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    La Grande bouffe
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    168 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 juillet 2007
    Et dire que ma mère m'avait raconté que, quand elle était allée voir ce long-métrage à sa sortie, beaucoup de gens avait quitté la séance avant la fin en hurlant que c'était dégueulasse... Elle-même me disait qu'elle ne le regarderait plus jamais. Pour ma part, cela faisait longtemps que je souhaitais découvrir ce film, en tant que cinéphile, malgré tout ce que j'avais entendu à ce sujet, et ce fut chose faite hier soir grâce à Arte. Hopala, comme on dit en Bretagne, mais quelle stupéfaction !!! Une histoire horrible, complètement nauséabonde, amorale (avec une musique et des décors glauques), où le spectateur peut lui-même avoir envie de vomir (ce fut mon cas). Quelle honte surtout que ce gaspillage de nourriture, alors que tant de gens meurent de faim ou souffrent de troubles alimentaires... Non, vraiment, je n'ai pas du tout compris où Marco Ferreri voulait en venir, malgré une bonne mise en scène. Heureusement, ce film est sauvé par des dialogues souvent drôles (curieusement) et une pléiade d'excellents acteurs, cette équipe me méritait à mon sens pas l'opprobre qu'elle a connu au Festival de Cannes. Mais tout ce gaspillage de victuailles accompagné d'orgies ici et là m'a donné la nausée (et j'ai encore un profond dégoût dans la bouche ce matin en rédigeant cette critique), même les provocations de certains artistes d'hier et d'aujourd'hui m'ont semblé complètement insignifiantes à côté...
    Cthulhu Mantis
    Cthulhu Mantis

    28 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2015
    Ce qu'on peut dire de ce film on aime ou on aime pas, mais on ne peut pas rester indifférent. La couleur est déjà annoncer quand nos 4 protagonistes découvre la cuisine de leur futurs excès, ou bien quand ils se font livrer des impressionnantes quantités de nourritures. Cela peut être légèrement choquant encore plus aujourd'hui avec les pays du tiers monde qui meurs de faims dont Marco Ferreri semble faire preuve d'humour noir et de scepticisme pousser à l’extrême, Ferreri se moque de la société de consommation et crache même dessus si ce n'est qui la défèque sur son visage sans avoir une véritable forme mais plus par son fond et tant pis si cela ne plaît pas à tout le monde.

    spoiler: Fort étonner de voir Michel Picolli s'amuser et danser avec une tête de veau ou encore un beau poulet jeter dans l'aquarium.


    Ferreri ose et soigne chaque scène. Une belle et joyeuse orgie, des situations aussi burlesque qu'absurde me rappelant la satire sur les bourgeois comme aime le faire Louis Bunuel donc le maestro italien a parfois été comparer et des dialogues rappelant Bertrand Blier.

    Le cinéaste Italien se moque également d'un certain sens de l'érotisme qui est grotesque et hilarant.
    Des scènes culte comme par exemple: Ugo Tognazzi qui fait une impayable imitation de Marlon Brando du Parrain de Coppola.

    De plus avec un trés beau quatuor Marcello Mastroanni, Ugo Tognazzi, Philippe Noiret et Michel Picolli ou au moment ou j'écris ces lignes ce dernier est encore en vie parmi les quatre. Un long- métrage scandaleux classique dérangeant et d'anticipation, comme le Dernier tango à Paris de Bertolucci ou encore Orange Mécanique de Kubrick et tant d'autres.

    C'est aussi un film excessif sur l’excès qui est d'une intelligence remarquable dans le message, même si au premier abord on ne le voit pas,ça passe plus pour de la provocation qu'autre chose qui n'est pas s'en rappeler Salo ou les 120 journées de Sodome de Pasolini qui peut écœurer désagréablement. Certaine scène de sexe et bouffe associer peuvent parfois être écœurante a voir.

    Plus de 40 ans après sa sortie et son scandale ce thriller gastronomique(le premier dans l'histoire du cinéma) choque encore: écœurant, bordélique, scatologique, une ambiance funéraire, pesante, sombre, désespérante avec un parfum de pornographie et jubilatoire. Un hymne à la vie et à la mort.

