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    La Chasse - Cruising
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    154 critiques spectateurs

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    albancinedvd63
    albancinedvd63

    18 abonnés 368 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Un très bon début de Thriller noir avec les rues sombres de New-York, le côté obscur du SM gay dans ces années mêlée à ce tueur en série. Ensuite une seconde partie intéressante d’agent infiltré dans ce milieu et toute sa difficulté à ce surpasser dans ce qu’il n’est pas mais la dernière partie traîne en longueur, on se perd un peu et on perd le fil. La dernière scène est énigmatique et permet de se perdre encore un peu plus, bizarre…
    NeoLain
    NeoLain

    5 058 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2011
    William Friedkin met la haute dose et n'hésite pas à bousculer le milieu homo et de bien le secouer aussi, il faut dire que pour l'époque pas mal ayant vu le film ont du voir prendre le tout pas d'un bon oeil. C'est net, pas de chipotage et Al Pacino se défend en flic infiltré, bref toujours excellent le grand Al. Par contre les dernières minutes casse un peu l'ensemble car on reste dans le flou, et perso spoiler: on a du mal à se dire que le personnage de Al est pu devenir un tueur
    . C'est plus une blague qu'autre chose. Mais le film est à voir absolument.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2024
    Tout comme avec "Les Garçons de la bande", spoiler: William Friedkin traite ouvertement du milieu gay mais ici dans un contexte plus dramatique puisqu'il s'agit d'un thriller suivant un tueur agissant donc principalement dans les boites gays. Un policier va alors devoir se faire passer pour un gay "cuir moustache" afin d'attirer le tueur. Sorti en 1980, l’homosexualité y est toujours bien évidemment fortement stigmatisée et même si le film ne représente qu'une catégorie de toute la communauté LGBT, c'est une représentation qui n'a pas tant vieillie. Alors évidemment, faire exactement le même film aujourd'hui paraitrait désuet mais à la fin des années 70, certains bars gays à thème ressemblaient bel et bien à cela. Et c'est très courageux de la part du réalisateur de montrer la communauté gay masculine de manière aussi frontale. Je veux dire, outre la mise en scène très soignée et maitrisée, nous avons tout de même des scènes de nus, des scènes d'amour (souvent hors-champ mais fortement suggérées, comme cette scène du fist dans la boite), des baisers bien en face de la caméra et le film s'ouvre sur les policiers peu scrupuleux violentant sexuellement des hommes transsexuels ou travestis. Il en est de même pour l'acteur principal, Al Pacino, qui incarne à merveille un personnage très ambigu, ce qui fait d'ailleurs toute la force du film. Au départ très timide, se demandant à quoi servent les foulards de couleur, ne voulant pas continuer la soirée avec un mec quitte à paralyser l'enquête, retournant tous les soirs faire l'amour plutôt violemment à sa copine comme pour se réapproprier une virilité menacée quelques heures plus tôt, il se fond peu à peu dans le décor, jusqu'à cette fameuse fin énigmatique. Le film entretient d'ailleurs continuellement cette aura mystérieuse, notamment avec des scènes qui pourraient être incohérentes avec le reste mais sont en réalité réfléchies (je pense au foulard jaune, le personnage savait très bien à quoi il servait alors pourquoi il le portait ?) ou le fait que le tueur semble continuellement changer de forme suivant les scènes (ou alors, peut-être est-ce juste une impression personnelle). Ce sont des effets qui sont évidemment voulus pour perdre le spectateur aussi bien que le héros est perdu dans cet univers qui lui semble si lointain (et pourtant accessible).
    "Cruising" est donc un film passionnant, tant au niveau de son scénario que de ses sous-textes.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2023
    Très déçu par ce Polar à l'ambiance glauque, adapté et mis en scène par William Friedkin. Si la mise en scène est appliquée et Al Pacino excellent dans un rôle délicat, le scénario de cette histoire révèle finalement un contenu plutôt mince pour ne pas dire très léger. Une intrigue assez conventionnelle où Pacino, allias Steve Burns, infiltre le milieu homo sado-maso des bas-fonds de NYC.
    Ce film interdit a juste titre aux mineurs nous montre effectivement des scènes très hard. Après une longue entrée en matière pour mettre la situation en place, l'enquête policière démarre pour se trainer laborieusement, et en définitive aboutir à un final très ambigu.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 021 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2018
