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Alex'cine
27 abonnés
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2,5
Publiée le 24 avril 2013
Je reste mitigé vis-à-vis de ce film... Je pense que le film a surtout pris un peu un coup de vieux. Je comprend aussi pourquoi il a pu mitiger et être assez décrié car même si il est précise que c'est une minorité qui est concerné, on a quand même l'impression que le lien est vite fait entre gay et SM. Mais même en faisant abstraction des amalgames et qu'Al Pacino joue très bien dans ce film, on s'ennuie un peu durant le film et il tourne vite en rond et l'enquête est mise de côté durant une bonne partie du film et concerne surtout l’immersion du personnage principal. Tout ça pour que le film finisse un peu en queue de poisson et nous laisse sur notre faim. Dommage car l'idée de base était pas mal...
Un très bon Al Pacino dont le personnage a une évolution complexe tout au long du film. Les musiques sont excellentes et l'ambiance très bien travaillée. On regrette seulement certains flous à la fin du film...
L’un des grands thèmes dont est porteur le cinéma de William Friedkin est l’attraction du mal, sa dimension fascinatoire pour un personnage principal de prime abord extérieur à lui et qui va, au contact de celui-ci, entrer dans une série de transes au carrefour du rêve et de la réalité, telle une initiation ésotérique dont il ne sortira pas indemne. The Exorcist (1973) et The Guardian (1990) introduisaient le mal dans des familles définies par leur stabilité et leurs valeurs afin d’éprouver leurs membres et leurs proches, Jade (1995) composait un personnage de femme fatale pour laquelle les hommes se passionnent comme pour un fétiche, Sorcerer (1977) et Bug (2006) offraient un voyage au bout de la folie humaine. Cruising s’inscrit dans cette veine, dans la mesure où il confronte un policier soucieux de s’élever dans la hiérarchie à un milieu fermé et tabou, le milieu gay sadomasochiste ; l’infiltration mute en expérience sensitive, le déguisement finit par coller à la peau et permet à Steve Burns d’explorer et de pratiquer une part encore obscure de lui-même et de ses désirs. La clausule fait ainsi cohabiter deux acceptions du costume en cuir du policier gay : le simple déguisement et le fétiche sexuel, en témoigne le regard perdu dans le vide du personnage, ne sachant comment réagir. Son louvoiement progressif, que ternissent des actes plus contestables et incertains, lui confère une opacité véritable, une densité intérieure précieuse qui prend le pas sur l’enquête. En fin de compte, la traque du tueur tend à se diluer dans un accomplissement de soi au moyen de l’autre, jusqu’à emprunter les vêtements du bourreau et se substituer à lui. Comme dans Dressed to Kill de Brian de Palma également sorti en 1980, Cruising vaut moins pour le regard qu’il porte sur la communauté investie, guère sociologique, que pour la façon qu’il a de la convertir en un accélérateur de particules qui stimule en l’individu des parties de lui qu’il ne connaissait pas. Friedkin fait du milieu un terreau dans lequel germent des semences particulières qui, en d’autres circonstances, seraient restées enfouies et insoupçonnées. Il peut compter sur un Al Pacino formidable qui tient là l’un de ses meilleurs rôles.
Si on passe sur l’aspect malsain du film et que l’on s’attarde sur l’enquête policière et la dérive du personnage incarné par Pacino, le film se révèle être un bon thriller. « Cruising » est un film controversé, c’est compréhensible puisqu’il montre le milieu gay SM de New York. Or, je pense qu’à l’époque, les gay n’avaient pas besoin d’être ainsi présentés et n’a fait que justifier des clichés qui circulaient bon train au début des années 80 puisque rappelons le, en 82, l’homosexualité n’est plus considéré en France comme étant un crime et ce n’est qu’en 90 qu’elle est rayée définitivement des maladies mentales par l’OMS. Mais revenons au film, qui reste un thriller intéressant avec la psychologie et l’évolution de Pacino bien rendue et une ambiance particulièrement glauque réussie. Le final est assez génial avec la découverte du dernier corps et le rasage de Pacino.
William Friedkin a plutôt réussi son pari. "La chasse" est un film haletant, inquiétant, sulfureux, bref captivant. On suit les pas d'un flic, incarné par Al Pacino, très crédible, qui se fond dans le milieu gay SM afin d'identifier et d'arrêter un mystérieux tueur en série qui appâte ses proies en les draguant avant de les poignarder sauvagement. Ce milieu trouble et peu connu - hormis les initiés - est bien dépeint, certaines images sont suggestives. Tout semble d'ailleurs axé sur le sexe, on ne peut pas vraiment s'identifier à des personnages et à leurs états d'âme, mis à part Al Pacino et son voisin homo, ainsi bien sûr que le tueur. Le climat de peur créé par ce dernier dans la communauté gay est palpable, grâce à une mise en scène efficace : tueur impénétrable, obscurité omniprésente, regards accrocheurs voir agressifs dans des boîtes et autres lieux "chauds", séances SM publiques, etc. Le final équivoque rajoute aux éléments positifs du film. L'hostilité de la police envers la communauté homo est également bien représentée. Un film plutôt bien fait, donc.
