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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 janvier 2014
la sur et sous consommation , l'ennuie des riches du pouvoir la bouffe , le cul , les femmes , la morale , le mélange des genres coup de maître Ferreri hué par les crasseux du festival de cannes à l'époque et c'est un pieds de nez ces snobinards et riches de la coté d'azur ces bouseux qui n'on que de yeux que pour leur paraître leur égocentrisme . ce film montre bien la fatigue les vies ennuyeuses , leurs désirs inassouvis, et pour y mettre fin le suicide par la bouffe manger à en crever .
Il fit scandale à l'époque, Considérant que dans la vie, il n'y a que la bouffe et le sexe qui compte, quatre amis décident de finir leur vie de cette façon. Des critiques autoproclamés et des découpeurs de pellicule en quatre nous ont pondus des analyses farfelues sur le sens caché du film qui serait donc un pamphlet contre la société de consommation ! Ben, non, ce n'est pas un film à message, ce n'est (et cela n'a rien de réducteur) qu'un excellent exercice de style. La mort d'Ugo Tognazzi entre les doigts (c'est le cas de le dire) d'Andréa Féréol, est une scène d'anthologie.
la sur et sous consommation , l'ennuie des riches du pouvoir la bouffe , le cul , les femmes , la morale , le mélange des genres coup de maître Ferreri hué par les crasseux du festival de cannes à l'époque et c'est un pieds de nez ces snobinards et riches de la coté d'azur ces bouseux qui n'on que de yeux que pour leur paraître leur égocentrisme . ce film montre bien la fatigue les vies ennuyeuses , leurs désirs inassouvis, et pour y mettre fin le suicide par la bouffe manger à en crever .
Causant un grand scandale lors de sa présentation au Festival de Cannes, "La Grande bouffe" a obtenu ce qu'il cherchait : provoquer les gens et leur montrer à quel point l'être humain n'a essentiellement que deux besoins (la bouffe et le sexe) qui, poussés à l'extrême, deviennent quelque chose d'absolument répugnant. Ici quatre amis, interprétés par quatre acteurs de talent (Noiret, Tognazzi, Piccoli et Mastroianni) vont passer des jours à se gaver de nourriture jusqu'à en crever. Excessif et dégoûtant, le film est souvent dérangeant mais sous allures tapageuses, il n'en reste pas moins relativement intelligent, critiquant bien évidemment la société de consommation. Et la mise en scène de Ferreri a beau être banale, il truffe son film de séquences particulièrement cultes, tendant comme Philippe Noiret le dira : "un miroir aux gens et ils n'ont pas aimé se voir dedans. C'est révélateur d'une grande connerie."
"La Grande bouffe" a une solide réputation de film scandaleux. Mais pourquoi cela? L'idée de base est originale, provocatrice même, tout comme peut l'être une bonne partie des scènes du film. Mais franchement, quatre hommes qui bouffent et qui baisent sans discontinuité pendant tout un week-end, si ce n'est que cela, c'est finalement peu de choses pour créer un scandale (en tout cas en 2014). Oui, mais voilà, le scandale n'est finalement pas dans l'idée, mais dans la mise en scène de Ferreri. Ce dernier montre tout, mais ne raconte rien. Et ce qui pourrait être frustrant se transforme finalement en un geste cinématographique génial. Pourquoi ces quatre amis (interprétés par des comédiens survoltés) font-ils cela? Nous n'en savons rien. Et Ferreri va encore plus loin en montrant des personnages qui eux-mêmes ne semblent pas savoir pourquoi ils agissent de la sorte. Alors, même si certaines scènes n'ont peut-être plus l'impact qu'elles avaient à la sortie du film, et si on note également quelques longueurs, l'ensemble reste remarquable dans sa recherche de l'absurdité, qui pousse parfois à la fascination. Il ressort de ce film une réelle tristesse, perceptible notamment à travers l'évolution de l'histoire, des personnages, ou encore grâce à un climat (au sens propre) peu réjouissant. En fin de compte, on peut l'affirmer, ce scandale vaut bien le détour.