    Une nouvelle fois avec la chasse Friedkin est égale à lui même, avec un film à la fois sans concession et pourtant plein de nuances. Les héros ont leurs failles et ne ressortent pas indemnes de ce qui leur arrive. Il montre ainsi que l’être humain se forge au fur et à mesure de ses expériences et de son vécu et que ce vécu peut ébranler ses plus fortes certitudes. C’est une nouvelle fois une grande performance d’Al Pacino même si ses relations avec le réalisateur n’ont pas été au beau fixe sur ce film. C’est un film trash troublant à prendre avec du recul car il peut donner par moment l’impression de juger ce qu’il filme. Ce n’est certes pas son plus maîtrisé, mais cela reste l’œuvre d’un grand metteur en scène.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    535 abonnés 953 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2019
    Le cinéma est parfois fait d'ironies, et pas forcément toutes de bon goût. William Friedkin était-il prédestiné à réaliser Cruising, thriller voyant un flic traquer un psychopathe dans les milieux gay SM ? Je serai tenté de répondre oui, trois fois oui. Un : le cinéaste est un explorateur des recoins les plus inconfortables de l'âme humaine. Deux : avant 1980, Friedkin avait déjà frayé avec les forces de l'ordre (pour préparer French Connection). Trois : il connaissait sans le savoir un tueur, Paul Bateson, engagé sur l'Exorciste en 1973 et suspecté pour une série de meurtres dans la communauté homosexuelle.
    La Chasse est un film difficile, parfaitement à sa place dans la carrière de son réalisateur et une autre belle date dans celle de son acteur. Al Pacino offre l'une de ses prestations les plus intenses dans le rôle de Steve Burns, flic infiltré en pleine crise identitaire. À l'instar de certains personnages de l'univers littéraire de James Ellroy (type Danny Upshaw dans Le Grand Nulle Part), c'est tout autant une (en)quête sur son héros qu'une traque pour arrêter le tueur. La force du film est de disséminer rapidement le trouble jusqu'à ce que l'ambigüité recouvre tout. À la sortie du long-métrage, beaucoup l'ont taxé d'homophobie (Pacino lui-même n'en est pas fier). Personnellement, je n'y ai pas vu d'attaque envers les personnes homosexuelles. J'ai juste vu un thriller de bonne qualité, pas forcément novateur sur le fond ou la forme, mais un film bien troussé et qui jouit d'une ambiance au cordeau.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Figure de proue du Nouvel Hollywood, réalisateur à succès (The French Connection, The Exorcist), William Friedkin a laissé des plumes dans ce film. Tollé d’associations militantes gays (qui ont estimé que cette représentation d’un univers hardcore dégradait l’image de leur communauté), mauvais accueil critique, échec au box-office, relation houleuse avec Al Pacino pendant le tournage et brouille par la suite… Le film est resté peu visible pendant quarante ans avant d’être reconsidéré et remis au jour, propulsé par quelques journalistes et cinéastes (dont Quentin Tarantino et Nicolas Winding Refn).
    C’est l’adaptation d’un roman de Gerald Walker (1970). Adaptation dont l’originalité tient moins dans l’intrigue elle-même (traque d’un serial killer, fausses pistes, suspense) que dans le cadre de cette intrigue, un ensemble de lieux de rencontres gays, lieux de drague et de pratiques sexuelles diverses. Ce cadre, avec sa population et ses activités, est abordé avec un soin étonnamment documentaire, sans voyeurisme, sans esprit racoleur, comme on aurait pu l’imaginer, au vu du scandale que le film a provoqué. La réalisation est frontale, audacieuse, témoignant de la fascination récurrente de Friedkin pour les ambiances scabreuses et violentes, certes, mais elle ne semble portée par aucun jugement moral. C’est cette peinture sociale qui fait l’intérêt du film, ainsi que l’ambiguïté de l’évolution du personnage principal, en plein trouble.
    Pour le reste : certains effets de style ont vieilli ; les ressorts psychologiques expliquant les pulsions du tueur sont un peu grossiers ; et la dernière séquence, très ouverte en termes d’interprétations, n’est peut-être pas très habile. Elle laisse en tout cas dubitatif.
    Enfin, au cœur du film, il y a Al Pacino. Rôle audacieux et casse-gueule pour la star. Sa composition est étonnante : présence plutôt passive, regard souvent vide. Composition savamment travaillée ou fruit de son mal-être et de ses questionnements sur le plateau ?
    bobmorane63
    bobmorane63

