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steevevo
6 abonnés
516 critiques
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2,0
Publiée le 23 décembre 2019
Tran Anh Hung aime la belle image dans toute sa langueur... Pas vraiment de plans longs mais des plans qui s'étirent, de même longueur (cela devient prévisible). Pas de variation de ton ou de rythme. Les images sont souvent magnifiques mais le problème c'est que l'on s'ennuie beaucoup parce que ces images ne racontent pas grand chose. Il ne suffit pas de multiplier les plans: il faut trouver le plan juste! Puis Filmer le sexe, le sexe cru, sans rien montrer, cela a aussi ses limites. Imaginons L'empire des sens sans les scènes de sexe... A force de trop suggérer, le film se noie dans une flaque d'eau pure.
Un film ennuyeux… comme beaucoup de films français mais.. avec des japonais ! Je comprends mal le titre français et encore moins le titre anglais (Bois norvégien !) C’est bien filmé : quelques longs plans séquences ou des travellings latéraux, de superbes images du Japon (très vert, avec le vent qui souffle sur des champs de graminées type canne à sucre, la neige qui tombe sur les collines, la pluie pour les scènes d’intérieur). Malheureusement, le scénario (tiré d’un roman japonais) ne méritait pas d’être adapté à l’écran : c’est l’histoire, en 1968 (quelques allusions aux mouvements étudiants et une bonne reconstitution des intérieurs avec un mobilier digne de feu la R.D.A.), d’un étudiant, amoureux de la copine d’un ami qui s’est suicidé aux gaz d’échappement (déjà, on est mis dans l’ambiance, ce n’est pas Roméo et Juliette !), copine frigide et quasi-vierge et sombrant peu à peu dans la folie spoiler: (elle finira d’ailleurs par se pendre dans un paysage enneigé !) . L’étudiant, qui fait penser à l’Idiot de Dostoïevski, oscille entre la copine d’enfance (la folle) et une étudiante délurée et égocentrique spoiler: (avec qui, il ne couchera finalement pas !) . Eros et Thanatos au soleil levant. Comment font les cinéastes pour dénicher un budget pour de telles histoires ?
L'ensemble a l'air assez ennuyeux, non pas que ce soit mal fait, mais c'est bien vide, on ne voit pas trop où tout cela débouche. La Ballade de l'impossible n'était déjà pas le livre que j'ai préféré de Murakami, mais là, ça tourne à vide. D'accord il y a les belles images, et certains sentiments traduits avec pas mal de finesse, mais on a l'impression d'une inégalité globale et le film avance de manière poussive.
Impression mitigée, partagée sur ce film. Par moments j’ai été touché et intéressé par ce mélodrame romantique, son lyrisme, sa lenteur et ses silences. J’ai aussi ressenti la longueur du film et une forme d’ennui sans jamais décrocher cependant. C’est de fait du pur cinéma asiatique et il faut être sensible à ce cinéma mais aussi à cette culture, en particulier la culture japonaise, pour accrocher. On retrouve la mignonne et talentueuse Rinko Kikuchi, pacific rim, dans un rôle complexe entre romantisme et folie hystérique et un jeune acteur japonais qui joue tout en nuance. L’aspect et la tension erotique du livre est peu rendue à l’ecran, de ce fait l’adaptation n’est que moyennement réussie.
Le problème, quand on regarde un film adapté d'un livre, c'est qu'il est difficile de se détacher de l'univers créé par l'écrivain pour intégrer celui du réalisateur. Pourtant, c'est primordial. Certes, il s'agit de la même histoire, mais c’est quelqu’un d’autre qui la raconte ; c’est un récit différent. Et il faut peut-être l’aborder ainsi pour que notre jugement ne soit pas biaisé par nos attentes et nos préconceptions. Bravo à Tran Anh Hung. C’est un travail difficile. La ballade de l’impossible étant l’un de mes livres préférés, j’avoue avoir eu beaucoup de mal à vraiment apprécier le long-métrage. Cela dit, en toute objectivité, c’est un bon film. Le choix des acteurs était judicieux. Kenichi Matsumaya interprète avec brio le héros murakamien ; banal, un peu paumé et pourtant touchant dans son désir d’authenticité. Rinko Kikuchi, qui joue le rôle Naoko, est touchante, bouleversante. On sent bien la fragilité du personnage à travers son interprétation. C’est un film contemplatif, mélancolique, doté d’une grande sensibilité, avec un bon nombre de plans magnifiques. Le hic, c’est le rythme. Il n’y a rien de mal à ce qu’il soit lent, mais il me semble que ça traîne, que ça ne veut plus rien dire. L’intensité de certains moments se perd dans cette langueur, la temporalité même est affectée par le rythme qui ne s'accorde pas à elle. L’adaptation au livre est assez fidèle cependant et c’est un film agréable, mais ça ne rend pas compte de l’immense talent de Tran Anh Hung.
Difficile d'adapter l'univers de Murakami au cinéma. Ce film y parvient relativement bien même s'il n'évite pas l'utilisation importante de voix off et de gros plan naturalistes. Un film intéressant mais qui ne permet pas totalement de rendre la complexité des sentiments en présence. Une invitation à prolonger par la lecture cette histoire assez bouleversante.
Un très beau film. Watanabe est un personnage attachant, aussi charismatique que les autres personnages du film. Les musiques, surtout à l'approche de la fin du film, sont envoutante... une vraie ballade certes, dotée en plus d'une VF respectable. Bref, un très beau film.
Tiré de la prose de l'écrivain Haruki Murakami, "La ballade de l'impossible", réalisé par Tran Ahn Hung, est un film aux accents dramatiques teinté de mélancolie et de poésie mais qui s'étire excessivement en longueur, surtout dans une deuxième partie contemplative assez interminable ponctuée d'effets musicaux pas toujours opportuns. Si le sujet mérite que l'on s'attarde sur cette production et si l'interprétation est excellente, la mise en forme rend ce film assez fastidieux à suivre durant plus de 2 heures.
Si vous êtes contemplatifs ,sensibles au lyrisme voire à l'exhaltation de la nature, si les silences entre 2 êtres vous en disent longs, même sans être initié aux cultures asiatiques et à la richesse de l’âme japonaise ce film vous plaira.
En adaptant un roman japonais, le vietnamien Tran Anh Hung met en scène son film le plus réussi, superbe histoire d'amour contrariée ancrée dans le contexte de la libération sexuelle de la fin des années 60, oeuvre poétique et bouleversante traitant un sujet grave (le suicide d'un être cher) avec une infinie délicatesse et faisant preuve d'une maîtrise formelle et narrative qui force le respect, le tout porté par des comédiens impeccables et par une superbe bande originale.