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nikolazh
60 abonnés
1 060 critiques
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1,0
Publiée le 8 juin 2011
Une atmosphère assez prenante qui retranscrit assez bien le livre, mais qui à la longue anesthésie ! Il y a des histoires qui fonctionnent mieux en livre, celles de Murakami en font partit ! Les personnages, sur grand écran, finissent par agacer et le film par traîner en longueur, faute de rythme.
Un film sympa, pour des beaux cadres bien léchés (à l'asiatique) et une bonne playlist. L'histoire est bien racontée et les acteurs plutôt mignons! On en ressort avec l'impression d'avoir passé un bon moment, mais les souvenirs du film s'effacent vite.
Un très grand film qui nous transporte au dela de toute émotion, et nous plonge dans l'époque des années 60 qui sont merveilleusement biens adaptés. L'esthétique des plans est minutieusement travaillée, donnant une ambiance froide qui correspond à l'histoire.
Personnellement, c'est un film à absolument allez voir ! C'est une vraie réussite cinématographique. De plus, il m'a vraiment donné envie de lire le livre de Murakami !
Le style du film semble être l’obstacle majeur pour adhérer complètement à cette histoire. Certains plans sont effectivement très beaux, mais le récit peine à trouver rythme et équilibre mêlant des scènes ultra-courtes et d’autres interminables (le début du film est particulièrement sacrifié alors que c’est le déclencheur de tout ce qui suivra). Les acteurs semblent vivre leurs personnages à fond mais malgré toutes les étapes émotionnelles qu’ils traversent, l’on est rarement ému. Une certaine déception donc.
Film très esthètique, BO agréable, mais que de longueures !!! Le cinéma asiatique est habituellement présenté comme lent, ce qui n'est pas un défaut, loin de la, quand cette lenteure est justifiée... ici elle ne fait qu'alourdir l'histoire qui compte pourtant son lot de jolies scenes et des acteurs plus que corrects... Dommage....
Un film d'autant plus décevant que le premier quart d'heure est relativement intéressant et accrocheur. Mais il reste encore deux heures derrière, et le résultat n'est pas glorieux. Tran Anh Hung, réalisateur franco-vietnamien, s'expatrie donc au Japon, pour ce "Norwegian Wood" dont la caméra bouge sans cesse jusqu'à la mort de Naoko, le summum étant ce très énervant travelling aller-retour dans les montagnes lorsque Naoko explique ses problèmes intimes. Ce qui est encore plus déstabilisant, ce sont les dialogues souvent très crus. Et au final, prendre 2h15 pour nous parler de sexe, de dépression, d'amour et de mort... c'est long, très long. De plus, Ken'ichi Matsuyama, l'acteur principal, est désespérément mono-expressif. Bref, pas grand chose de positif, si ce n'est la bande-originale, composé à moitié de morceaux du groupe Can et de compositions originales de Jonny Greenwood, guitariste de Radiohead, groupe sonnant d'ailleurs de plus en plus comme Can. Mais ça ne suffit pas, et ce film qui se voudrait la chronique d'une passion romantique désespérée ne procure aucune émotion au spectateur. Gros échec.
Je sais qu’on ne peut pas tout mettre à l’écran mais Tran Anh Hung a passé sous silence des passages (à mes yeux) importants comme tout simplement l’explication du sous-titre Norwegian wood. Après, je regrette qu’il n’y ait pas eu les morceaux de guitares quand Reiko rejoint Toru. De plus, il manque le côté adulte qu’il y a dans le roman puisque c’est un Toru trentenaire qui revient sur ce fait dans sa jeunesse et commente avec maturité les événements passés.
En positif : malgré certaines lenteurs donc, le film jouit d’une belle esthétique et Kenichi Matsuyama – l’interprète de Toru – exprime à merveille la langueur et la passivité de Toru. Les héros de Murakami ont un peu tendance à se laisser porter par le courant et à subir même si d’une certaine façon, ils sont forts car après tout, Toru est le seul à avoir suffisamment de caractère pour survivre au suicide de Kizuki.
Enfin, un petit mot sur la très jolie musique de Jonny Greenwood. Tantôt douce et mélancolique, tantôt jazzy mais toujours adaptée.
Un film très beau, avec de jolis plans, et une belle photographie. Mais certains passages trainent beaucoup trop en longueur, et le film touche assez peu... le personnage principal est un peu trop impassible, on a parfois l'impression qu'il se laisse entraîner par les événements, ce qui peut devenir agaçant. Au final, on s'ennuie en regardant de belles images.
