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    We Need to Talk About Kevin
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    414 critiques spectateurs

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    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Kevin. Qui est-il ? Que se passe t-il dans sa tête ? Quelles sont ses motivations ? Autant de questions que l'on se pose en voyant le dernier film de Lynne Ramsay, la femme qui était à l'origine du projet Lovely Bones. Le troisième long de l'anglaise raconte l'histoire d'une mère qui cherche son instinct maternel et n'arrive pas à gérer son fils Kevin. De plus, le récit est divisé de façon singulière. La première demie-heure assez surréaliste, et dans laquelle les éléments naturels et les décors prennent la place principale paraît plus ou moins floue. On y observe Eva (interprétée par Tilda Swinton, une fois de plus bluffante) tenter vainement de retirer les tâches rouges (leitmotiv du film) présentes un peu partout dans son domicile. On comprendra plus tard que cette femme se fait importuner par ses voisins car elle est la mère du jeune Kevin (Ezra Miller, à suivre de près) qui a commis un massacre dans son lycée. La narration devient ensuite plus linéaire et compréhensible où le récit, monté en flash-back, arrive sur fond de drame psychologique à maintenir une tension et une certaine angoisse chez les spectateurs. Certains regretteront une ambiance trop froide et glauque qui ne leur permettra pas de rentrer pleinement dans le film. D'autres jugeront la partie se passant après ces meurtres comme trop dramatique. En effet, on ne comprend pas trop bien pourquoi Eva suscite une telle haine chez ses collègues ainsi que ses voisins. Malgré tout, on sort de la salle en essayant de trouver des réponses à nos interrogations. Est-ce la grossesse difficile d'Eva qui a provoqué le comportement destructeur de Kevin ? Ou peut-être le manque de communication entre les deux parents à son sujet ? Une chose est sûre : « L'homme est un monstre incompréhensible ».
    fxportais
    fxportais

    4 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2013
    La descente en enfer d'une maman. Ce film est un cauchemar, je ne vois pas d'autre inspiration possible. Particulièrement bien joué, avec un déroulé lent comme une souffrance sans fin. Je ne le conseil à personne bien que... j'ai hésiter à mettre un 4 pour son esthétique, sa mise en scène et son jeux d'acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 mai 2013
    J'ai trouvé le film intéressant montrant cette relation conflictuelle entre une mère et son fils malgré tous deux petites choses m'ont dérangé, xavier Dolan a fait mieux avec son j'ai tué ma mère et deuxièmement sur la première partie du film kevin est détestable mais même pour le spectateur ce qui donne une sensation de gêne!
    Quoi qu'il en soit ce film reste surprenant, beau, avec une portée philosophique sur l'impact des enfants dans nos vies de jeune adulte. Non we need to talk about kevin est un bon film manque ce grain de perfection qui m'aurait permis de ne pas avoir une sensation insatisfait quand le générique de fin ! ce film est oui mais !
    Ps: La véritable chose intéressante est les techniques cinématographique pour montrer l'idée de séparation entre le fils et sa mère que l'on remarque direct sur l'affiche mais qui sont remarquable dans le film avec des scènes parfaite !!
    shindu77
    shindu77