    à ne surtout pas montrer aux anorexiques !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juin 2008
    Un film unique, chef f'oeuvre absolu! D'une noirceur extrême. L'homme contribue lui-même à sa perte, et à sa déchéance. Il y a quelque chose de terrifiant la dedans. Ce film ne s'oublie pas, par son anticonformisme et par son ingéniosité. Un film à voir, à revoir et à analyser compte tenu de sa profondeur et de ses sous-entendus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mai 2013
    la sous-consommation , l'ennuie des riches du pouvoir la bouffe , le cul , les femmes , la morale , le mélange des genres coup de maître Ferreri hué par les crasseux du festival de cannes à l'époque et c'est un pieds de nez ces snobinards et riches de la coté d'azur ces bouseux qui n'on que de yeux que pour leur paraître leur égocentrisme .
    ce film montre bien la fatigue les vies ennuyeuses , leurs désirs inassouvis, et pour y mettre fin le suicide par la bouffe manger à en crever .
    Yves G.
    Yves G.

    1 488 abonnés 3 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2023
    Ugo est restaurateur, Marcello pilote de ligne sur Alitalia, Michel présentateur de télévision et Philippe magistrat. Ces quatre hommes décident au beau milieu de l’hiver de s’enfermer dans une villa pour un « séminaire gastronomique ». Mais très vite, leur projet se révèle : ces quinquagénaires, las de la vie, ont décidé de manger jusqu’à ce que mort s’en suive. En bon libertin, incapable de vivre sans femmes, Marcello convainc ses amis d’accueillir trois prostituées. Andréa, une maîtresse d’école, qui avait accompagné ses élèves visiter le tilleul de Boileau au fond du jardin de la propriété, décide de rester avec les quatre hommes.

    Il n’est pas besoin d’être un historien du cinéma pour connaître le scandale provoqué par "La Grande Bouffe" à sa sortie en 1973. » Honte pour les producteurs […], honte pour les comédiens qui ont accepté de se vautrer en fouinant du groin […] dans pareille boue qui n’en finira pas de coller à leur peau. Honte pour mon pays, la France, qui a accepté d’envoyer cette chose à Cannes afin de représenter nos couleurs […]. Honte, enfin, pour notre époque dont la faiblesse tolère, finance, encourage, dévore et déglutit pareilles pâtées d’excrément« , écrivit Jean Cau dans Paris Match. Sur les ondes d’Europe 1, François Chalais déclara : « Le Festival a connu sa journée la plus dégradante et la France sa plus sinistre humiliation« . Quant à Claude-Marie Trémois, elle exprima en ces mots son dégoût dans Télérama, qu’on imaginait moins bégueule : « Ce qu’on blasphème ici, c’est l’homme, le partage fraternel du pain et la notion même de fête. Ce qu’on sacralise, c’est l’excrément« .

    Cinquante ans plus tard, "La Grande Bouffe" ressort en salles. Ces quatre acteurs – qui approchaient la cinquantaine – sont tous morts, ce qui nous donne un sacré coup de vieux. Andréa Ferréol, dont on peine à croire qu’elle avait vingt-six ans à peine, est en revanche toujours de ce monde. Je me suis demandé pourquoi leurs véritables prénoms avaient été gardés : Marcello, Michel, Philippe, Ugo et Andréa. Qu’est-ce qu’apporte ce procédé, plutôt inhabituel, au film ?

    Il en faut beaucoup de nos jours pour choquer le bourgeois qui en a déjà vu beaucoup, des vertes et des pas mûres. On peine rétrospectivement à comprendre le scandale provoqué par la sortie de La Grande Bouffe à Cannes. Quel en était la cause ? Sa critique en creux de notre société de consommation ? Sa scatologie ? La profanation de la nourriture ? Son cynisme sans appel ?
    En tous cas, une de ses dimensions n’a pas fait scandale à l’époque et susciterait des cris d’orfraie aujourd’hui : la façon dont les femmes sont traitées, cantonnées à deux rôles exclusifs, celui de la maman et celui de la putain.

    Comment "La Grande Bouffe" a-t-il vieilli ? Pas très bien.
    Le parfum de scandale qui l’entourait à sa sortie s’est évaporé, je l’ai déjà dit.
    Reste celui inimitable de ces films des années 70 qui montraient de joyeuses camaraderies hédonistes, la clope au bec, le verbe haut, où toujours immanquablement Michel Piccoli faisait figure de chef de bande : on pense à Sautet, à Buñuel, à Chabrol….

