La Grande bouffe
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170 critiques spectateurs

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Ykarpathakis157
Ykarpathakis157

5 082 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 12 octobre 2020
La Grande Bouffe mérite d'être comptée parmi les plus grands films de tous les temps. Or le soussigné Marco Ferreri ne prétend pas être une opinion universelle tant la liberté de la presse et la liberté d'expression est sacro-sainte mais une réduction sincère et personnelle des effectifs résumée comme suit le but ne peut pas toujours justifier les moyens. Evidemment cette hypothèse Ferreri ne l'a même pas envisagée à distance en choisissant la plus drastique des façons pour y aller. La Grande Bouffe est l'œuvre d'un homme arrivé au comble de l'aliénation mentale. L'exemple de comment la dépendance généralisée générée par un éloge critique bondé et pompeux peut littéralement étouffer l'esprit du spectateur moyen. Vaguement subversif, inutilement provocateur, décidément nihiliste le film se révèle être une obscénité sans précédent à vouloir montrer un monde au bord de l'abîme qui s'engloutit. Avec de fréquents gros plans extrêmes visant à améliorer les mouvements les plus répétés des mandibules à mâcher engagées à avaler beaucoup de nourriture et des scènes explicites de vomissements, flatulences orales et de brûlures intestinales fréquentes et prévisibles. L'humiliation complète des deux plus grands plaisirs de la vie, la nourriture et le sexe ici minés par un des besoins physiologiques spasmodiques tendaient à vouloir symboliser le désir sans fin et mortel de nourriture emblème d'une apocalypse imminente. Si c'est ca un chef-d'œuvre nous sommes frais a ne pas voir pour éviter les effets secondaires désagréables...
Hotinhere
Hotinhere

613 abonnés 5 098 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 3 juin 2013
Une satire chronique in vivo de la décomposition des chairs, à la violence morbide, jusque dans les détails les plus scabreux. Assez insoutenable.
carbone144
carbone144

99 abonnés 785 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 20 juin 2011
Quelques bons moments, mais un ensemble beaucoup trop long et sans véritable saveur au final.
Gourmetdefilms
Gourmetdefilms

62 abonnés 657 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 30 mai 2012
Ca bouffe, ça rote, ça dégueule, ça pète en musique, ça défèque, ça se copule les uns devant les autres (sur des victuailles), ça claque, tous ça en huis clos pendant 2 longues heures, vous allez me dire que c'est un reportage sur un élevage industriel dans le Morbihan où l'on gave des porcs? Non et je m'excuse auprès des porcs, c'est juste "un film culte" censé être une critique de l'humain, des bourgeois, de la société de consommation ou de je ne sais quoi! Bref du vulgaire en veux tu en voilà, une suite de péripéties sans aucune originalité, un scénario nul sans dialogues, juste des excès gastro-sexuels insensés avec un mastroianni dans le personnage d'un mufle type "porno trash". Il ne manquait plus qu'un gars sodomisé et une femme ou même une chèvre violée pour faire la cerise sur la gâteau.
kray
kray

55 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 30 octobre 2009
Culte , la grande bouffe est une satire monstrueuse et monumentale. Un choc absolu.
AMCHI
AMCHI

6 161 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 27 septembre 2008
La bouffe est grande mais le film est moins grandiose, de nos jours ce film n'a rien de scandaleux. Deux heures longues et parfois ennuyeuses (il a trop de scènes inutiles) ; les acteurs sont bons et Andréa Ferréol montre sa nudité qui aurait inspiré un beau tableau à Rubens mais force est de constater que La Grande bouffe n'a au final rien de fameux. Ah si le personnage de Piccoli péte et c'est marrant.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 13 mai 2009
Le sujet du film est intéressant. La manière de l'exploiter franchement perturbante.
J'ai arrêté le film quand la blonde mangeait du cassoulet la foufoune à l'air. Grotesque.
Et puis ces bruits de mastication insupportables !
Et puis ces gros plans sur l'énorme figure d'Andréa Ferréol qui ouvre des yeux de gosse parce qu'elle n'a jamais vu d'aussi beau gâteau !
Et puis ces bruits de pets incessants !
Je ne suis pas maso : voir et entendre la laideur pendant deux heures, ça m'indispose !
ClashDoherty
ClashDoherty

