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jcgonzales
6 abonnés
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4,5
Publiée le 30 juin 2012
Une oeuvre d'une très grande sensibilité, mêlant passion et amours impossibles de jeunes à l'aune de leur vie d'adultes, et servie par de vrais acteurs sur le registre de la finesse et de l'émoi. Pour ce qui est de la forme, c'est que du bonheur, la photographie, la lumière, les couleurs sont parfaites et participent à l'évolution des personnages, souvent en hight key, mais sachant également se jouer de la charte de couleurs du tout début des années soixante dix, avec une bande son en accord parfait, quelques morceaux des Beatles et surtout l'omniprésence de CAN. Je ne peut m'empêcher d'y voir une pointe de Rohmer.
Très très beau, délicat et sensible. Une balade de l'amour dans un climat très poétique. La scène vers la fin du film avec la musique du quatuor a cordes est très belle. Toujours fan du réalisateur. C'est une sorte de Miyazaki avec de vrais acteurs
Tout pour faire un film aussi magnifique que profond... Le réalisateur français d'origine viêt-namienne Tran Anh Hung a réalisé deux superbes films "L'odeur de la papaye verte" (1993) et "A la verticale de l'été" (2000) mais avec ce film japonais il se fourvoie dans un style prétentieux, aseptisé et superficiel. L'idée est bonne servie par de bons acteurs avec des paysages splendides mais le fond est gâchée par un montage cacophonique et des dialogues pauvres voir puéril ; ces derniers tournent tous autour soit du sexe soit de la mort sans approfondir ni enrichir le propos. En fait ça tourne en rond le pauvre bonhomme étant quasi harcelé par des étudiantes aussi névrosées que peu intéressantes. La mise en scène lancinante n'est pas un problème habituellement mais étant donné la tristesse de l'ensemble ce choix s'avère d'une lenteur ennuyeuse. Vraiment dommage.
Pas de doute : Tran Anh Hung est un esthète, et tout est beau dans cette « Ballade de l'Impossible ». D'ailleurs, je reconnais avoir été réceptif durant le premier tiers, touché qu'un cinéaste puisse mettre autant de grâce et de virtuosité dans sa mise en scène. Hélas, ce que n'a pas bien compris l'ami Tran, c'est que le talent n'est pas à mettre qu'au service de la réalisation, mais aussi de l'histoire et du rythme. Or, de ce point de vue, c'est le désert... Cela me fait mal au coeur de ne mettre qu'une maigre étoile à un cinéaste aussi sensible, à l'image de ces deux héros à fleur de peau. Mais je me suis tellement ennuyé pendant plus d'un heure que je ne peux faire autrement. Il ne se passe rien (ou presque), alors que les personnages avaient pourtant su montrer un vrai intérêt, une vraie personnalité au début de l'oeuvre, ce qui rend l'échec encore plus dur à avaler pour le spectateur. C'est simple, loin du beau mélo espéré, nous n'avons droit qu'à un summum de contemplation, certes très agréable pour les yeux, mais quand même bien assommant niveau récit. C'est d'autant plus dommage que les quelques moments où le réalisateur se donne la peine de filmer les angoisses et les interrogations du couple, l'oeuvre gagne tout de suite en intensité (comme c'est bizarre...). Bref, un film où l'on ressent autant de talent pour un résultat aussi ennuyeux, c'est triste et j'espère sincèrement que Tran Anh Hung saura mettre par la suite son bel univers visuel au service d'un long-métrage digne de ce nom.
Difficile de mettre plus à ce film en ayant lu le livre. En effet le livre nous transmet tellement qu'il est difficile de recevoir la même chose de la part d'un film...
Ce qui est magnifique dans la littérature japonaise devient franchement dérangeant à l'écran et un peu long. Heureusement que le roman initial est génial...
Ce film porte parfaitement son nom car il m'a été impossible de trouver la ballade plaisante et agréable. Même si l'esprit japonais et la façon de réaliser ou de scénariser peut être considéré comme "spécial", ce film là, est plus que spécial. Il est surtout lent, ennuyeux, sans ni queue ni tete... une seule envie, sortir de la salle le plus vite !