    197 abonnés 1 980 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2011
    Un film dont l'intrigue parait classique mais traité un polar sur un sujet qui était tabou à l'époque, le monde de l'homosexualité à la fin des années 70, il fallait le faire, ceux pourquoi je lui mets une bonne note. Il y a un serial killer dans les boites gay qui fait des victimes à chaque virée nocturne. Un jeune policier veut gagner ses galons dans le métier et accepte la mission d'infiltrer le milieu. On a vu l'histoire une bonne cinquantaine de fois au cinéma, du moins la tournure scénaristique mais des hommes se roulant des pelles, parfois à plusieurs, ça c'est inédit et faut saluer l'audace du réalisateur William Friedkin et de son interprete principal Al Pacino qui casse son image de roles mafieux par exemple. L'autre bonne idée, c'est de mystifier le tueur en série dont on ne voit que son reflet et qu'on se pose la question qui il est. A voir
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 février 2016
    Bon polar de Friedkin qui se montre toujours aussi cru voir choquant dans le traitement de ses histoires. C'est une enquête assez sordide mené par Al Pacino en infiltration dans le milieu homosexuel sado-masochiste. Je ne crois pas l'avoir déjà vu se trémousser sur une piste de danse en tenue des "Village people" (le seul moment où vous sourirez un tant soit peu). Sinon c'est glauque à souhait dans les bas-fonds obscures de ces quartiers peu fréquentables où cette communauté s'adonne aux pires pratiques sexuelles. Scénario classique mais intelligent qui nous pousse à aller jusqu'au bout bien qu'il y ait une certaine ambiguité sur le véritable auteur de ces assassinats et la résolution de cette enquête...
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2022
    Malgré ses nombreux défauts (c’est parfois traité maladroitement de manière trop réductrice car ne parlant que d’une minorité et souvent caricatural), « Cruising » se laisse voir pour : l’interprétation hallucinante de Pacino, le très bon score concocté par Darby Crash et Jack Nitzche, l’ambiance malsaine d’un monde interlope dont nombre d’entre nous ne soupçonnait même pas l’existence (la sueur, les corps à corps, le cuir, les danses hystériques sous l’emprise de stupéfiants), des images chocs (des pratiques sadomasos en live, la violence de certains meurtres), bref, tout ce qui suinte la crasse et suscite le malaise dans un univers de parias totalement méconnu.
    capirex
    capirex

    96 abonnés 333 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2024
    Pas le meilleur film de William Friedkin , auteur de "L'exorciste", "French connection" mais intéressant tout de même avec Al Pacino qui est là dans un rôle assez ambigu et troublant et une ambiance générale assez glauque et malsaine ! ...
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2022
    Sorti en 1980, porté par un Al Pacino au sommet de son art, La chasse (Cruising) est une incroyable plongée dans le milieu gay SM des années 70 à New York. Particulièrement réaliste dans la description de cet univers – certaines séquences sont proches du documentaire – le film fut violemment attaqué lors de son tournage puis à sa sortie par les mouvements homosexuels. Dix ans après les émeutes de Stonewall, les militants LGBT n’acceptaient pas qu’un film dresse un tableau aussi sombre de l’homosexualité, d’autant que La chasse raconte une enquête policière visant à élucider une série meurtres atroces commis au sein de la communauté. Vu aujourd’hui, ce film qui a progressivement été réhabilité fascine de par sa description crue et sans fard des pratiques BDSM et de par le témoignage précieux d’un New York interlope et secret, que la caméra de William Friedkin immortalisa quelques années avant les ravages causés par le sida. Culte.
    S M.
    S M.

