Derniers Avis : We Need to Talk About Kevin - Page 16

Je ne m'attendais pas du tout a ce genre de film. Drame effrayant de par le personnage de Kevin qui au début donne un sentiment de malaise au spectateur et qui dans la dernière partie fait carrément froid dans le dos. Le personnage joué par Tilda Swinton est très bien aussi harcelée et brisée. La réalisation est très sensitive avec des images floues, un montage elliptique et des sons sorti de nulle part. J'ai apprécié aussi le fait que plus le récit (mystère) s'éclairci plus la mise en scène devient académique.

Film intense, ne laissant pas indifférent. Jeux d'acteurs fantastiques. Le début du film avec tous les flashbacks est un peu déstabilisant mais le reste reste très bon!

Malgré un montage un peu confus du à l'utilisation de nombreux flashbacks, We Need to Talk About Kévin est un film captivant et perturbant sur une relation Mère-fils glaçante et effroyablement dénuée d'amour. Les acteurs sont vraiment extraordinaires, l'interprétation de Tilda Swinton est simplement parfaite. Un assiste à la croissance du mal, mal qui finira par être maître d’œuvre d'une véritable tragédie. Un film froid, malsain mais intéressant et d'une grande justesse. Du bon cinéma.

Si j'ai fini ce film avec une réelle sensation de malaise, c'est qu'il a atteint parfaitement son but. La mise en scène et le jeu impeccable des acteurs nous font vivre un crescendo cauchemardesque jusqu'au final choc.

J'ai vraiment adoré ce film, plus que bouleversant qui laisse place à des avis divergents à la fin... Les acteurs joue à la perfection, et la réalisation parfaite !

Il y a souvent des films dont on a l'impression qu'ils sont sans intéret mais dont on espère qu'ils se relèveront et au final on s'aperçoit qu'on a gaché notre temps. C'est ce qu'on craint en voyant la première moitié de ce film, mais on sent que l'histoire va petit à petit nous emballer et nous mener vers quelque chose de bien. Les effets visuels sont bons et l'interprétation de l'actrice monumentale. Ezra Miller crève l'écran avec sa tête de psychopathe juvénile. J'ai trouvé la fin très touchante car on ne s'attend certainement pas à une Happy End au vu de la dégradation progressive de la relation mère fils. Un beau message d'espoir en fait.

Voilà, j'ai pas aimé. Je l'ai trouvé trop malsain. Ezra Miller, je me rappelle de lui "normal" dans "Royal Pains" avant tous ces rôles chelous "City Island", "Another Happy Day" cité plus haut ou autre. Il est doué, j'ai rien à dire là-dessus, mais le sujet là, leur relation, m'a mise mal à l'aise. Je suis sûre que c'est un très bon film, mais j'ai pas aimé. Tilda Swinton... oui, sa nomination est sûrement méritée.

Un film divertissant avec une mise en scène agréable. Un bon scénario mais le film semble un peu léger et pas assez exploité pour convaincre. Un bon film dans l'ensemble mais un peu trop platonique.

Ce film est pour moi un chef-d'oeuvre. Des scènes telles que celles du supermarché («I'll take them as they are!») ou la scène finale resteront gravées en moi. La performance de Tilda Swinton est à le fois pleine de force et de retenu. Les enfants interprétant Kevin au cours des années, Rock Duer & Jasper Newell sont très bons et découvrir Erza Miller à été un vrai plaisir. John C. Riley y est aussi excellent. Raconter cette histoire sous forme de flash-backs était probablement la meilleure des choses à faire. La complexité de la relation mère-fils est ainsi évidente; tout, entre eux, n'est pas qu'haine. J'ai apprécié la manière dont c'était filmé, le montage (je ne me suis pas ennuyé une seconde); le jeu des acteurs et le scénario. Mes attentes quant à ce film était grandes et je n'est pas été déçu.

