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Nathalie Roux
3 abonnés
21 critiques
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4,5
Publiée le 20 décembre 2024
Un film qui prend son temps, mais qui touche vraiment au cœur. La manière dont il traite la foi, l'espoir et les miracles est subtile et hyper bien pensée. Pas de jugement, juste une exploration humaine et sincère. Visuellement, c’est beau, presque hypnotique. Un film qui reste en tête longtemps après.
Lourdes : la ville où tous les miracles peuvent arriver. On s'attend à un miracle, J.Hausner nous en donne rien. Elle arrive à créer cette atmosphère "miraculeux" mais pas de surprise dans cette histoire. Est-ce un réel miracle ou simplement une amélioration de sa maladie ? Voilà peut être les questions qu'ils faudraient se poser quant à la réalité des miraculé(e)s de Lourdes.
J'ai vu ce film par erreur voulant voir le documentaire du même nom. Le résultat n'est pas terrible. C'est lent, la réalisatrice n'a pas grand chose à raconter ce qui ne l'empêche pas d’enchaîner d'interminables plans fixes dont les significations m'ont souvent échappées. On passe tout de même 20min sur le thème : spoiler: "il est difficile d'avoir été choisi pour être la miraculée". Perso je m'en fous pas mal. On saura grée à Jessica Hausner de ne pas sombrer dans le catho bashing facile même si les réponses du curé restent désespéramment creuses. Sans beaucoup d'originalité on fini par une chanson mais on ressent peu d'émotion car on s'est à peine attaché à des personnages aux dialogues quasi inexistants et aux interprétations inégales (la scène du baiser au sommet de la montagne est vraiment pathétique) . L'intérêt principal de ce film est qu'il m'aura permis de découvrir qu'à Lourdes, seulement 5 guérisons miraculeuses ont été validées entre 1990 et 2018 (0,001%), soit un nombre de guérisons inexpliquées du même ordre de grandeur que celui constaté en milieu hospitalier.
Le film cherche à être profond, alors qu'il ne fait que trainer en longueur sur des personnages et des relations creuses. Le jeu de Sylvie Testud peine à sauver l'ensemble.
Content d avoir vu ce film. Il m aura donné l occasion de connaître Lourdes et son ambiance bien spéciale ou des milliers de pèlerins espèrent y retrouver miraculeusement leur santé. D'autres viennent simplement chercher de la compagnie ou encore en curieux. Le film évoque énormément de sentiments ce qui le rend vraiment passionnant de bout en bout malgré son rythme lent. Il faut souligner que Sylvue Testud participe grandement à la réussite de film qu elle porte seule sur ses épaules malgré la présence de Léa Seydoux dans un rôle secondaire mais très intéressant. L'espèce de compétition entre les pèlerins qui viennent à Lourdes en espérant gagner a la loterie et qui crée de la jalousie ou les rendre encore plus en colère jusqu'à les faire douter de leur foi... J'ai trouvé admirable les gens qui travaillent et qui ont réponse à toutes ses questions, une repartie digne des meilleures politiciens! !! Bref, un film bien riche en toutes sortes sentiments humains même ceux qu on ne pensaient pouvoir croiser dans un lieu censé incarné la solidarité, l'entraide, la compassion.... A voir, au moins par connaitre ce lieu mondialement connu!
Quelle déception ! Parce qu'elle ne prend jamais de parti-pris, Hausner transforme son métrage en un documentaire sur Lourdes fade et sans saveur. Et puis c'est quoi cette fin à la Chabrol !?
Un film authentique, qui parle de la foi et de la détresse humaines. Des moments très émouvants ,(notamment quand, devant les membres de son groupe, chaque pèlerin livre avec une très grande sincérité et beaucoup d’humilité, les tourments de son cœur et que les autres prient pour lui.) Touchant.
J'ai eu une expérience assez forte à Lourdes, à l'âge de 18 ans, et ce film m'y a replongé. L'ambiance de foule, les différents sites, l'esprit du lieu, l'intimité du groupe des pèlerins. Un vrai plaisir de retrouver tout ça. Pour ce qui est du fond proprement dit, que la réalisatrice soit croyante ou non, on peut déceler une réflexion assez riche sur le sens spirituel de la maladie. Se dégage du film ce que je synthétiserais comme trois principes. Premièrement, l'acceptation. Le film est peuplé de personnages qui s'obstinent par l'idée de la guérison, et qui ce faisant, ont tendance à se fermer à "Dieu", et à alimenter leur état plutôt qu'à s'en délivrer. Deuxièmement, la limite des ressources humaines face au divin. Les personnages appréhendent le miracle tant espéré en fonction de notions comme l'"effort" ou le "mérite" ; notions typiquement humaines qui se révèlent tout simplement inefficaces lorsqu'il s'agit du divin. Troisièmement enfin, spoiler: et c'est peut-être comme ça qu'il faut comprendre toute l'intrigue du vrai-faux miracle, la simple guérison physique est non seulement vaine, mais également fragile si elle ne s'accompagne pas d'une guérison plus en profondeur, une guérison de l'"âme". Donc tout l'esprit de Lourdes, en somme, que ce soit dans la manière dont le cadre est retranscrit ou dans la réflexion du scénario.