    95 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Un film assez glaçant au fur et à mesure de son visionnage.
    Ambiance froide, presque dérangeante mais réalisé de manière efficace.
    Personnages excellents, surtout la mère et son fils ado. La complexité de leur relation est impressionnante.
    C'est un excellent film.
    Je le recommande.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    331 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2013
    "We need to talk about Kevin" est un film froid et glaçant qui raconte l'histoire d'un enfant qui déteste sa mère sans raison particulière (faut dire qu'avec un prénom pareille, il y a de quoi lui en vouloir). Une histoire qui m'a mis étrangement mal à l'aise. Le gosse qui joue le Kevin en question est beaucoup plus flippant que n'importe quel gamin livide issu des film d'horreur japonais, et Tilda Swinton semble magistralement dépassé par le monstre qu'elle a enfanté. J'ai rarement éprouvé autant d'empathie pour un personnage de cinéma. On notera que la partie qui traite de l'adolescence est un peu plus convenue, mais l'ensemble du film reste très convaincant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 avril 2013
    Rosemarybaby à COLOMBINE!
    Un adolescent assassin? Déjà vu! Sauf qu'ici le point de vue est celui de la mère, de celle qui a enfanté "un monstre". Entre culpabilité névrotique et incompréhension générique, la mére s'étouffe "en bouffant son placentas". Construction en flashbacks épileptiques (façon Blue Valentine), le rouge est partout, confiture, peluche et tee-shirt, le rouge sang omniprésent dans chaque plan rappelle ce qui tapisse sa vie. Les meurtres du pére, de la soeur et d'éléves, des meurtres commis par "sa chair". Revenir aux nécessités primitives, comment et pourquoi on a désiré un enfant; puis la relation qui en découle, rejet ou osmose, pas de juste milieu! Allez on va être indulgent, c'est pas mal, l'ambition cinéma est là, même des fois peut-être trop présente. Les procédés visuels, type présence de la couleur rouge (façon Kiesslowski) finissent par devenir artificiels. Et la lente agonie de la mére dans sa mer de sang lasse et met faussement mal à l'aise. (Sans compter que le personnage du pére n'est pas crédible). Y a des moments on se croirait dans Morse... C'est peut être ça le probléme de ce film, un sujet trop ambitieux pour ce qu'a la réalisatrice en magasin, d'où le côté par moment emprunté, l'impression même d'auto-suffisance fiére de ses propres limites.

    Ca peut se voir...
    Héléna0510
    Héléna0510

    10 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 avril 2013
    Que faire quand on a un enfant qui dès la naissance nous est étranger?
    Que faire quand le baby blues ne finit pas?
    Comment réagir quand son propre fils devient une menace pour toute la famille?
    Avec ce film, on apprend qu'une mère, que son enfant soit brillant, assisté ou psychopathe reste une mère quoi qu'il arrive
    Les tons et Les couleurs employés ajoutent à la froideur de cette relation mère-fils hors du commun
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 avril 2013
    Mettons tout de suite les choses au point ami lecteur... Si tu n'as pas lu le livre de Lionel Shriver, c'est bien simple évite ce film comme si c'était une balle calibre 38 et plonge-toi dans le roman. Pitié, c'est pour ton propre bien que je dis cela.

    Il m'aura fallu 1 h 47 min et 21 secondes pour voir ce film, autant de temps gâché pendant lequel j'aurais pu lire, regarder un vrai film ou même tricoter. Tout plutôt que cette chose à déconseiller au plus de 80 de QI. Tu vas peut-être te demander pourquoi je ne classe pas WNTK -We need to talk about Kevin- dans la catégorie culture pourrie... Il ne le mérite pas, même les qualités des nanars, entre autres nous faire marrer, ce film ne les a pas. Cela commence fort : par 17 min de plans esthétisant à deux balles. Dès la première image, le fil conducteur est posé : la couleur rouge. D'ailleurs si tu aimes le rouge, ce film t'en dégoûtera à jamais. Madame Lynne, je m'adresse à toi, ô réalisatrice de cette daube : pas la peine de nous submerger de rouge, merci on a compris la métaphore, le sang, la culpabilité de la mère toussatoussa. Durant ce début aussi palpitant qu'un mauvais film expérimental d'un première année en études option cinéma, tout est dit, en tout cas le pire. C'est de la bouillie cinématographique doté d'un esthétisme de Prisunic. Aussi subtil qu'un clip de hip-hop. La première heure du film bénéficie d'un montage tellement déconstruit que l'on ne peut en retenir que la prétention. La mise en scène est formatée Sundance. A croire que madame Ramsay a retenue tout ce qui l'a marquée dans le cinéma Sundance pour le foutre dans ce long-métrage. Pas bien de copier. Surtout quand c'est aussi mal fait. Les caméramans sont agités de tremblements maladifs, bon c'est vrai que ce mal semble toucher beaucoup de professionnels ces dernières années mais quand même...

