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Carne
81 abonnés
1 116 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Une pure provocation mise en scène par le très talentueux Marco Ferreri et quatre acteurs d'exception: Marcello Mastroianni, Ugo Tognazzi, Michel Piccoli et Philippe Noiret. Critique féroce de la société du bien-être et de la consommation, La Grande Bouffe, plus de 30 ans après sa sortie, n'a rien perdu de sa force subversive. Un classique assurément !!!
Film étrange, difficile à cerner et à la fois fascinant. Quatre amis (un restaurateur, un pilote d’avion, un juge, un animateur radio) décident de se retrouver autour des plaisirs de la table jusqu’à s’en éclater la panse et à en mourir. Pourquoi cela ? On ne le saura pas trop, faut dire que le scénario n’est pas très élaboré, mais c’est sans doute dû au burn-out de leur vie professionnelle. C’est bien simple, on pourrait résumer ce métrage par « Baiser, boire et manger » Le problème c’est que les scènes, en dehors d’être provocantes et de mettre mal à l’aise, ont tendance à trop se répéter et finissent par devenir pénible au bout d’une heure. Est-ce qu’il faut prendre cette histoire au premier degré telle qu’elle est ou y voir tout un symbole ? Aucune idée, à vous de voir mais pour ma part je suis mitigé…En gros, j’ai aimé et pas aimé.
Critique féroce de la société de consommation, ce film racontant comment une bande de notables décide au cours d un week end de manger jusqu à en crever ne peut laisser indifférent. Car dans ce film on est, à l image de la situation qu il décrit dans l outrance visuelle et verbale. Le film un peu longuet en multipliant les scène de "bouffe" réussi à donner littéralement un sentiment d écœurement de nausée (comme le dit le personnage de Mastroiani après "l explosion" l odeur va nous rester coller) . Car si ce n est pas toujours un spectacle agréable à regarder c est un film qui veut marquer son spectateur et il parvient à son but. Parmi le fantastique quatuor d acteur j ai adoré le personnage du juge joué pat un Noiret grand dadet. Un film graveleux mais assurément marquant.
Si vous aimez la provocation, la bêtise, la connerie et la vulgarité, vous serez servi avec La grande bouffe qui peut fasciner certains et totalement repousser sautres, personnellement je nai pas aimé. Car ce film en montrant seulement la régression ou laliénation de ses personnages sans pour autant dénoncer un propos ou laisser un message particulier napporte rien, à part de voir réunir 3 grand acteurs : Philippe Noiret, Michel Piccoli et Marcello Mastroianni qui organisent une sorte de suicide culinaire. Le réalisateur a donc réussi son coup puisque son film en faisant scandale a fait beaucoup parler de lui lors de sa sortie. A éviter.
Le film nous démontre avec violence la déshumanisation entrainée par la société de consommation, de jouissance et d'hédonisme ; l'homme est un zombie qui mange et qui baise... La leçon est vite comprise et Ferreri en fait peut-être un peu trop simplement pour enrichir cette esthétique morbide, reste que les acteurs crèvent l'écran, et aident à supporter ce trop plein pas forcément nécessaire. Noiret est simplement bluffant, Ferréol est pulpeuse et maternelle à souhait, et Piccoli n'est pas en reste, à voir rien que pour cette leçon de cinéma.
Ce suicide à l'indigestion est des plus indigestes à regarder et si propos nihiliste il y a, il eut fallu l'agrémenter d'un véritable film -au moins en accompagnement- à l'instar du Leaving Las Vegas de Mike Figgis dans lequel l'arme du crime n'était point la boustifaille mais la binouze. Notez qu'avant de crever, nos quatre larrons taquinent de la gueuse bien roulée tandis qu'Andrea la bien enrobée se joint à la fête des crevards affamés.
Les voir boustifailler et s'empiffrer comme des porcs, ça m'a coupé l'appétit et même compliqué la digestion (à ne pas regarder après avoir bouffé !) malgré évidemment les grands acteurs renommés et confirmés qui s'en sont payé une tranche. Franchement absurde voire inepte, La Grande bouffe fait penser à une sorte de provocation du niveau d'un moutard à la récré qui ne cesse de répéter "t'es pas cap" en gobant les mouches à cloche-pied avec une main dans le dos.
S'il est parfois drôle avec les vécés qui explosent et quelques flatulences inconsidérées mais aisément pardonnables (et justifiées vu tout ce qu'ils avalent avalé), si on peut se rincer l'oeil sur quelques bonnasses -et même qu'Andrea saura satisfaire les amateurs de bonne chair- le film lent et répétitif demeure un non-sens dénué de tout intérêt artistique ou même expérimental... à part peut-être un message subliminal envers les boulimiques, qui sait ?
Il vous serra impossible de résister à l'orgie cinématographique qui s'opèrera devant vos yeux crédules. Ce film, particulièrement mature et précoce pour son époque (1973), fait des prouesses, tant en matière d'irrévérence et d'immoralité. A mi chemin entre la grossière comédie et le drame existentiel, cette consommation outrancière de nourriture et de sexe estomaque le téléspectateur. Explosant tous codes et tabous sociaux comme cinématographiques, ce "Salo" Franco-Italien déborde d'ingéniosité et de singularité. Les interprétations sont incroyables et la longue et douloureuse chute de ces amis mélancoliques et désœuvrés est juste hallucinante. Outrancier, écœurant parfois même, "La Grande bouffe" est une œuvre gargantuesque et abyssale flairant bon le chef d’œuvre. 18/20
Film vraiment trés moyen dont le seul but de celui-ci est de dénoncer la société de consommation... Cette oeuvre grasse et qui sonne particulièrement creux manque vraiment de subtilié: Michel Piccoli lâche des pets à couper le souffle, Phillipe Noiret bouffe des tonnes, Marcello Mastroianni nique sur tout ce qui bouge... bref comme leurs repas ça a vraiment du mal à passer, ça en devient lourd voir limite soporifique. Pour le reste le casting est bien sur irréprochable, cette oeuvre tient vraiment sur les épaules de ses interprétes qui sont vraiment épatants et la mise en scène de Marco Ferreri est excellente même si "La grande bouffe" peine à décoller. Le film qui fit scandale en 73 au festival de Cannes n'est plus le même, on peut dire que "Ce chef d'oeuvre" d'après certains à surtout mal vieilli. A voir quand même, même si on attend qu'une chose durant tout le film, c'est le desset.