    34 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2013
    "La chasse" fait partie, avec "L'Exorciste", "French Connection" ou "Le convoi de la peur" des meilleurs films de William Friedkin. Ce n'est pas le plus connu et certainement pas le plus apprécié en raison de son sujet sulfureux (sur la communauté gay). Al Pacino est vraiment excellent dans ce thriller sombre et glauque. L'ambiance est vraiment spéciale dans ce New York "crade" du tout début des années 80. La BO est très bonne. A voir d'urgence.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juillet 2012
    Sans aucune doute, Cruising n'est pas le meilleur film de William Friedkin. Malgré tout, quel intérêt peut-il encore avoir aujourd'hui, après plus de trente ans d'existence ? On passera outre sa provocation qui, de nos jours, paraît quelque peu désuète. La comparaison est toutefois intéressante pour les cinéphiles en ce qui concerne la filmographie de Gaspard Noé qui, à coup sûr, s'est fortement inspirée de Cruising pour l'ambiance sordide de son film Irréversible, de bien meilleure qualité. Il faut bien dire que le scénario n'a rien de bien passionnant, du moins au début ; celui-ci mettant aussi du temps à démarrer. Mais la petite réussite du long-métrage est avant tout son ambiance qui tire explicitement dans la littérature américaine hard boiled. Ainsi, la lecture de La Chasse, titre français pour le moins discutable, s'en trouve changée. Le premier degré se cantonnerait à décrier un scénario vulgaire, à la trame longue et ennuyeuse et dont le twist end, racoleur, incarne la dernière tentative du réalisateur à donner un sens à toute cette boucherie. Pourtant, son ambiance noire, presque surréaliste, psychanalytique - au sens où elle résulte du fantasme du personnage principal, incarné par Al Pacino - offre une lecture plus intéressante. C'est cela que le hard boiled : un monde sombre, violent, entre l'anarchisme et l'arbitraire, où toute notion de culture, de loi, est relayée aux sens, à la nature de l'Homme qui, naturellement, ne peut être que mauvaise. L'Exorciste, en 1973, insistait déjà sur cette notion entre le bien et le mal, questionnant la notion de manichéisme. Finalement, la révélation finale de Cruising déconstruit et reconstruit en même temps tout le film, bouleverse notre regard, notre perception, et remet en cause complètement l'oeil porté objectivement sur cette affaire. Même si Friedkin n'atteint pas un degré de réflexion aussi élevé que Bug, qui pousse encore plus loin la thématique de l'horreur, oscultée dans l'essence même de l'être humain, Cruising reste néanmoins une oeuvre originale dans son style, tiraillée entre désespoir et caricature, et une vision toujours aussi pessimiste de l'humanité.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    288 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2012
    William Friedkin est un réalisateur qui a souvent soulevé des débats enflammés tant il aime le morbide, le sinistre, le malsain. Avec un sujet aussi tendu, en 80, que le milieu gay sado-maso, La Chasse était un film pour lui.

    En effet, La Chasse fut interdit dans trois pays. Divertissant pendant près d’une heure, La Chasse finit par se déliter dans sa dernière demi-heure, victime de la fascination de Friedkin pour le sordide. D’abord vrai film policier, le film se transforme en thriller psychologique assez étrange et pas assez rythmé, au fur et à mesure qu’Al Pacino plonge dans le monde pas très accueillant des SM à New York et se pose des questions sur sa sexualité. Bien interprété par un duo très efficace composé d’Al Pacino et Paul Sorvino, avec un supporting cast de gueules très 80’s, à la Don Scardino, James Remar et Ed O’Neill, le film possède aussi une photographie à tomber, qui marche aussi bien que la réalisation pour inquiéter le spectateur.

    Si le film avait été un policier simple, avec sa musique aussi adéquate, La Chasse aurait pu être un classique. Malheureusement, en voulant trop en faire, Friedkin finit par perdre son sujet, et son spectateur.
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