Un excellent polar qui, au-dela d'une enquete somme toute assez banale( la traque d'un tueur qui trucide des homosexuels sm ),nous plonge dans la remise en question d'un officier de police partagé entre son ambition professionnelle et sa vie de couple hétérosexuelle et ses penchants homosexuels inavoués et inavouables. Le jeu de pacino est tout simplement hallucinant.Peu d'acteurs auraient eu le cran ( surtout a l'epoque en 1980) de se lancer dans une telle aventure cinematographique par peur de se griller aupres du public. L'enquete policiere est finalement survolée au profit des motivations troubles du héros.Cherche-t-il avant tout a demasquer le tueur ou bien cherche t il a se decouvrir et surtout a s'assumer. Le milieu gay depeint dans ce film est on ne peut plus sordide et quelque peu caricatural.C'est un des bémols qu'on pourrait soulever.Certes, il ne faut pas oublier que nous sommes en 1980,perdiode du disco et des village people.Friedkin a resolument pris le parti de choquer son public avec des images on ne peut plus equivoques( fist-fucking suggéré,hommes nus s'embrassant bestialement dans des clubs sadomasos,fouets, cuirs, menottes ,j'en passe et des meilleures...),mais c'est en meme temps cette frenesie de debauche et de perversité qui revelera les desirs enfouis du héros. Le tueur sera demasqué mais ce heros ne sortira pas psychologiquement indemne de son enquete et de sa quete d'identité. C'est cette conclusion qui, semble-t-il a davantage scandalisé le public(homosexuel notamment), que les scenes crues du film. Un polar resolument glauque, pessimiste, noir, mais qui ne peut laisser indifferent.Le loup dans la bergerie n'est peut etre pas celui qu'on imagine, voila peut etre ce que friedkin a voulu faire passer comme message.
Cette étrange incursion dans l'univers underground du monde SM gay new-yorkais à travers une banale enquête policière va s'avérer une source de remise en question pour ce flic qui apprend les codes de ce milieu aussi effrayant qu'attrayant. La représentation que Friedkin nous donne de la communauté gay est toutefois terriblement grossière et réductrice, ce qui lui valu les foudres justifiées des lobbies homosexuels à la sortie de son film. Heureusement, le réalisateur est un expert dans l’art de jouer sur le trouble identitaire de ses personnages et de filmer des situations sordides et malsaines, l’évolution du personnage joué avec finesse par Al Pacino, dans un rôle à contre-emploi inattendu, et le rebondissement final déroutant donnent au film une place logique dans la filmographie du cinéaste malgré son usage racoleur de stéréotypes éhontés.
Friedkin aime s'attaquer à des sujets qui collent à son style si particulier. Une fois de plus, le spectateur oscille entre malaise et tension extrême. Le réalisateur habille son film avec une ambiance glauque et poisseuse, ce qui rend les scènes violentes de "La chasse-Cruising" encore plus efficaces. Al Pacino est époustouflant dans ce rôle surprenant. Ce film est une vraie curiosité même s'il fut plutôt mal accueilli à sa sortie en 1980 (peut-être à cause de sa violence trop crue et de sa peinture assez déplaisante d'un certains milieu homosexuel).
Viréer extrêmement sombre qui plonge le spectateur dans le milieu gay underground. La maitrise de Friedkin et la partition ( risquée ) de Pacino, permettent à ce film de figurer parmi les grands thrillers du cinéma américain.
Captivant, glauque, dérangeant, "Cruising" est un film, en tous les cas, ne laissera pas indifférent. Thriller efficace et virulent porté par un Al Pacino impeccable et qui prouve une fois de plus le talent de sa palette d'acteur, "Cruising" n'en délaisse pas moins son intrigue pour nous immerger dans la fange du milieu "hard gay" où l'on se perd comme sa tête d'affiche, quelque peu écoeuré et terrifié et d'autant plus que l'environnement est presque un documentaire. On en retiendra ce que l'on voudra comme épilogue, mais reste une brillant exercice de style très immersif. A voir au moins une fois dans sa vie...
L'originalité de ce film peu connu provient moins de sa banale enquete policiere que du contexte homosexuel dans laquelle celle ci se deroule.Friedkin ,qu'on a connu beaucoup + efficace ,nous "balade" dans les quartiers gay New Yorkais a la poursuite d'un serial killer ,l'occasion pour le cineaste de nous proposer toute une galerie de persos pour le moins stereotypés (ok on est en 1980 mais quand meme) : on a souvent l'impression d'etre entourés de fans des village people ou de croiser des clones de Freedy Mercury !!! En dehors de quelques scenes violentes ou chaudes (surtout pour l'epoque) ,cette traque se revele avant tout ennuyeuse ,la faute a un montage catastrophique trahissant les multiples coupures rendus necessaire par la censure.A l'image de son perso de flic infiltré ,Pacino semble perdu et effacé devant la camera et cet encore ce bon vieux Sorvino qui s'en tire le mieux.Le twist final plutot bien vu malgré son aspect brouillon ne permet pas de compenser les nombreux defauts.
L'ambiance est excellemment travaillée à la fois glauque et sexy. On retrouve le génialissime univers poisseux du New York des années 70-80, le récit moderne, prenant, mystérieux captive et Al Pacino est remarquable.
La chasse, film réalisé par le regretté william friedkin grand cinéaste, récemment disparu. Ce film a sa sortie à été très perturbé par les associations lgbt car il montrait une vision de l homosexualite assez partiel,partial, et violent. Ces polémiques ont eu raison de la collaboration de l l'acteur principal et de son réalisateur. C est dommage car Al Pacino dans ce film est extraordinaire, jouant una agent de police infiltré dans le milieu gay pour confondre un sérial killer dangereux et féroce. Une mise en scène brillante qui caractérise bien l histoire de ce film glauque, noir. Un très bon film à découvrir
"La Chasse" est un policier singulier, en raison notamment de l'atmosphère générale du film et des lieux dans lesquels se passe l'action. Le réalisateur ose tout, n'hésitant pas à provoquer, et à montrer le milieu homosexuel sous son jour le moins reluisant. L'enquête est intéressante, et le film est suffisamment rythmé pour ne pas s'ennuyer. Et puis, il y a Al Pacino...