243 abonnés 838 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 février 2023
Un pur chef d'oeuvre.
Je n'étais pas là à la sortie du film (excusez, mais j'avais -9 ans, étant né en 1982), mais je sais bien à quel point il a été conspuré, hué, villipendé, vomi, critiqué, conchié, etc, etc, par toute la presse, par l'intelligentsia du cinéma, et que ce fut un véritable scandale en 1973, à Cannes et partout ailleurs. Un film dans lequel des mecs qui ont réussi leurs vies rotent, pètent, bouffent sans arrêt spoiler: avec comme but ultime d'en mourir
, se tapent des prostituées, et dans lequel les mecs sont interprétés par Noiret, Mastroianni, Piccoli et Tognazzi (leurs personnages portent leurs prénoms, histoire d'identifier un peu plus les acteurs à leurs rôles), on comprend que ça ait pu choquer.
Le film est sordide, mais aussi terriblement drôle. C'est une comédie, à la base, une satire de notre société, et Ferreri tape juste et fort, c'est cinglant.
De scandale à sa sortie, le film est devenu culte, et on en parle désormais comme d'un sommet, certains journalistes l'ayant défoncé à sa sortie et qui sont encore dans le milieu et en activité en parlent peut-être, de nos jours, assez différemment. Certaines scènes spoiler: (Piccoli qui tabasse les touches du piano pour couvrir ses pets retentissants et qui, juste après, n'en pouvant plus, s'effondre, et meurt en se vidant, belle flaque marron sous le pantalon ; ou Tognazzi qui s'évertue à finir son immense et imbouffable, car trop riche et chargé, gâteau fourre-tout et en meurt d'étouffement et d'indigestion, la bouche remplie)
sont inoubliables et restent assez choquantes.
Ce qui est le plus choquant, évidemment, c'est que de la vraie nourriture a été utilisée (comment faire autrement ?) et ce que ce n'était pas de la bouffe daubesque made in Lidl, mais de la nourriture de classe venue directement de chez Fauchon, et que la chaleur des projecteurs du plateau faisait tourner assez rapidement. Un gâchis véritable de bouffe en ces temps de Concert for Bangladesh (c'était deux ans plus tôt) et de famines au tiers-monde.
Comment, en revanche, ne pas y voir une formidable critique de notre société ? Comme Noiret l'a dit à l'époque, ne pas comprendre cet aspect du film est "révélateur d'une immense connerie" de la part de ceux qui sont tombés sur le film à boulets rouges.
Shawn777
Shawn777

631 abonnés 3 538 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 15 mars 2023
Ce film, réalisé par Marco Ferreri et sorti en 1973, connu pour avoir été décrié lors de sa sortie à Cannes la même année, ayant choqué plus d'un spectateur, n'est pas mal mais vraiment sans plus. Le film raconte l'histoire de quatre hommes qui s'ennuient et qui décident de s'enfermer dans une maison pour consommer de la nourriture et du sexe à outrance. Rappelant un peu, par certains aspects, "Salò ou les 120 journées de Sodome", sorti deux ans après, dont Pasolini s'en est sûrement inspiré, du moins dans l'ambiance (car le film est adapté d'un bouquin), le film n'est néanmoins pas si trash que ce dernier. En effet, même si nous avons de scènes difficilement supportables, elles ne sont pas aussi indigestes que dans "Salò" ; elles choquent sans pour autant dégouter (quoique certaines sont tout de même bien salées). J'apprécie d'ailleurs beaucoup ce que le film raconte ; la métaphore, tout le monde la connait, c'est celle (en gros) des bourgeois qui consomment à outrance, jusqu'à s'auto-détruire, ce qui est d'ailleurs particulièrement intéressant et pertinent dans le contexte cannois. Encore une fois à l'instar de "Salò", le film est également intéressant pour les débats qu'il suscite et notamment ce qui relève du "montrable" ou non au cinéma, des limites du présentable. Et même si cette question a beaucoup évoluée depuis les années 70, notamment avec des sous-genres de l'horreur allant de plus en plus loin dans le trash et dans le gore, ce sont des questions qui restent toujours aussi pertinentes. Néanmoins, une fois cette réflexion passée, eh bien, il ne reste plus grand-chose. Ce que je veux dire, c'est que le film est indéniablement intéressant par rapport à la réflexion qu'il suscite mais en dehors de ça, il ne propose pas grand-chose ! En effet, cinématographiquement parlant, j'ai trouvé le film assez pauvre et surtout assez long ! On suit pendant près de deux heures quatre mecs qui mangent à outrance et ça s'arrête là, il n'y a rien qui rythme l'intrigue, l'écriture des personnages est assez pauvre et la mise en scène n'a rien de follement original. "La Grande bouffe" est donc un film qui est intéressant sur le fond mais en revanche très pauvre sur la forme, donnant quelque-chose de particulièrement pénible à regarder (et non pas à cause de scènes choquantes).
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 9 mai 2014
film époustouflant , une satyre de notre société gâtée pourrie ,se suicider en mangeant car la nourriture est un luxe surtout de nos jours et l’arnaque du BIO ha jamais j’achèterai du bio c'est bon pour les bobos pour nourire la planète pas le choix la nourriture de masse et non une nourriture élitiste ce que démontre ce film des bourgeois qui ne veulent plus être ce que la société les a moulée
Sildenafil
Sildenafil