Du réalisateur vietnamien Tran Anh Hung, on se souvient surtout de "l'odeur de la papaye verte". C'est au Japon qu'il est allé tourner "La ballade de l'impossible", dont il a écrit le scénario à partir d'un roman de Haruki Murakami. L'action se déroule à la fin des années 60 et les protagonistes sont des jeunes gens d'une vingtaine d'années. On suit des histoires sentimentales et, le moins qu'on puisse dire, c'est que ces jeunes ont l'art de se compliquer la vie ! On est pourtant surpris dans la mesure où l'on pouvait penser que les jeunes japonais de l'époque était moins libérés sexuellement que leurs contemporains européens. Si le film dit vrai, on avait tort ! En tout cas, Tran Anh Hung a eu tort de faire un film trop long (2 h 13), ce qui, à force, a tendance à lasser le spectateur. Dommage ! Question musique, il a eu par contre la bonne idée de prendre plusieurs morceaux du groupe Can, les Pink Floyd allemands, tout à fait contemporains de l'action.
Film magnifique. Du grand cinema. Lenteur et émotion : éléments constitutifs du discours et de la trame artistique de l'auteur. Nombreux sujets évoqués avec tact et poésie. Par exemple le problème de la frigidité ou des douleurs ressenties lors de la pénétration, douleurs pouvant devenir invalidantes (dyspareunie). A ma connaissance, rare sont les statistiques ou études abordant cette problématique probablement moins exceptionnelle qu'on ne le croit. Sublimée par la sensibilité cinématographique exceptionnelle de l'auteur, cette question profondément humaine et bouleversante pour ceux et celles qui la vivent n'en devient que plus touchante. Enfin, en toile de fond, cette intemporelle conjonction entre drame et poésie, celle que nous ont laissé les dramaturges grecs, celle que nous laisse aujourd'hui Tran Anh Hung.
L'itinéraire chaotique de deux êtres traumatisés par la perte de leur ami. L'incommunicabilité, le deuil, l'impossible oubli sont les thèmes majeurs de ce film soigné magnifiquement filmé. Les images sont superbes, exacerbent les sentiments de l'histoire et la tristesse des personnages. Mais soyons honnête, le film est très long et relativement ennuyeux. Et ce que vivent les personnages relève du parcours du combattant sentimental. Des épreuves à la limite du sordide. Au bout de 2 heures, la coupe est pleine et le film devient pesant à regarder, et ce malgré les belles images.
Comment détruire un chef d’œuvre originel ? Il suffit de s’adresser à Tran Anh Hung. Malgré un bon film de « L’odeur de la papaye verte », ici le réalisateur a tout simplement raté l’adaptation du magnifique roman d’Haruki Murakami. Tout le charme de ce livre a été mis de côté pour laisser place à une succession d’images sans âmes.
En effet, il faut tout d’abord attendre un long moment avoir d’entendre une petite bande son. Mais ce qui a de plus impressionnant dans ce film, c’est que les événements s’enchaînent très vite et que malgré tout, on s’ennuie beaucoup, car le film est plat. Par sa qualité d’écriture, Haruki Murakami a su donner beaucoup de poésie et d’émotions à sa magnifique histoire, que le film n’arrive pas à nous faire transmettre. La notion du temps a totalement été oubliée par le réalisateur alors que c’est l’un des éléments clés de la réussite du livre (l’attente représente la souffrance des personnages : lorsque l’on regarde que dans le film, la réponse par lettre de Naoko qui dure à peine une minute alors cela devrait correspondre à des mois voire des années je ne me rappelle plus trop, c’est plutôt inquiétant). Heureusement que j’ai lu le livre car je plains un peu ce qui n’ont pas eu cette chance car voir le film directement, ce n’est pas une mince affaire : les scènes s’enchaînent trop vite sans laisser le temps de poser l’histoire et les personnages. En plus, les acteurs jouent sans être à fond dans leur rôle (seule l’actrice qui interprète Naoko est à la limite convaincante).
Je suis donc désolé de dire ça mais cette adaptation est totalement ratée. J’ai pris énormément de plaisir à lire le roman alors que je n’aime pas lire mais en ce qui concerne le film, toutes les qualités de l’histoire ont été ignorées (absence totale d’émotions et de poésie). Je me suis arrêté au bout de trois quart d’heure car cela me faisait mal de voir qu’on peut gâcher à ce point une histoire aussi riche.
Film touchant notre esprit et nos sens dans notre rapport à l'autre. Le désir qui nous traverse à la vue et au toucher. Éternelle question aimer et être aimé. Vivre pour aimer ou aimer pour vivre. Douleur et plaisir. Cette ballade de l'impossible ne peut nous laisser insensible, le réalisateur et les acteurs nous accrochent et nous secouent. Les images sont superbes des gros plans au plan d'ensemble jouant de l'éclairage pour accentuer le drame. excellent film à ne pas rater