Une famille passe la nuit dans un parc de mobile-home désertique. Alors qu’ils se croyaient seuls, ils ne tardent pas à découvrir d’étranges rôdeurs. Une nuit de terreur commence…
Dix ans après le succès colossale (82 millions $ pour 9 millions de budget) rencontré par The Strangers (2008), resté inédit en salle, cette fois-ci, cette suite bénéficie d’une exploitation en salles, on était donc en droit de penser que ce second opus serait mieux que le premier, mais c’est pire, c’est donc à n’y rien comprendre.
Strangers : Prey at Night (2018) n’est rien d’autre qu’un slasher paresseux, avec des personnages plats et une accumulation de mises à mort toutes plus ennuyeuses les unes que les autres. Comme toujours avec ce type de film, on suit les protagonistes qui prennent tous des mauvaises décisions et ce, afin de pouvoir se faire charcuter chacun les uns après les autres. Pour l’effet de surprise, on repassera, puisque côté scénario, tout y est prémâché.
Enfin, au niveau des interprétations, on doit jongler entre Lewis Pullman (fils de Bill) et Bailee Madison (en guise de “scream queen”), cette dernière est d’ailleurs insupportable et passe le plus clair de son temps à bouder et/ou à chouiner comme une gamine.
Il ne suffit pas d'insuffler un côté new wave (avec une B.O. très eighties qui n’a pas sa place) et de foutre quelques néons ici et là, pour parfaire un jeu du chat et de la souris sanglant, encore aurait-il fallut se donner la peine d’écrire un scénario et des personnages qui tiennent la route, mais ça, visiblement, ce n’était pas leur priorité.
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