    Aussi joyeuse cette bande soit-elle, elle a ici l’humour sombre sinon franchement noir. Très vite, le sens du film se dévoile. Ne reste plus qu’à réaliser sans surprise le plan annoncé. J’ai trouvé une formule dont je ne suis pas peu fier pour le résumer – avec le risque qu’elle ne soit pas inédite : "La Grande Bouffe" est une farce triste.
    cinono1
    cinono1

    308 abonnés 2 060 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2021
    "Il faut que tu manges, Philippe ! sinon tu vas pas mourir" .Le cinéma contestataire des années 70... Comment 4 amis décident de se réunir le temps d'un week-end et aller au bout de leur satiété culinaire et sexuelle. Marco Ferreri est avec Louis Bunuel l'autre satiriste des moeurs bourgeois. Il montre des personnages à la recherche de désirs et de sensations perdus, et agissant sans logique, ayant perdu le sens de l'existence. Rien n'explique leurs comportements, on assiste au spectacle de la déraison de personnages courant après une satiété inatteignable. Si le film est inconfortable et surement trop long, parfois ragoutant, il peut compter sur de belles qualités cinématographique comme la très belle photographie et la musique de Philippe Sarde. Enfin le quatuor de comédiens est un plaisir de tous les instants, Noiret et piccoli notamment
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2021
    Certes, c'est un film qui fait parler de lui, car il est gênant d'excès, on ressent pleinement le mal-être des personnages. Mais cette "Grande Bouffe" manque cruellement d'un but : spoiler: manger à en crever ne suffit pas
    . Il met en jeu toutes les perversions existantes chez l'être humain, sans en tirer de leçon, simplement un constat, non moralisateur. Au final, nos 4 amis s’empiffrent le corps et l'esprit pour ne plus avoir à penser (on ressent clairement l'analogie de consommation avec notre société moderne) mais on en reste là. Et cela va dans le sens de mon ressenti pendant toute la durée de ce délire cinématographique : sans réelle intérêt.
    Julien D
    Julien D

    1 210 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2013
    Inspiré de Sade dans son concept de l’accomplissement de ses vices avant de mourir, Marco Ferreri a eu l’idée ingénieuse de placer la nourriture au centre des plaisirs de ses personnages. Ce choix a permis de faire de La grande bouffe une allégorie des dérives de la société de consommation ainsi que des instincts humains qui font souvent cohabiter difficilement le corps et la raison, une peinture dégradante donc qui ne put s’empêcher de créer un scandale lors de sa présentation à Cannes en 72 (une année où les critiques étaient déjà occupés à conspuer La maman et la putain d’Eustache). Voir des notables se ridiculiser ainsi en s'empiffrant à en crever, souffrir de problèmes intestinaux et embaucher des prostitués put à l'époque sembler révoltant mais a surtout permis de lever certains tabous scénaristiques importants. Le quatuor d’excellents acteurs, dont les rôles partagent les prénoms, donne agréablement vie à ces bourgeois aux mœurs écœurants et rend donc prenante cette orgie culinaire dont le scénario semble pourtant un peu répétitif.
    this is my movies
    this is my movies

    712 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2016
    Incompris à Cannes par une horde de critiques qui détestent qu'on les dérange pendant leurs siestes après leur nuit blanche, ce film est d'ailleurs une critique du mode de vie cannois : des bourgeois vont se remplir le bide et baiser jusqu'au bout de la nuit jusqu'à en mourir. C'est corrosif et ultra-subversif car en gros, les notables épuisent les ressources du monde jusqu'à en crever d'opulence. Les 4 acteurs principaux sont juste magiques, les dialogues bien faits, les situations sont d'abord amusantes avant de virer au scato puis au franchement écœurant et A. Ferréol apporte, grâce à ses formes généreuses, un sex appeal inattendu doublé d'un appétit sexuel insatiable. Coté mise en scène, ça colle à son sujet, ça nous emporte dans ce tourbillon jusqu'au bout et malgré son côté vieillot, le propos demeure tristement actuel. D'autres critiques sur
    pelu
    pelu

    17 abonnés 1 075 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 septembre 2009
    pas trop accroche a ce film qui je pense n epeut pas avoir aujourd hui l'impact qu'il a eu il y a 3à ans ou il a revolutionne les moeurs et les genres aujourd hui c d'un banal pour notre societe qui n ecesse d'aller trop loin et toujours plus loin . je trouve l'idee super par contre ... mourrir de faim surtout volontairement !!c super gloque .... et on le ressent dans cette ambiance pesante sombre et un peu funeraire mais parseme de joie de bonheur de tristesse de compassion de rire de partage d'amour.... bien joue par ses interpretes qui jouent leur propre roles ce qui est encore plus pertubant comme si nous etions avec eux.j'ai trouve ce film ecoeurant mais en memetemps une ode a la gastronomie de notre pays qui subie ici la surconsomation de cette derniere par nos hommes citique de la societe de consommation bien avant que ce qu'elle est devenu un peu precureur dans une sens ,belle mise en scene ,mysterieux ,jolie msique mais peu variee et malgre toutes ces bonnes choses je n'ai pas trop accroche surement par ce que j'avais l'impression d'assister a un spectacle deplorable devant mes yeux comme si j'y etais !!ecoeurant degoutant sans barriere voila !! il marque encore aujourd hui alors j'imagine a lepoque !!! c bizarrre mais intriguant a la fois il faut le voir pour se faire une opinion !!
    cinéman
    cinéman

