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lhomme-grenouille
3 355 abonnés
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3,0
Publiée le 24 juillet 2010
« Super ! Ang Lee est de retour ! » C'est bien ce que beaucoup auraient envie de crier devant les affiches de tous ces cinémas nous annonçant la projection de cet "Hôtel Woodstock". Pourtant, avouons-le, il est bien difficile de conseiller à quiconque la dernière oeuvre du maître taïwanais tant l'ensemble est routinier et sans réelle saveur. En effet, la linéarité de l'intrigue, ainsi que le manque d'imagination dans la mise en images de ce sujet, contribuent à faire de la première demi-heure un moment particulièrement soporifique et du reste un ensemble relativement banal. Pourtant, bien que cet "Hôtel Woodstock" ne parvienne jamais à sortir des sentiers battus pour nous surprendre, il faut néanmoins lui concéder que le spectacle reste honnête, mené sans envergure certes, mais avec une certaine maîtrise, si bien que la pilule passe sans trop d’amertume. Bref, pas de chef d'oeuvre en vue, ni même de film qu'on pourrait qualifier d'agréable, mais au moins un film correct qui pourrait - malgré tout - satisfaire convenablement ceux qui auraient un réel besoin de passer le temps.
Première m'avait prévenu, pas beaucoup de musiques dans ce nouveau film d'Ang Lee. J'étais donc méfiant mais j'aime beaucoup le taf de ce metteur en scène alors j'ai plonger dedans malgré tout. J'en ressors complètement satisfait! c'est une totale réussite!!! Je me suis tout de suite attaché à ce mec dont les parents sont un peu bouseux comme tout le patelin d'ailleurs perdu au milieu de la campagne américaine. Le gars ne pensait pas que l'événement allait susciter autant d'intérêt et surtout autant de jeunes et va donc s'attirer la colère des habitants pas prêts à voir autant d'affluence sur leur route, leur unique route!!! Surtout que ceux ci ont de gros à priori sur la jeunesse de l'époque craignant même que leurs vaches soient sodomisées!!!! L'ambiance de l'époque est très bien reconstituée et m'a mis dans la préparation de légendaire festival avec ce ptit mec qui comprend pas tout ce qui se passe! Avec le recul, je comprends le choix de ne pas avoir mis d'images du concert, elles auraient probablement gâchées, pris le pas sur l'ambiance backstage qu'Ang Lee voulaient nous montrer. Un grand film dont la nostalgie m'a touché. A voir absolument!
L’idée de revisiter l’aventure de Woodstock en nous faisant pénétrer les coulisses de l’organisation de ce méga évènement était séduisante. Ang Lee parvient assez bien à faire revivre l’époque du “flower power” à travers ce jeune fils d’émigrants russes tirant le diable par la queue pour faire exister le petit motel miteux de ses parents. Quand il entend que le village voisin a refusé l’organisation d’un concert de pop music, lui qui dirige la “chambre de commerce” de sa bourgade va mettre le doigt dans quelque chose qui va le dépasser complètement. Le festival-concert prévu initialement pour au maximum 30.000 spectateurs va attirer plus d’un million de visiteurs quand il annoncera lui-même, sous l’emprise du LSD la gratuité de l’évènement. Woodstock va bouleverser sa vie comme celle de beaucoup de gens en seulement trois jours. Ses parents vont devenir riches, lui-même va découvrir les drogues et son orientation sexuelle. Un véritable voyage initiatique que l’on suit avec plaisir, même si il manque les images du concert.
Un film très sympa avec un humour décalé et une ambiance Woodstock. Hôtel Woodstock aborde cet évènement originalité. C'est plein de nostalgie, ça respire la bonne humeur et la musique est entraînante. Un bon moment !
À la fois parcours initiatique d'un jeune homme homosexuel et évocation d'une époque révolue, "Hôtel Woodstock" tient tout du long une tonalité douce-amère, mi-nostalgique mi-caustique. On rit beaucoup, tout en se laissant attendrir par cette galerie de personnages attachants. La réalisation, pleine de petites trouvailles discrètes contribue aussi grandement à cette atmosphère joyeuse qui se dégage du film. Il est cependant un peu regrettable qu'Ang Lee renonce ici à tenir un véritable discours sur la contre-culture des années 60, se contentant trop souvent de la résumer à quelques signes (drogue, nudité, slogans pacifiques), sans se saisir de sa portée politique - ce qui aurait pourtant été possible pour éclairer le parcours d'Elliot.