Exercice parfois difficile que celui d’analyser un long-métrage quand ce dernier vous écœure à la seule vue de son titre et de son affiche. Évoquer Lourdes fait forcément penser à la religion catholique, au défilé de ces nombreux croyants et malades alités dans leur fauteuil bleu et ressentir une vague sensation de pitié envers ces infirmes...
Alors qu'elle est paralysée, une jeune femme se rend en pélerinage à Lourdes s'en vraiment s'attendre à un quelconque miracle... Un petit peu déçu concernant ce long-métrage de Jessica Hausner, réalisatrice du bien mauvais "Hôtel". L'histoire s'avère surtout prenante au bout d'une heure, mais c'est surtout la mise en scène très plate et assez ennuyeuse qui déçoit. Reste qu'il y a tout de même quelques moments assez émouvant présent dans la seconde partie du film, ainsi qu'une interprétation assez forte de Sylvie Testud dans le rôle principal.
j'aime beaucoup Sylvie Testud et j'étais curieuse de savoir comment se passait tout "le cérémonial" à Lourdes notamment pour les malades qui s'y rendent plein d'espoir. j'ai trouvé le film trop long et un peu ennuyeux et très anti-clérical ce qui m'a dérangé. J'ai laissé l'héroïne à ses péripéties une fois qu'elle a recouvré l'usage de ses jambes car je me suis endormie et je n'ai pas vu la fin du film et j'aimerais bien la connaître... Qui parmi vous l'a vu dans son intégralité et peut me briefer" sur la fin ? Merci à tous hakitahatchi
Ce film est très intéressant, il ne critique rien mais il montre les choses et au fil de son déroulement s'ouvre pour chacun de nous un vaste champ de questions. J'ai particulièrement noté "Dieu est t-il bon ou est t-il tout puissant ?" J'ai remarqué aussi les échoppes de la foi qui, dans le soir, éclairées aux néons, m'ont fait penser à certains commerces glauques de Pigalle. Agit-t-il comme certains se plaisent à le croire par bonté ? ou joue t-il avec ses marionnettes ? Jadis Gilles Servat chantant certains évènements tragiques terminait sa chanson par "Et Dieu dans son ghetto rigole...". Oui, ce film m'a beaucoup intéressé.
Je suis déja allée a Lourdes et j'avoue que certaines scènes m'ont touchée comme les prières,les recueillements,'lhomme paralysé qui a guéri en vidéo,les témoignages...la pisicne,les soins apportés a Sylvie testud dans le rôle qui ne trouve pas le sens de sa vie,condamnée dans son fauteuil par la sclérose en plaques...un jour elle se lève et marche;Miracle ou sursis?j'avoue avoir cru au miracle d'abord puis a la supercherie a un moment donné et avoir été décue car je me suis dit"et si cette femme ne venait que par solitude,pour tromper l'ennui..en fait elle est pas guérie en définitive..car elle marche mais se rassoit dans son fauteuil,signe qu'elle aura toujours besoin de ce fauteuil,son grabat et qu'elle vivra sans vivre.;cest une rémission de sa sclérose en plaques simplement;Je m'attendais pas a un miracle éclatant car je ne crois pas aux guérisons miraculeuses ni a la magie,qui hélas est recherchée par certains pélerins a Lourdes mais je crois plus a la guérison intérieure,du coeur de l'affect et a la guérison progressive surtout...On voit certes Sylvie contente de marcher mais les autres l'envient,la jalousent,se demandant pourquoi quand même malgré la beauté du cadre avoir trouvé des longueurs a ce film,certes sobre et lent,mais pas assez denthousiasme,de ferveur,de foi même..sauf peut etre de la dame agée qui l'accompagnait..La fin est décevante,certes on sait que La jeune femme est en rémission mais pourquoi alors avoir dit "oui je suis guérie.."et lui avoir décerné le prix de meilleure pé nous de meilleurs pélerins si nous sommes guéris?je n'adhère pas a cette idée..la pélerine de l'année cest excessif pour moi et déplacé..en plus pas beaucoup de joie de vivre chez la jeune femme,donc je suis sortie du film mitigée,sur ma faim..Après tout ca n'engage que moi..mais une foi qui ne rayonne pas est elle la foi??
Enfant, j'ai connu les narrations de proches (voisins ou famille) qui participaient à ce rite annuel. Touché par l'attention, je ne savais pourtant que faire de ces fioles en plastiques à l’effigie de la Vierge et remplie d'eau dangereusement sacrée qui graissaient et s'empoussiéraient sur la hotte au dessus de la gazinière. Ce film m'a apporté une réponse... Accepter la joie de ceux qui ont trouvé du réconfort et désacraliser leur présent... Nous ne sommes que des pécheurs... pas des salauds pour autant...Puissance de l’âme ou de l'esprit?