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    We Need to Talk About Kevin
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    4,0
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    414 critiques spectateurs

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    darkvash
    darkvash

    110 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2012
    Film étonnant qui se penche sur les parents, avant et après le drame, plutôt que sur l'auteur de la tuerie. Bien filmé et très bien joué, le film est sans concession, et étonnamment d'actualité. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    Ezra Miller est troublant. Un film étrange, inquiétant jusqu'au bout. A voir absolument.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    54 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    We Need to Talk About Kevin est un petit film indépendant dérangeant, dur, sensoriel, troublant, avec une ambiance ne laissant pas indifférent ainsi que poétique par les cadrages et les images qu'elles proposent. En voyant ce film on voit à quel point élever un enfant ce n'est pas toujours facile. Kevin est un personnage intriguant. Pourquoi se comporte-t-il ainsi ? On ne le saura jamais, ce qui laisse un mystère (malheureusement) autour de la personnalité étrange de ce garçon, ainsi que les rapports plus ou moins conflictuels qu'il a avec sa mère. Un beau film au visuel attirant, toutefois le film est un peu froid et manque d'émotion la plupart du temps.
    Yoann W
    Yoann W

    5 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2012
    Le début de "We need to talk about Kevin" m'a clairement laissé dubitatif. "Faites que ce ne soit pas encore un de ces films prétentieux où il ne se passe absolument rien". Quelle erreur de ma part ! Le film est prenant, dérangeant, troublant, dur... Un choc ! Rarement la tension n'avait été aussi forte devant un film ! Et quelle fin ! En plus de ça joue diablement bien... Bref : c'est désormais pour moi un film culte.
    pfloyd1
    pfloyd1