    Tout au long du film -donc 1h47min21s- la réalisatrice semble nous dire :
    "Je vais bien tout surligner, démontrer, expliciter, parce que, toi, ami spectateur tu es un crétin. Mais t'as vu je ne me contente pas de te montrer une histoire, hein, je t'en mets plein à la vu, parce que je suis réalisatrice MOI."
    Ainsi pris en otage par Lynne Ramsay, on n'a qu'une envie, que Kevin butte tout le monde le plus vite possible, nous compris, pour abréger nos souffrances. WNTK est au cinéma ce qu'est un Peep-Show à l'érotisme. Déprimant. Ce film fait la pute et rate franchement son coup, mais après tout, moins on a de talent et plus on l'étale.

    Bon, tu as compris : ce film est réalisé et monté de manière ridicule. Du livre si bon de Lionel Shriver, tout le bien est détruit. Alors que le roman nous présente une réalité complexe dénuée de coupable et de réponse, le Kevin du film devient l'Orangina Rouge : mais pourquoi est-il aussi méchant ? Parce queeeee.....il a eu un nounours rouge et que sa môman est une mauvaise mère. Bref un film ridicule pour des personnages pourtant grandioses. D'ailleurs nous avons deux grands acteurs : Tilda Swinton et Ezra Miller -Kevin ado- dont les très bonnes prestations sont gâchées par la réal. Franchement j'aurais préféré des comédiens médiocres car j'ai beaucoup de peine pour eux, tout ce boulot pour rien...

    Bref un film boursouflé d'orgueil mal placé. Si avec le roman de Shriver j'avais pris une claque littéraire, là j'ai la gueule de bois ; trop de médiocrité donne la nausée. Je termine cet article avec un seul impératif : retenir le nom de la réalisatrice parce que le jour où un de ces films sort, je ne pourrais pas y aller. J'aurai piscine.
    virgin87
    virgin87

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2013
    L'histoire est bien mais film beaucoup trop mou...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 mars 2013
    Vous ne voulez pas d'enfants,mais votre compagne, elle , en veut? Ce film est pour vous!!!
    Roub E.
    Roub E.

    986 abonnés 5 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2013
    Passons rapidement sur les défauts du film à savoir une certaine lenteur et la désagréable impression que le film se regarde lui même. Mise à part cela, We need .. est un film fort, dérangeant et intelligent. Intelligent car il a bien compris que la réalité et la vérité ne sont pas simples et ne peuvent même être délivrées avec exactitude. Est ce que Kevin est tout simplement maléfique, ou sa mère l'a rendu ainsi? Tout le film est une tension entre les deux protagonistes entre amour et haine exacerbées et réciproque. Les deux acteurs sont vraiment exceptionnels dans leur rôle et sont pour beaucoup dans la réussite du film. Un film à voir car sortant des sentiers battus.
    20centP
    20centP

    17 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2013
    L'interprétation est très juste mais le traitement est un peu froid. Comme pour Gerry, on reste sur une impression partagée. D'un côté, le traitement factuel permet d'éviter l'écueil du manichéisme. Toutefois, c'est toujours difficile de ne ressentir d'empathie pour aucun personnage. La mise en scène est également parfois beaucoup trop appuyée. Intéressant mais manque de souffle et de recul.
    Kaza Nova
    Kaza Nova

