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Un visiteur
3,5
Publiée le 5 mars 2016
Un drame assez classique où le manque de profondeur est comblé par un jeu d'acteur éblouissant et une réalisation très soignée de la part de Tom Hooper qui accorde beaucoup d'importance à ses décors.
Un sympathique film qui tient avant tout sur la performance de ses deux têtes d'affiche qui montrent une réelle complicité à l'écran. Alicia Vikander est comme à son habitude fraîche et très convaincante tandis qu'Eddie Redmayne impressionne une nouvelle fois par sa performance et sa transformation d'ailleurs sans réellement pousser la comparaison ce nouveau rôle est assez similaire à celui de Stephen Hawking puisqu'il se retrouve une nouvelle fois prisonnier de son corps même si ici, il a la possibilité d'arranger les choses. En plus des acteurs, le film bénéfice d'une jolie mise en scène et d'un esthétisme soigné bien imprégné par le monde de l'art dans lequel les personnages vivent. Pour l'histoire, elle ne m'a pas plus emballé que ça peut-être parce que j'ai ressenti qu'il s'agissait plus d'un problème mental qu'un réel mal-être ce qui fait que j'ai été plus touché par le personnage de Gerda que celui d'Einar.
La vraie star de ce film est Alicia Vikander, incroyable dans le rôle de cette femme qui voit disparaître son mari. Eddie Redmayne est très bon mais peut être qu'il cherche un peu trop à "jouer la femme"...bizarre à expliquer mais c'est pas toujours naturel. Un peu comme Joaquin Phoenix dans The Master, un jeu tellement extrême que ça sonne pas toujours juste alors que l'acteur est "immense" !
Véritable petite pépite, on retrouve dans The Danish Girl la patte sublime du réalisateur du Discours d'un Roi. Décors, costumes... Toute l'atmosphère des années 30 est criante de vérité. Quant à l'histoire, elle est véritablement passionnante. On se prend d'empathie pour ces deux grandes femmes : celle enfermée dans un corps d'homme (Lili) et celle qui demeurera toujours à ses côtés (Gerda). Mentionnons également le talent d'Eddy Redmayne, époustouflant dans ce rôle si difficile, si éloigné on imagine de sa zone de confort habituelle.
Très beau film, surtout quand l'on comprend que le personnage principal est Gerda : c'est elle la "danish girl" (c'est même dit explicitement), et c'est sa trajectoire que l'on suit, même quand celle de Einar/Lili frôle l'incompréhensible (quand ille nie leur amour, quand ille se réfugie dans des clichés féminins alors qu'on peut être femme et peintre), peu importe : Gerda aimera cette personne jusqu'au bout. L'un des personnages féminins les plus complexes et subtils que j'aie pu voir au cinéma. Une très belle réflexion sur le genre.
The Danish girl était présenté comme un film fort et plein de poigne autour de cet homme devenant transgenre. Cependant, il n'en est rien, le film est plat et rempli de banalités. Malgré une bonne prestation des acteurs, nous ne sommes pas très impliqués dans ce drame. Très bonne mention cependant pour le personnage de Gerda, qui dépasse de loin le rôle principal de Lili.
La dernière scène "clichée" résume malheureusement bien ce film.
Le réalisateur Tom Hooper associé à l'Oscarisé Eddie Redmayne, ce biopic consacré au destin de Lili Elbe partait ainsi sous les meilleurs auspices. Après sa performance remarquée dans Une merveilleuse histoire du temps, l'acteur britannique se montre une fois de plus brillant et nous bluffe avec son physique androgyne. On saluera aussi à ses cotés la belle prestation d'Alicia Vikander formant ainsi un joli duo à l'écran. Le souci c'est que, hormis ces belles performances, l'histoire que dévoile The danish girl agit auprès du spectateur comme une anesthésie. Un film en demi-teinte ; les acteurs sont magnifiques mais se perdent dans une mise en scène sans passion.
Un excellent film à voir absolument. J'ai trouvé ce film captivant par la grande sensibilité de cet homme en quête d'identité. Un film très Freudien pour son époque. Bravo! Pour les interprétations.
