regret sur une partie centrale qui tend à perdre en puissance par rapport à l’excellent début et au final très réussi, et quelques éléments pas expliqués sur les motivations du tueur (notamment sur la phrase qu’il dit à ses victimes). Pour le reste l’histoire se déroule néanmoins dans un milieu original, la violence, le poisseux du film lui confère une personnalité attrayante pour qui aime ce genre, l’enquête a de l’intérêt et le film se conclue de façon tout à fait mémorable. En tout cas j’ai accroché sans difficulté particulière.
    Visuellement Friedkin sort l’artillerie lourde. La mise en scène est impeccable, avec beaucoup de recherches audacieuses en termes de plans, de cadrages, et une solidité à toute épreuve qui m’a ravi. Le premier meurtre est mémorable par exemple. L’ambiance est très travaillée, avec une photographie et des décors qui pourront rappeler certains films de Ferrara. Glauque, interlope, et en même temps dopé aux néons et aux couleurs criardes, le film distille une esthétique fort plaisante, tout comme la bande son, très en adéquation avec le film. Un métrage qui, je le précise quand même au cas où, est violent, graphique, et il vaudra donc mieux être informé à ce sujet avant de se lancer dans le visionnage.
    Néanmoins La Chasse est un métrage intéressant que j’ai bien aimé. Reste que le film souffre d’une baisse de rythme dans sa partie centrale, qu’il y a quelques zones d’ombres inexpliquées, un casting un poil sous-exploité, et peut-être une image un peu caricatural du milieu gay. Après on était dans les années 80, donc bon, c’était une autre époque aussi. 4, en particulier pour l’excellence visuelle.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2014
    Fredkin & Pacino qui tâtent du thriller dans les milieux gay au débuts des années 80, ça promettait birgrement ! Et ben pas grand chose au final. Côté intrigue, c'est plan-plan au possible. Un flic consciencieux voire obsédé commence à confondre sens du devoir et pulsions les moins avouables alors qu'il est aux basques d'un tueur en série. C'est surtout très daté côté anthropologie des boîtes homos de cette période charnière (au charme suranné) où le cuir était roi ! Juste avant l'émergence sur la scène internationale du virus tue-l'amour qui va soudain faire baisser la température dans ces temples masculins du plaisir charnel. En dehors du témoignage d'une certaines époque et de certains moeurs, rien de passionnant à signaler, même pas le scénario, même pas la mise en scène de Friedkin, même pas l'interprétation de Pacino. Moyen moyen tout ça..
    plaxis
    plaxis

    6 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2008
    Une vision assez inquiétante du monde de la nuit "gay" du New-York du début des années 1980 avec une intrigue plûtot faiblarde, un Pacino délivrant une prestation morne (une fois n'est pas coutume) et une fin pour le moins déconcertante.
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