    135 abonnés 2 115 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 novembre 2012
    Drame par excellence,le film ,accompagné d'une trés bonne bande son, est estampillé de trop nombreux "retour en arriere" et on essaie sans cesse de reconstituer les morceaux du puzzle.L'intrigue est à son comble ,on, attend impatiemment la dur vérité qui revelera le drame familliale, présentée dés les premieres minutes du film.Meme si les acteurs jouent bien,il ya des longueurs et on s'ennuie parfois.D'une réalisation peut etre trop "singuliere",ce film décousue semble trop long.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Imaginez Michael Haneke faisant un remake de "la Malédiction" et ayant la bonne idée de confier le rôle principale à la meilleure actrice actuellement en activité dans le monde (... avec Isabelle Huppert, peut-être...), Tilda Swinton : c'est probablement la manière la plus exacte de décrire cet étrange "We Need To Talk About Kevin", film traumatisant au possible, et dont il est impossible de nier l'impact profond sur le spectateur. S'agit-il pour autant d'un BON film ? Le débat est ouvert, en particulier en ce qui concerne une mise en scène qui allie intelligence (la construction du film sous la forme hautement volatile du flux mémoriel du personnage principal) et stupidité "arty" (Pourquoi tant de chichis prétentieux ? Pourquoi cette stylisation esthétique qui joue à plein contre le sujet "rugueux" du film ?). De même, j'ai entendu certains louer l'interprétation de Ezra Miller, alors que ses grimaces diaboliques sans subtilité font régulièrement basculer le film vers le grand guignol fantastique : la monstruosité est quand même beaucoup plus justement illustrée par le génial Gus Van Sant dans son prodigieux "Elephant" que par les regards fourbes et les ricanements de "Kevin" ! Ces réserves sérieuses sur le film n'empêchent néanmoins pas de reconnaître l'audace - et la pertinence - de son (double) sujet : la recherche des "origines du mal" (sujet Hanekien s'il en est...) et l'éternal débat entre "inné" et "acquis", merveilleusement incarné par une Tilda Swinton détruite par ses doutes quant à sa responsabilité de mère trop distante et pas assez aimante. Un film à voir, de toute manière, au moins pour les discussions qu'il ne manque pas de susciter !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 octobre 2012
    J'ai adoré le livre et le film est vraiment bien réadapté. A la fois bouleversant et dérangeant, on retrouve l’atmosphère pesante du bouquin. Tilda Swinton et Ezra Miller sont très bons, ils nous font vivre l'histoire avec une belle intensité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 février 2013
    A la fois troublant et touchant, "We need to talk about Kevin" nous confronte à un sujet aussi tabou qu'effrayant, l'absence d'instinct maternel. A travers les souvenirs d'Eva, aujourd'hui seule et détruite suite à l'emprisonnement de son fils Kevin, le spectateur est amené à explorer la relation qu'elle a entretenu avec lui depuis sa naissance, et a cherché en vain les raisons qui l'ont poussé à commettre l’inimaginable. Les deux principaux protagonistes pourraient à première vue paraître tout à fait antipathiques (la mère incapable d'aimer son fils et l'enfant démoniaque prêt à tout pour la voir souffrir) mais ce drame permet au spectateur de s'identifier facilement à eux, et finalement à comprendre la souffrance implicite de chacun. Par ailleurs le jeune Ezra Miller livre une performance remarquable qui lui a permis de se faire davantage connaître du grand public. Un film à voir et à revoir, tant pour sa qualité que pour l'histoire qu'il raconte et qui ne peut laisser le spectateur indifférent.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 202 abonnés 4 186 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 décembre 2021
    Depuis une vingtaine d'années les massacres provoqués par des adolescents armés jusqu'aux dents se sont multipliés aux Etats-Unis, pays emblématique de l'auto-défense et de son corollaire, la vente libre d'armes à feu . Le phénomène s'est propagé jusqu'en Europe où le Norvégien Anders Brevik a frappé un grand coup en provoquant la mort de 77 personnes en un après-midi, établissant un triste record du monde dont la Norvège pays pacifique se serait bien passé. Cette folie meurtrière d'un genre nouveau doit nous faire nous interroger sur la dérive de nos sociétés occidentales qui laissent des gamins s'élever seuls devant la télévision et leur ordinateur où leur esprit encore friable peut se laisser aller aux pires influences . Le passage à l'acte dérange forcément, nous renvoyant à notre pire animalité. Le cinéma devait s'emparer de cette nouvelle forme de folie née de la recherche frénétique de reconnaissance via le sensationnel provoquée par l'envahissement de nos vies par les médias, le tout décuplé grâce au développement anarchique d'internet . Gus Van Sant qui a bien compris la difficulté de trouver une explication rationnelle à cette nouvelle forme d'horreur humaine a livré en 2003 avec "Elephant" une méthodique narration des évènements de la fusillade du lycée Columbine (1999), se refusant à imposer au spectateur toute interprétation fumeuse, pensant que les images seules suffiraient à éveiller les consciences. Une démarche sage et humble récompensée par une palme d'or à Cannes. Mais on sait que l'homme aime trouver une explication à tout et surtout à ce qu'il ne comprend pas ou le dérange. Il fallait donc s'attendre à ce qu'un jour ou l'autre un réalisateur bien intentionné nous livre son explication du phénomène. C'est une femme qui s'est chargée d'apaiser nos âmes en tourments en adaptant le livre d'une compatriote britannique (Lionel Shriver) paru en 2005. S'étant taillé une petite réputation de cinéaste intellectuelle, Lynne Ramsay s'adjoint deux pointures du cinéma anglais , Tilda Swinton et John C. Reilly pour donner enfin bonne conscience à tous ces parents qui se demandent avec angoisse si un jour leur rejeton se saisira d'un arc et de flèches pour aller se faire un petit carton sur ses petits camarades de classe comme autrefois le bon peuple le faisait dans les stands de foire. Mesdames ne vous torturez plus les méninges; les enfants qui commettent de telles horreurs sont des créatures de Satan sur lesquelles tout votre amour sera sans effet. Pour parvenir à ses fins Lynne Ramsay va utiliser sans les assumer tous les ressorts du film d'horreur, nous resservant plus de 35 ans plus tard une version "intellectuelle" du fameux "La malédiction" de Richard Donner (1976) où un petit angelot en culotte courte (Damien) martyrisait puis tuait tous les membres de sa famille. Le petit tueur était en réalité l'Antéchrist. Le film qui eut plusieurs suites avait le mérite de se situer dans un contexte résolument fantastique avec pour simple but de divertir. Mais Lynne Ramsay a visiblement d'autres prétentions, insinuant au passage que si la maman étrangement passive devant la précocité morbide de son bambin avait eu dès le départ les bons réflexes comme celui de lui briser le bras plus souvent, la catastrophe aurait pu être évitée. C'est une façon un peu courte de renvoyer la responsabilité sur la seule mère qui bien sûr n'est pas aidée par un père comme toujours absent (Ramsay doit être une féministe convaincue, soyons en sûrs). Pour appuyer sa démonstration Ramsay use de tous les effets les plus grotesques, montrant qu'elle ne maîtrise absolument pas les codes du genre horrifique. La profusion de la couleur rouge finit pas tourner en ridicule le jeu d'une Tilda Swinton qui parvient malgré tout à sauver le film du naufrage. Beaucoup d'énergie dépensée pour tenter d'expliquer l'inexplicable ou de se voiler la face devant une évolution de la société qui nous incombe à tous et en premier lieu à ceux qui sont en charge des décisions stratégiques. Un film comme celui-là devait fatalement se faire un jour. Espérons qu'avec le recul Lynne Ramsay ainsi que Tilda Swinton qui a co-produit le film, se rendront compte qu'elles se sont fourvoyées, peut-être de bonne foi, dans une entreprise un peu malsaine et parfois absconse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 octobre 2012
    Incroyable. Un film véritablement bouleversant, qui nous prend aux tripes pour ne plus nous lâcher. Tilda Swinton et Ezra Miller sont époustouflants, ils nous font vivre l'histoire avec une telle intensité, c'en est presque dérangeant.
    A voir absolument
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    79 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2012
    Fascinant, dérangeant, WNTTAK plonge le spectateur dans un scénario dense et profond, assommant de noirceur. Les acteurs campent parfaitement leurs personnages, et la réalisation froide, distante et pleine de significations accentue parfaitement le côté effrayant et oppressant du film. Une énorme claque.
    Lionel C.
    Lionel C.