J'ai eu du mal à entrer dans le film, car le début est franchement décousu de même que l'ensemble de l'oeuvre donne nettement plus l'impression de survoler des sujets plutôt que de les décortiquer. Il a pourtant bien fallu que je m'accroche, afin d'essayer de comprendre... Mais y a-t-il vraiment quelque chose à comprendre ? Ce film sert-il à quelque chose ? Certes, c'est plutôt bien filmé et un sentiment de malaise parvient à se faire ressentir, c'est pourquoi ce film mérite la moyenne. Mais je ne peux vraiment pas dire que j'ai été emballé ! Sincèrement, il en ressort un sentiment mitigé, entre fascination et lassitude... On se pose des questions, on ne comprend pas tout ( euh, peut-on m'expliquer l'épisode de l'oeil de verre que doit subitement porter la petite soeur de Kevin ? ) et, au final, on en vient même à se demander si on n'a pas bêtement perdu son temps à essayer d'apporter de la consistance à cette histoire... J'ai l'impression que c'est le spectateur qui doit faire tout le travail de mise en scène lui-même pour remettre de l'ordre. Bref, un film clairement surestimé, mais à voir pour se faire une idée.

Puissant, troublant, visuellement impeccable, scénario bien rythmé. Kevin fait une entrée fracassante dans la galerie des enfants terribles au cinéma. Quant à Tilda Swinton, elle aurait mérité son prix d'interprétation féminine lors de la projection à Cannes. La musique revêt une importance particulière dans "We Need to Talk About Kevin" et la bande originale est envoûtante.

Lors de sa présentation à Cannes et même s’il n’est reparti avec aucune récompenses le film « We need to talk about Kevin » avait fortement marqué les esprits. Film dur presque glaçant dans sa forme comme dans son fond il distille une ambiance de quasi thriller où, même s’il l’on perçoit ce qui est arrivé, de nombreuses questions demeurent qui font tout l’intérêt de l’histoire. Pour maintenir ce suspens la réalisatrice fait appel à une narration éclatée où les diverses époques de vie de la mère se croisent et parfois se chevauchent, même si vers le milieu du film on a plus affaire à des flash-back chronologiques. L’interprétation est également incroyable avec une Tilda Swington au sommet de son art qui campe à merveille cette mère qui durant toute l’enfance de son fils pressent que quelque chose cloche et qui après le drame se retrouve à la fois victime et mère de coupable et donc dans le regard des autres coupable par répercussion. Ezra Miller, présent surtout dans la deuxième moitié du film, fait forte impression dans son rôle d’ado au comportement à deux visages : charmant et enjoué avec son père et glacial et manipulateur avec sa mère. C’est dans ce duo que réside la force du film tant on ne sait jamais si le fils est né comme ça où si c’est sa relation avec sa mère qui l’a façonné de cette façon. Malgré tout on sent la volonté de la mère de rechercher l’amour de son fils quand elle l’invite au restaurant où elle va le voir sans faute en prison, parallèlement on sent à la toute fin du film que peut-être tout n’est pas perdu quand face à l’horreur de sa situation le fils apeuré se jette dans les bras de sa mère. Reste au final l’interrogation qui parcourt le film : pourquoi cette tuerie, question à laquelle ni la mère ni nous ne recevons de vraie réponse. Un film intense, mais en même temps très sobre qui fait peu de place au voyeurisme gore pour mettre en exergue les relations complexes dans la cellule familiale et la perception fragmenté que l’on a des autres membres de cette entité.

Abordant un sujet difficile, "We Need to Talk About Kevin" montre surtout une complexité trop importante par une réalisation juste et une mise en scène mal maîtrisée. Les acteurs sont à la hauteur mais le scénario est représenté de manière lente, sans véritable intérêt. On se lasse assez facilement malgré un film qui présente des aspects plaisants. Au final, c'est donc un long-métrage au bilan mitigé.

We Need To Talk About Kevin est clairement un ovni cinématographique. Primé à Cannes, ce film trop peu connu explore la relation très complexe entre une mère (Tilda Swinton, apparue dans le premier Narnia) et son fils (Ezra Miller, Le Monde de Charlie), au cours de laquelle les tensions sont croissantes et mènent inexorablement à une finalité dont les conséquences s'avèrent désastreuses. Via un développement constructif de très grande qualité et un jeu d'acteur sublime, le métrage de Lynne Ramsey parvient à instaurer au climat d'anxiété et de mal-être comme peu avant lui, de par son côté réaliste et sa dynamique terre-à-terre. Chef d'oeuvre dramatique, il se consomme toutefois avec modération car peut entraîner un malaise tant il s'abstient de dévoiler le positif des choses.

Un scénario torturé pour des personnages qui ne le sont pas moins. Une famille en décomposition jusqu'à l'explosion finale. L'amour maternel passé à la moulinette.
You should have talked before...