Au risque de passer pour le réac de base, qu'est-ce ce que c'est que cette bouse de vulgarité ? C'est un enchaînement d'immondices visuelles et sonores. Les flatulences des uns, les orgasmes des autres, se mêlent avec une dysharmonie désarmante. Mais que font Michel Piccoli and co dans ce caca cinématographique ? Beurk !
Marco Ferreri voulait frapper fort lors de la sortie en salle de ce film en 1973. Pari gagné, La Grande Bouffe a fait scandale et continue encore aujourd’hui à faire parler d’elle. Je ne pense pas qu’on puisse avoir un avis tiède sur ce film. Soit on crie au génie, soit à l’arnaque. Pour ma part je l’ai vu il y a de très longtemps et malgré le temps et il se place, aujourd’hui encore, en seconde position des films les plus traumatisants qu’il m’ait été donné de voir, juste derrière « Salo ou les 120 journées de Sodome ». Pourquoi ? Faudrait que j’en parle à un psy, mais ce suicide orgiaque et boulimique de notables scato m’avait profondément dégoûté. Peut-être que maintenant qu’avec le recul…, mais non … berk aucune envie de revoir Piccoli se faire péter la sous-ventrière en se gavant de purée.
Je n'ai pas du tout aimé ce film. Si les personnages engloutissent à tout rompre, pour ma part j'ai vite été gavé et avais hate que tout ça se termine. Manque de bol, cela dure 2 heures! Je ne vois pas du tout en quoi ce film est une critique de la société de consommation. Je n'y ai vu que aberration et vulgarité.
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5,0
Publiée le 5 juillet 2008
L'un des films les plus scandaleux du cinèma! "La grande bouffe" met en scène quatre hommes, quatre reprèsentants de la bourgeoisie aisèe: un juge (Philippe Noiret), un pilote de ligne (Marcello Mastroainni), un restaurateur (Ugo Tognazzi), un animateur de radio (Michel Piccoli) qui dècident un jour de se retirer dans une maison isolèe pour ce qu'ils appellent un "sèminaire gastronomique". ils abandonnent en fait leurs activitès sociales et leur foyer pour se livrer à une sorte de compètition de boulimie à la fois sexuelle, avec l'intervention de quelques filles, et culinaire, dont la mort sera le point d'orgue! Commencèe comme un jeu d'enfants à l'ècart de ces empêcheurs de jouir en rond que sont les adultes, cette rèunion devient un dèfi lancè à soi-même, aux limites ètroites et dèrisoires que la psychologie de l'homme impose à la rèalisation de ses aspirations d'enfant gourmand...On voit, au rèsumè de l'argument, à quel point de fragile èquilibre la comèdie èvolue entre le rire et le drame le plus dèsespèrè, celui de l'homme dètruit par ses rêves et par un appètit de la vie impossible à satisfaire! il faut souligner la qualitè exceptionnelle du quatuor d'acteurs: Marcello Mastroianni, Michel Piccoli, Philippe Noiret et Ugo Tognazzi sont tous les quatre extraordinaires! Sans oublier une excellente dèbutante du nom d'Andrèa Ferreol! Plus qu'une farce grandiose et funèbre, "La Grande bouffe" est une oeuvre moraliste sur la passion dèvorante, sur les affres de la quarantaine et de la cinquantaine, sur l'ennui et la solitude! On retiendra ègalement la très belle petite mèlodie au piano seul de Philippe Sarde dans ce chef d'oeuvre provocant et important des annèes 70...