    44 abonnés 811 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2019
    Annonçant le très controversé "Salo" de Pasolini (sorti 3 ans plus tard), "la grande bouffe" s'y apparente en une version plus soft mais pas forcément plus plaisante. Sexe, scatologie, bouffe à en vomir : tout est ragoutant, et la dénonciation de la bourgeoisie n'est pas un argument qui permette d'alléger vraiment l'ensemble. On y éprouve plutôt du mépris pour ces gens uniquement voués aux plaisirs charnels, au détriment des autres (en l'occurrence ici les femmes ou les animaux). Pourtant cette dénonciation n'a rien de subtil. En quoi montrer 4 bourgeois en train de s'empiffrer ou de coucher avec des prostituées pendant plus de 2h apporte une vraie réflexion sur la vie ou la société ? ou quelque chose de plus à ce que nous savions déjà ? En outre, malgré cet étalage de viande, de merde, ou de pâtisseries, on s'ennuie… comme si ce nihilisme vulgaire voulant choquer produisait exactement l'inverse de l'effet escompté.
    Jean Foutre
    Jean Foutre

    8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mai 2023
    Un film conforme au gaulois de base:
    écœurant.....sale...déplacé.....abjecte.....impudique.....et encore et surtout sale...
    Bravo...
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    208 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2010
    Un film vraiment incroyable .. un chef d'œuvre de la provocation ! Le film est poussé a l'extrême dans l'humour noir, on assiste avec passion a des scènes ou les quatre bons amis mangent comme des porcs en la charmante compagnie de prostituées, on ne sait pas trop quoi penser de ce film, qui malgré la bonne maitrise de son scenario s'avère être une sorte de "défouloir fantasmagorique" et une critique de la bourgeoisie de la part du réalisateur ... c'est tellement unique qu'il faut 15 petites minutes de reflexion pour se rendre compte qu'on viens d'assister a un chef d'œuvre ! Drôle a point, on prend un plaisir malsain a voir ce film et a rire de choses dégueulasses ! Avec Philipe Noiret, Marcello Mastroianni, Ugo Tognazzi et Michel Piccoli dans les rôles des quatres amis gastronomes ...Et tout ca est en fait tres artistique ...
    alouet29
    alouet29

    77 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 février 2018
    Le thème surprend et à sa sortie, ce film fit scandale. Cela n'est pas étonnant, et aujourd'hui, il est probable qu'il serait interdit aux moins de 18 ans.En effet, au delà des aspects scatologiques et à la limite du porno de mauvais aloi, la nausée n'est jamais très loin et c'est voulu. La critique de la société de consommation est omniprésente. Les acteurs s'éclatent à l'écran.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 février 2012
    " La Grande Bouffe " est le film qui rendit enfin célèbre Marco Ferreri, cinéaste qui depuis une dizaine d'années avait poursuivi (en Espagne, puis en Italie) une oeuvre mineure, mais très cohérente, d'entomologiste passionné par les perversions et les rites de la vie bourgeoise. Représentant la France au festival de Cannes, le film fait scandale et propulse Ferreri au nombre des meilleurs observateurs de son temps. intervenant au tout début de la " crise " des pays riches, cette fable à base de héros trop nourris choque et fait prendre conscience au public de cinéma qu'il est entré dans une ère de digestion et de recyclage. Le film n'aurait jamais été possible sans la vieille complicité unissant les acteurs et leur confiance dans ce réalisateur qui leur a déjà donné des rôles de vieux enfants têtus et pervers. Le style de Ferreri, inimitable de simplicité, est peut-être ce qui dérange le plus le public de l'époque. Loin de jouer les provocateurs ou les esthètes, celui-ci adopte une façon de filmer affectueuse et distanciée, et raffine son propre système qui consiste à multiplier les angles de prise de vue afin de créer, à la longue, un setiment d'étrangeté né d'une fausse familiarité. La nourriture a beau être le " sujet " du film, elle n'est jamais l'objet-fétiche de la caméra, Ferreri concentrant toute son attention sur la façon dont chacun de ses personnages accepte de se laisser mourir, non par frustration, mais par trop-plein de matière. Ferreri développera cette approche dans ses films postérieurs, particulièrement la " Dernière Femme. " En ce sens, il est un des grands " témoins " des années 1970
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