    11 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2012
    C ' est rare quand je suis conquis a ce point la pour un film mais je pense que ce film mérite vraiment sa cotation sur allociné !
    Au début j ai eu un peu peur de m' endormir tant qu ' il était assez spécial mais le reste du film me l' a fait oublier !
    Et je le dis ce film est une réussite !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 26 septembre 2012
    Arty-intéllo-glauque-branché, le cinéma indé US s'handicape d'un faux drame vrai film d'horreur sur le calvaire d'une mère dépassée par son déglingué de fils. Entre la version enfant et ado du fils, c'est un festival de tête à claques quand à la crédibilité de l'ensemble il n'y en a aucune. Vraiment dispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    Si l'on excepte la première demi-heure bourrée d'effets tous aussi ratés les uns que les autres alors il y a de quoi être comblé par cette petite bombe cinématographique. Concernant la première partie, ce n'est pas tant le fait que Lynne Ramsay empreinte à Aronofsky le style, la qualité en moins, qui dérange ; mais plus que la réalisatrice semble vouloir nous montrer qu'elle sait manier le jouet cinéma avant de nous présenter ses personnages. Comportement nombriliste en soi et qui rend cette portion du film assez détestable.

    Car si le film parvient à trouver la grâce qui est la sienne ce n'est que lorsqu'il devient plus sobre. Quand les effets de style s'effacent au profit de plans plein d'intimités alors on se sent réellement complice du discours, jusque là vague et crispant. La relation entre une mère et un fils se dessine sous nos yeux, nous partageant entre dégout et consternation. Le film nous montre en quoi ce qui devait être un cadeau du ciel devient un lourd fardeau. Kevin, le fils, se transformant en poids pesant qui déteint sur toute une famille, comme un œuf pourri qui ruinerait un nid à lui tout seul.