Ce film m'a rappelé Salo ou les 120 Journées de Sodome et m'a laissé la même impression de dégoût. Mais là où le film de Pasolini m'écoeurrait désagréablement, La Grande Bouffe m'a choqué en me surprenant. Bien que le film de Ferreri soit sous certains aspects répugnant ( et donc efficace, puisque c'était le but recherché dans les années 1970 ), il m'a réellement marqué de par son originalité ( en effet, l'idée est vraiment géniale ) et son interprétation: le quatuor est fantastique ( Piccoli et Noiret en tête ) et l'on ressent bien l'osmose les réunissant. L'histoire de ces quatre bourgeois est significative: ainsi, le suicide gastronomique correspond au milieu social auquel appartiennent les personnages: un pilote de ligne, un juge, un restaurateur et un réalisateur. Par conséquent, La Grande Bouffe s'affirme comme une fable de l'absurde, mais aussi comme un manifeste, une critique des moeurs bourgeoises. Malgré le procédé systématique de la répétition ( c'est probablement le seul défaut majeur du film, hormis quelques longueurs certainement nécessaires...), le film de Ferreri est assez sublime, drôle et pathétique, cru et raffiné...Cette orgie s'avère troublante et cruellement dérangeante. Mention spéciale au compositeur Philippe Sarde, génial comme toujours.
Un suicide culinaire ou partir par la grande porte. L'outrance à mort. Les mots "chef d'oeuvre" retrouvent leurs lettres de noblesse avec ce film, partie fondamentale de la culture cinématographique.
Une œuvre à part oui, un film culte peut-être, mais pas un grand film. Comment 4 mecs qui veulent mourir en mangeant peuvent devenir un sujet intéressant? A aucun moment je n'ai pris part aux réjouissances.
Sans doute l'un des films les plus controversés de l'Histoire du cinéma, peut-être même l'un des plus détestés par certains (souvenons-nous de sa réception au Festival de Cannes en 1973), et pourtant... Autant je comprends que l'on soit réfractaire, autant ne pas reconnaître les qualités du film me paraît vraiment étonnant. Car sur un sujet quand même assez sordide, Marco Ferreri parvient à réaliser une œuvre morbide complètement inclassable, réussissant à faire de ce portrait au vitriol de la société de consommation une farce grandiose et funeste, où les quatre personnages principaux n'ont rien d'héroïque, mais sont parfaitement représentatifs d'une petite bourgeoisie ne parvenant plus à jouir d'un quelconque bonheur et se réfugiant alors dans les plaisirs de la chair jusqu'à la folie. Le cinéaste italien parvient à les rendre attachants, en tout cas suffisamment intéressants pour qu'on les accompagne dans leur démarche, l'affection des uns pour les autres spoiler: (on le ressent bien après chaque mort, notamment) ayant quelque chose d'émouvant. Il faut dire que le quatuor Noiret - Tognazzi - Piccoli - Mastroianni n'y est certainement pas étranger, leur personnalité imprégnant manifestement chacun de leur héros. Peut-être Ferreri va t-il parfois un peu trop loin dans le sordide (l'explosion des toilettes, notamment), sans oublier un dernier plan invraisemblablement bourré de faux raccords, toujours est-il que « La Grande Bouffe » est un film qui laisse tout sauf indifférent, une œuvre parvenant à être d'une étrange beauté (quelle photographie!) et nous restant en mémoire bien longtemps après visionnage : pour moi, l'expérience restera inoubliable.
Il n'y a strictement rien à tirer de ce film au concept d'une vacuité et vulgarité inconcevables, qui se contente d'essorer pendant deux longues heures la même mécanique grotesque. Difficile de croire que cette oeuvre dénuée d'intérêt puisse avoir le statut de culte.
Une critique acerbe et grinçante de la bourgeoisie qui se complaît dans tous les vices possibles, principalement ici la nourriture et le sex. J'ai rarement vu un film aussi cru. Le film a fait scandale en 1974, il le ferait encore plus aujourd'hui en 2015 ! Je trouve ce film génial avec le message que veut faire passer Marco Ferreri. On est choqué, on est ému, on est dégoûté, on rit avec ses 4 immenses acteurs que sont Marcello Mastroianni, Michel Piccoli, Ugo Tognazzi et Philippe Noiret. Un très grand classique à voir une fois dans sa vie.