Chaque année en France, près de 400 personnes décident de subir une chirurgie de réattribution sexuelle. Ces hommes nés dans des corps de femmes et ces femmes nées avec le physique d’un homme espèrent ainsi trouver une apparence en adéquation avec leurs espérances.
« The Danish Girl » est un film poignant sur un thème qui demeure peu traité au cinéma : la transsexualité. Tiré du livre éponyme écrit par David Ebershoff « The Danish Girl » retrace la véritable histoire de Lili Elbe née Einar Wegener. Ici, le réalisateur Tom Hooper place son long métrage sous le signe de la beauté et du raffinement. En effet à aucun moment, comme il aurait été simple de le faire, le film ne tombera dans l’excès ou le ridicule.
La force de «The Danish Girl», outre le sujet abordé, réside sans aucun doute dans le talent de ses acteurs. On citera, bien évidemment Eddie Redmayne incarnant tour à tour l’homme et la femme, Einar et Lili. En effet même si ces deux personnages cohabitent au sein d’un même corps, ils se parent tous deux de personnalités différentes. . Eddie Redmayne est, tout simplement, bluffant du début à la fin. Il nous offre à la fois une interprétation poignante et tout en délicatesse de cet homme qui se rêvait femme. On ne saurait cependant dissocier Eddie Redmayne d’Alicia Vikander, sa femme à l’écran. Le personnage de Gerda dénote par sa force de caractère et sa volonté farouche de combattre le mal être de son mari. Son ouverture d’esprit en fait, sans doute, aussi l’héroïne de ce film. Elle assume à elle seule toutes les difficultés auxquelles le couple est confronté en tentant tant bien que mal de protéger Einar de lui-même. On notera enfin les performances de Ben Whishaw et de Matthias Schoenaerts qui constituent les agents révélateurs de la véritable identité d’Einar. L’ensemble des prestations donne ainsi à « The Danish Girl » une crédibilité indubitable.
Outre les acteurs, la reconstitution d’époque est sans aucun doute l’autre point positif de « The Danish Girl ». La réalisation s’appuie sur des décors et des paysages magnifiques. Les nombreux plans sur le port et les maisons colorées de Copenhague ne peuvent que séduire le spectateur.
Enfin « The Danish Girl » est aussi l’histoire d’un amour sans faille entre les deux protagonistes. On est émue par l’histoire de ce couple qui dépasse les préjugés de la société. Le soutien sans faille de Gerda auprès d’Einar tout au long de sa transformation donne au film une partie de son caractère poignant.
Enfin bref, « The Danish Girl » fait partie des films qui vous resteront, sans doute, un petit moment à l’esprit. On ne peut que vous conseiller de fréquenter les salles obscures cette semaine pour voir ce long-métrage qui est sans doute l’une des réussites de ce mois de janvier 2016.
J'ai apprécié l'interprétation des deux comédiens, Gerda fait aussi une belle performance. Je pense que Di Caprio a encore des risques pour l'Oscar. Joli sujet bien traité. Bravo aux raiso protagonistes et à leur tolérance.
La prestation des acteurs est impeccable. Ce film nous laisse sans voix et nous plonge dans l'univers de Lily, une femme admirable et hors du commun dont on s'éprend dès les premières secondes. Un univers de larmes, de rires, une pépite cinématographique.
Le film est très académique, cousu de fil blanc. Le scénario ne surprend jamais, il est beaucoup trop sage et linéaire. La mise en scène est à l'unisson. Eddie Redmayne ne convainc pas, pour une fois. Il fait des grimaces et des faux sourires exaspérants. Le trouble suscité par l'affiche s'effondre comme un château de cartes. Je n'ose même pas penser ce que Todd haynes aurait pu faire de ce biopic. Ou est passé le réalisateur de "le discours d'un roi" ?
Un grand mélange d'amour, de soutient et de compréhension. Bravo au réalisateur et aux acteurs de m'avoir touché ainsi à travers un si beau film. Des félicitations pour la musique de fin, elle est splendide