    5 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2013
    Un excellent film sur la genèse d'un psychopathe. Et une claque particulièrement violente.
    Quand on regarde le profil de différents psychopathes dans le cinéma, le trait qui ressort plus souvent est la froideur. Leur coeur est glacé, leur âme semble vide. Ils sont hermétiques à tout sentiment, à tout ce que les autres peuvent ressentir. Ils ne sentent pas leur entourage, ils ne font que marcher en silence au milieu de corps qui leur sont absolument étranger. L'altérité totale, fermée. Rien ne passe entre eux et les autres.
    C'est pour percer leur mystère, dans la mesure où il est possible de comprendre ce type de personnage, que ce film a été fait. La mère du jeune en question, Kévin, cherche à comprendre son enfant et où elle a pu échouer dans sa tâche de mère. Mais la tâche est dure
    Quand on regarde l'évolution de Kévin, on ne peut s'empêcher de remarquer, à chaque étape de sa vie, que tout ce qu'on peut apporter comme conjoncture sur son cas glisse sur une paroi rigide. C'est en vain qu'on cherche des explications, qu'on lui cherche des sentiments, des apparences d'un petit soupçon de compassion. On cherche des endroits où s'agripper, mais c'est en vain qu'on trouve une prise sur sa muraille de béton. On cherche à le percer, mais c'est à chaque fois pour tomber sur le vide, le vide absolu. Il n'y a rien en lui. Lorsqu'on arrive à entrer dans son univers, on croit découvrir un jardin secret. Eh bien, non, c'est le néant, une sorte de cachot nu et frigorifié. Une carapace sur un esprit vide et congelé. Avec juste, consumant l'espace, une flamme verdâtre de perversité. Un trou noir qui absorbe tout pour ne laisser que le néant des rares particules qui auront réussi à entrer. Un abîme de perversité qui actionne cet être, pour le conduire à faire le mal et rien d'autre que le mal. A tourmenter ceux qui l'entourent. A les faire sombrer dans le néant.
    Ainsi, non seulement la mère ne parvient guère à percer son fils, mais quand elle parvient à entrouvrir son esprit ce n'est que pour trouver le vide ou des lueurs furtives de sa perversité. Et dans le même temps, elle doit subir ses vagues de méchanceté, de malveillance pure. L'esprit mauvais cherche à répandre la discorde, la haine. Il souffle le chaud et le froid, monte ses proches les uns contre les autres, va toujours plus loin dans ses jeux sadiques. Il va toujours plus loin dans l'horreur, les autres ne sont que ses jouets. Jusqu'au jour où il commettra l'irréparable. Lassé de jouer, il cassera ses hochets. D'un simple claquement de doigt. Comme si c'était imprimé dans sa tête depuis sa naissance. Sa mère cherchera à comprendre, mais ne trouvera jamais rien dans cet esprit nihiliste.

    Dans le même temps, son entourage est d'une telle apathie face à tant de violence et de perversité, que le dénouement ne pouvait être que tragique. Mais c'est ici que se pose la question : le mal ne vient-il pas de la mère. Un enfant né dans une nuit d'orgies à Gomorrhe, une mère tétanisée face à sa grossesse, une mère hébétée face à son bébé, une mère perdue face à son bambin, une mère démissionnaire face à son enfant, une mère terrorisée face à son adolescent. On le sent, si c'est esprit est si froid, n'est-ce pas parce que la mère n'a jamais voulu lui apporter de la chaleur, n'a pas su comment faire ? Si la carapace n'a jamais été percée, n'est-ce pas aussi parce que, paralysé face à l'enfant despote et cruel, les parents n'ont jamais su réagir. Si l'âme est vide, et la flamme perverse, n'est ce pas parce qu'il n'ont pas su l'éduquer, le remplir de meilleures choses. Dans les esprits vides, une simple étincelle peut tout enflammer, jusqu'à conduire à l'impensable. N'est-ce pas parce que sa mère ne l'a jamais vraiment désiré, parce qu'elle n'a jamais pris à coeur sa fonction de mère, que l'enfant a si lamentablement échoué. On a aussi l'impression que la mère ne consent jamais à sortir de sa réserve. Elle vit sa vie, elle refuse d'y laisser entrer son enfant. Pour elle, son enfant est l'altérité absolue. Elle ne peut se sentir elle même en sa présence. Son regard la trouble, les fondations de son esprit tremblent quand il la sonde.
    Dans ce dialogue de sourd, la perversité va l'emporter.
    oolliivveerr
    oolliivveerr

    4 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2013
    Au début j'ai cru voir 'Damien la malédiction' puis j'ai remarqué qu'on était dans le réel. Ce réalisme crée une véritable épouvante. Cette mère aime son enfant. On a juste envie de rentrer dans l'écran et de forcer cette femme à envoyer fiston chez un psy dès son premier calgon. j'ai raté le début mais c'est un film brillant. Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2013
    "We Need to Talk About Kevin" est une claque et ose (pour la 1ère fois?) se préoccuper de la mère d'un enfant massacreur (bien que réalisé avant la tuerie de Newton, le parallèle est saisissant) ; entre culpabilité, renoncement et fatalisme. Ezra Miller est formidable et crève l'écran Tilda Swinton confirme sa classe et son talent d'interprétation. Seul bémol la mise en scène peut paraître un peu lourdingue notamment avec l'omniprésence de la couleur rouge.
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