Magnifique ! Tout ce qu'on aime dans le cinéma asiatique : la beauté, la lenteur, l'amour et la mort ... Très belle histoire, personnage attachant et ... une chanson des Beattles ;)
Il y a beaucoup de choses à en dire. C'est difficile d'en parler, il y a tellement de choses à déclarer. Il est un petit peu dérangeant, cru, à la fois agréable / désagréable, le sujet de fond est avant-tout l'âge fraîchement adulte (la vingtaine) et des gens qui sont un petit peu adolescent-e-s dans leurs pensées, dans leur manière de voir les choses, ce sont encore des individu-e-s purement torturé-e-s, qui se cherchent. C'est peinant, c'est empathisant... D'autant plus que ce qui est vécu est vraiment comment dire (oui impossible à dire exactement mais... on se contentera de l'euphémisme) difficile / délicat : des personnes trop portées sur la sexualité active et égoïste je trouve. L'homme qui y est dépeint est mensonger car on a l'impression que les hommes ne pensent qu'à leur jouissance phallique et sexuelle, plus généralement ou largement parlant et que les femmes ne sont que des esclaves de ces messieurs, qu'elles ne fantasment que sur un rapport charnel phallocentré et en compagnie des hommes. Le suicide, la folie, le dépit amoureux, le fantasme érotique, la sexualité vécue et mal vécue sont abordées de manière claire mais pas vulgaire cela dit. Mais, les scènes sont déjà trop violentes (on voit que Naoko-san se charge de son homme mais que lui n'en a que faire, il ne lui retourne pas la faveur, on voit qu'elle se fait vaginalement pénétrer mais qu'elle n'éprouve aucun plaisir, et même que c'est douloureux pour elle, de part ses cris mais il continue tout-de-même; c'est déjà du viol, je trouve...) Je ne suis pas étonné du tout qu'elle se suicide. Et pareil avec la scène de la masturbation manuelle et l'autre scène, celle de la fellation, il reçoit tout le temps et ne donne rien ! En voyant le film, j'ai alterné entre le franc dégoût, la franche colère, la franche sympathie, la franche révolte. Il y a des choses qui suscitent tel ou tel sentiment. Un petit peu comme devant un film comme Tomboy. Question projection, ça donne vraiment envie d'être asocial plutôt qu'autre chose, ni à la place du l'acteur principal, ni à la place de Naoko-san. Je suis persuadé que le livre est mieux et que le film est une adaptation franchement trop approximative, trop sexuelle, trop désespérante; pourtant le jeu de l'actorat est vraiment bon, crédible; mais ce sera difficile de me convaincre de le lire, après avoir vu ce film ! Donc, il m'a ému, oui et non, ça dépend des moments. Donc, il m'a plu : plutôt pas.
Tran Ahn Hung parvient à toucher au plus profond le spectateur dans cette histoire mêlée d'amour,de déni, de douleur et de difficulté (voire de refus) à affronter la perte d'un être cher au travers de plans grandement poétiques, et de décors d'un naturel grandiose, la magie opère. Il donne en tout cas, l'envie de lire le livre de Murakami.
Une grande qualité visuelle mais qui sombre parfois dans le maniérisme. Des acteurs magnifiques de bout en bout. Mais un récit qui s'étire en longueur et tend dans la dernière partie vers l'ennui. Quelques facilités, dont la crudité de langage érotique. Un peu un sentiment de gâchis.
Film magnifique visuellement , la mise en scène est remarquable et l'histoire bouleversante. L'amour, le deuil, la culpabilité, la sexualité et la beauté de la vie malgré tout ... Beaucoup de poésie et d' émotion dans ce film qui vous suit encore longtemps après la séance! Ne vous fiez pas aux critiques de gens qui vous parlent d' un film alors qu'ils sont partit 30 mns après le debut du film!! Le cinema est un ART pas un OBJET DE CONSOMMATION! certains devraient s'en rappeler....
J'avais du mal à imaginer comment on pourrait adapter à l'écran le style si particulier de Murakami, et à juste titre. L'humour à disparu, ainsi que cette capacité, par la simple irruption de l'insolite dans le quotidien, à faire basculer le trivial vers le fantastique ou le métaphysique. Ne reste qu'un exercice aride et laborieux auquel quelques belles images ne suffisent pas à donner de l'intensité.