"La Grande bouffe" fait parti de ces films controversés, qui ont provoqué un scandale à leur sortie car trop extrême dans leur propos. Ici, c'est la surconsommation d'une société qui se suicide qui est dénoncée par le réalisateur italien Marco Ferreri. Un quatuor quatre étoiles (Philippe Noiret, Michel Piccoli, Marcello Mastroianni et Ugo Tognazzi) accompagné par une Andréa Ferréol euphorique dont le rôle reste mystérieux jusqu'à la fin, le film brille surtout par ses acteurs, exceptionnels, mais aussi par la formidable musique de Philippe Sarde. Un humour macabre de bout en bout et un basculement progressif dans l'horreur pure et simple confère à l'oeuvre de Ferreri le statut d'entreprise à part. Un film qui choque toujours car très cru dans ses propos et dans ses images mais l'intelligence et l'originalité de l'intrigue reste d'actualité, plus que jamais. Orgie gigantesque et irrévérencieuse, "La Grande bouffe" de Ferreri restera à tout jamais dans les mémoires comme un film qui a osé présenter quelque chose de nouveau et d'inconvenant sans pour autant s'éloigner de son objectif premier : dénoncer une société qui cours à sa propre destruction en faisant fi des dangers qui la menacent.
Film apparement culte par son scandale à Cannes l'année de sa sortie.Film pourtant pas terrible enchainant les scénes molles symboliques uniquement pour le réalisateur.Un cinéma italien lent donc mais fun par sa façon complexe de montrer le bourgeois s'enfoncer dans son autodestruction avec des scénes de scatologies,de sexe gratuit complétement inutiles d'ailleurs et plein d'autres choses marrantes sympathiques mais pas au point de crier au chef d'oeuvre.
J'aime la manière de Ferreri de travailler (ou de faire travailler) sans filets ses acteurs, lui-même, de faire un film à partir d'une idée, d'une impulsion. Il y avait beaucoup de Bunuel en lui, avec les risques inhérents à ce genre de personnalités. "La grande bouffe" est un film raté, non dépourvu d'ambition, mais auquel on ne croit guère. Si les gens ont été choqués par ce film, ils n'avaient que ça à faire. J'écris ceci 40 ans après sa sortie, les rapports nord-sud (comme on dit si bien avec cette hypocrisie si arrangeante) ne se sont nullement arrangés, le rapport à la nourriture reste plus que crucial... mais bon, c'est tout! Si dans "I love you" Ferreri a mit le doigt sur un des maux de l'Epoque, il avait raté le coche en 73. La mise en scène semble exsangue, le propos se délaie, et il y a de meilleurs moyens d'effarer le bourgeois que d'enchaîner/alterner les boustifailles, les pets et la pornographie. Mention spéciale à Ferréol, capable de se sortir de n'importe quel rôle, grande dame de l'écran, comme on le verra plus tard dans "Despair" de Fassbinder. Les autres? Ils sont là sans y être, comme un impuissant dans un club échangiste.
Une orgie de 2 heures sur pellicule ! J'avais évidemment entendu parler de la réputation du film. C'est donc, bizarrement, avec un certain désintérêt que je l'ai vu, sans parvenir à m'y accrocher. Certes, les acteurs ont de la présence, et l'association décadente de la bonne bouffe et du sexe avait de quoi interpeller. Cependant, je n'ai pas toujours vu où le réalisateur voulait en venir, d'où au bout d'un certain temps l'impression de tourner en rond. Cependant, je trouve un lien évident entre ce film et Salo (quatre hommes enfermés dans une maison pour se livrer à leurs plaisirs), et que la comparaison mériterait d'être développée. Mais on fera ça plus tard, c'est l'heure de dîner...
Chef-d'oeuvre pour les uns, navet pour les autres, cette orgie sur pellicule ne laisse en tout cas pas indifférent. Mais que l'on aime ou que l'on n'aime pas, il faut toutefois reconnaître la qualité de l'interprétation et de la mise en scène. Pour le reste, tout a été dit : de la bouffe du début à la fin, le tout entrecoupé de scènes de sexe. Reconstitution en quelque sorte de la Rome décadente. Génial.
La Grande bouffe, avant d'être une grande controverse sur la Croisette, est un suicide collectif pour le moins original et délirant où quatre protagonistes assez drôles, du nom de leurs interprètes Marcello, Philippe, Michel et Ugo, décident de se goinfrer jusqu'à la mort. Orgie de sexe et de nourriture où les images assez crues finissent par devenir monnaie courante, au milieu de la scatophilie et autres plaisanteries assez grasses. Certaines scènes sont très drôles, d'autres beaucoup moins. Le long-métrage, après un démarrage en beauté, finit par s’essouffler au niveau du récit et la recette de cette grande bouffe finit par devenir assez indigeste à force de se répéter. Néanmoins, film à voir absolument.