83 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 21 décembre 2011
Le film met beaucoup de temps à véritablement démarrer (une bonne quarantaine de minutes), et finit également en longueur les 20 dernières minutes. Restent l'idée de base (manger !), la critique de la société de consommation et les acteurs. Mais les provocations sexuelles semblent superflues dans ce contexte.
Alors qu'attend-on pour un remake à la hauteur ?
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 4 septembre 2008
A déguster sans modération.
SmEuG
SmEuG

51 abonnés 248 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 23 août 2010
Bien loin d'être la simple pantalonnade grossière fustigée lors de sa sortie à Cannes, La Grande Bouffe est une pièce incontournable dans la filmographie de Marco Ferreri sur laquelle bon nombres d'intellectuels philosophent encore aujourd'hui.
Le film brille avant tout pour son côté comique, ses gags inattendus et ses dialogues géniaux majoritairement improvisés par les comédiens, dont les performances respectives relèvent de l'incroyable tant ils semblent naturels. On relèvera aussi le côté formel très sobre du réalisateur italien, qui pose une ambiance placide à l'aide de cadrages souvent immobiles et intelligents dans leur composition, tout en plan-séquences discrets, pour un résultat d'une rare maîtrise. Le tout intervient sous la forme d'une méditation sur l'être humain, se muant petit à petit, en parabole sur la vie et la mort.
Le portrait qu'il trace de l'espèce humaine n'est pas glorieux, car il montre avant tout l'homme dans ce qui lui fait le plus honte. Il lui soustrait l'intellect, pour ne lui laisser que son côté le plus sauvage, son état d'animal vorace et malpropre. Ainsi, cette ribambelles de goinfres mangent, baisent, pètent et chient à l'écran ce qui choqua un grand nombre de spectateurs à l'époque.
Pourtant, ce délire scatophile n'est pas entièrement conçu dans un but de salir l'homme dans sa plus profonde nature, car c'est aussi l'aboutissement filmique d'un fantasme que Ferreri ne conteste pas. Inverser le processus vital (manger pour mourir et non pas pour vivre) pour retrouver une certaine forme de régression à l'état originelle, autrement dit de regressus ad uterum, est le thème majeur de ce film incompris, à l'image de l'une des dernières scènes du film durant laquelle noiret (attention Spoiler) se suicide en ingurgitant deux gâteaux représentant des seins proéminents. (fin du spoiler)
On constate donc que la nourriture n'est pas un simple artifice destiné à flatter l'appétits des acteurs, mais qu'elle occupe une place sensuelle, voir même carrément érotique comme chez un certain Wong Kar-Wai.

Pour conclure, Ferreri considère avant tout que son film parle d'amitié, de compréhension et d'amour. La Grande Bouffe est donc un plat raffiné qui se déguste avec passion et non sans une certaine gourmandise féroce.
Un chef-d'oeuvre.
« Tu dois manger – Si tu ne manges pas, tu ne vas pas mourir ».
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 20 mai 2007
la grande bouffe est un pamphlet contre la société de consommation certes, amalgamant tous les plaisirs de la chair en un vaste « bordel ». Un bordel dans tous les sens du terme, et un film « gonfé dans tous les sens du terme ! Mais quel claque !! "Irréversible" et "C'est arrivé près de chez vous" ne sont plus rien à côté...
Shékiinä .
Shékiinä .

59 abonnés 678 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 13 octobre 2012
La grande bouffe a été peu compris à sa sortie, très controversé, et hué à Cannes. Philippe Noiret répondit aux critiques : Nous tendions un miroir aux gens et ils n'ont pas aimés se voir dedans, c'est révélateur d'une grande connerie. Tout est dit.
Le film le plus scandaleux et excitant à la fois du cinéma français. Il montre avec ironie, provocation et humour loufoque des problèmes et vérités courantes comme la boulimie, la société de consommation dans laquelle nous vivons, et aussi histoire de se moquer de la bourgeoisie trop correct et coincée. Ce qui est encore plus drôle c'est les acteurs qui s'en donnent à cœur joie et s'impliquant dans leur rôle ; il y a de quoi rire, j'imagine même pas le nombre de kilos qu'ils ont pris durant le tournage. Ça a l'air comme ça d'être du grand n'importe quoi mais ça reste vrai dans le fond : tout excès en tous genres est dangereux. Très belle partition au piano, une musique entêtante.
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