    La tension des dialogues et des regards est poussée jusqu'à l'asphyxie. De l'enfance à l'adolescence le fils joue avec la mère en tissant avec elle une complicité malsaine, qui n'est faite que de haine et de mépris. Le vice du gamin est tel qu'il tend à nous rappeler les personnages les plus cruels d'un Haneke. Il nous est impossible de comprendre qui il est, pourquoi il agit comme ça, et cette incompréhension nous la partageons avec la mère, souvent interdite devant les réactions de son fils. C'est un quotidien empoisonné qui s'empare de son esprit, et même de son corps ; la peau rayonnante disparaissant au profit d'une peau blême et inerte, comme si elle était en train de sombrer à petit feu. C'est un travail d'usure auquel semble s'adonner Kevin, qui en devient donc un bourreau, dont chaque regard, chaque sourire, chaque parole, sont toujours une charge de plus à supporter.

    Et malgré ce comportement inexplicable il n'y a finalement pas de réactions de la part des parents, ce qui en devient encore plus gênant ; c'est un enfant-roi qui règne à la maison. En ce sens le titre est plutôt ironique car il suggère de parler d'un problème, celui du fils, et au contraire on n'en parle jamais, le père étant aveuglé par le double jeu mené habilement par son fils et la mère étant si faible qu'elle n'a pas la force de réagir comme elle devrait le faire. Les années passent et la situation reste la même, et malgré les conflits psychologiques qui détruisent littéralement la famille il n'y a pas de crises majeures – ce qui rend le tout encore plus fascinant –. La mère s'accroche à donner l'illusion d'y croire encore, d'essayer de fuir les réalités pour simuler une vie de famille qui pourrait être « normale », ce qui agace encore plus son fils, tombant de son propre gré dans une spirale destructrice où tout ce qui l'entoure lui devient répugnant, ironisant sans cesse la médiocrité du quotidien auquel sa mère voudrait qu'il prenne part, finissant de rompre avec tout lien qui le rattacherait encore à une certaine humanité.

    Le film est construit de sorte que les évènements nous sont présentés dans le désordre. Nous avons une idée assez précise de la fin avant même de connaître le début, et c'est plus sous forme de souvenirs que nous apparaissent les images. Puisque c'est bien la mère qui semble nous raconter, par bribes disparates, comment elle a pu en arriver là – une femme seule qui visite son fils en prison et se fait insulter par tous ses voisins et collègues de travail à longueur de journées –. La faiblesse de cette femme devient le point d'ancrage émotionnel, et la voir se battre jusqu'aux dernières secondes pour garder l'illusion d'une vie maîtrisée en devient très touchant (en témoigne la discussion avec sa mère au téléphone).

    En définitive We Need to Talk About Kevin est un film très inégal, qui aurait gagné à s'épurer formellement pour rester dans les clous de l'histoire qu'il raconte. Il est quand même difficile de contester la qualité indéniable avec laquelle Lynne Ramsay nous présente l'usure d'une vie de famille éclatée de l'intérieur, où une domination psychologique de longue haleine dévaste tout sur son passage. Quelques situations mettent vraiment mal à l'aise et le film se conclut par un aveu assommant du fils qui laisse cette impression de chaos apaisé, comme si deux êtres s'enlaçaient au cœur d'un terrain miné. La passion pour le rouge, le sang, la nourriture (qui fait office de dégustation lente et désagréable) et toute forme physique désagréable est là pour rendre concrets les troubles de l'esprit. Bien mise en valeur par un casting magistral, la réalisation de Ramsay, aussi sulfureuse puisse-t-elle être, est donc loin de laisser indifférent.
    7eme critique
    7eme critique

    540 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2012
    Quel film ! Autant vous dire que je ne m'attendais pas du tout à recevoir cette claque dans la gueule. Tilda Swinton est somptueuse dans son rôle, elle flingue littéralement l'écran. Les "Kevin" sous leurs différents âges s'en sortent tous très bien et la mise en scène nous fera ressentir chaque sentiment avec une grande facilité. Une relation mère-fils plus vraie que nature où la mère dépassera son travail d'actrice haut la main. Une très belle histoire servie par une réalisation efficace où l'admiration se fera ressentir chez chaque spectateur. A conseiller de toute urgence.
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