Ni bon, ni mauvais, cet "Hôtel Woodstock" manque d'ambition et d'envergure. Bien que sympathique, l'histoire tourne en rond, manque de pêche et d'idées sans pour autant plonger le spectateur dans une quelconque léthargie. A l'instar du scénario, les personnages également paraissent inaboutis. La base était bonne mais pas assez imprégné de Rock, de sexe ou de drogues.
Ang Lee-Woodstock. En choisissant de faire un film sur le côté off du festival, on pouvait s'attendre à un petit trip post 60's-70's de la part de Lee. Il n'en sera rien. Trop off pour être intéressant pas assez in pour se sentir "enveloppé", Lee ne semble intéressé par son sujet qu'au travers du traitement de ses personnages. Sur le fait plutôt étonnant de la création de CE festival, Lee ne retient que les affres adolescente de cette époque, qui plus est, trame ciblée sur un comédien très peu charismatique et aux tiques trop souvent vu pour être surpris de par son jeu. On ressentira un "côté sympathique" à la vision du film du fait de l'aura du festival plus que par l'émotion produit par la réalisation. On aime en outre se perde au milieu des champs, quand les personnages principaux traversant cette marrée humaine (1 millions de personnes) qui donne et donnera toujours envie, avec regrets. Là est le seul pari réussit par Lee, celui de restituer le temps de quelques instants, ce que cette atmosphère particulière et unique devait être à l'époque. Peu, trop peu pour un film dont on attendait plus; plus d'envie, plus d'originalité, plus de rock 'n roll et moins de vide du à une assise de Lee entre 2 chaises ne sachant de quel côté se "diriger". Sympathique mais on reste hélas loin de la scène et donc du spectacle.
Vu en avant première et déçu, le film se laisse regarder, sympa, drôle, mais manque d'ambition, une ambition qui aurait dû être à la hauteur de l'événement. On a une comédie drôle (c'est mieux) mais dont le fond aurait pu être amélioré. Quelque chose avec une portée plus grande que cette petite histoire, même si le parti pris reste intéressant. ça donne en tout cas envie de participer à un tel événement.
Depuis quelques années Ang Lee alterne les genres avec bonheur. Après les très différents Brokeback mountain et Lust caution le voici aujourd'hui du côté de Woodstock. Et c'est un vrai bonheur. C'est simple à mon goût tout est réussi. La mise en scène est comme toujours originale, solide et carrée. Le scénario est une merveille de petits bonheurs, des dialogues aux situations, des scènes comiques à celles plus intimistes et pleines d'émotion. L'histoire ne parle pas du festival en lui même mais des personnes qui l'ont mis sur pied dans tous les sens du terme. C'est aussi une chronique familiale douce amère et la difficulté pour un jeune homme de s'émanciper de ses parents. La reconstitution historique est fidèle et l'époque est très bien rendue. Costumes et décors collent parfaitement et les images du chef opérateur français Eric Gautier est magnifique. Le montage est intéressant même si pas nouveau, l'image étant souvent divisée en plusieurs parties, Le casting est au diapason. Absolument parfait. Le premier rôle est tenu par un inconnu au cinéma : Demetri Martin. Il est vraiment très bien. Tous les autres rôles sont interprétés par de solides références : Emile Hirsch, Liev Schreiber (excellent), Paul Dano, Imelda Staunton (Vera Drake), Jeffrey Dean Morgan, Eugene Levy... Tous très convaincants. C'est plein de couleurs, drôle, dynamique, euphorisant, tendre, émouvant, jubilatoire...Que du bonheur !!! A voir pour oublier le quotidien et passer un excellent moment de détente.
LES BABAS COOL. Si le festival résonne encore dans les mémoires après 40 ans, j'ai bien peur que le film ne fasse pas le même effet. On était vraiment à un concert de rock???? Faut il travailler sur France Télévision pour trouver son trip?
Etonnant cinéaste que ce Ang Lee. Aussi bien capable de réaliser des films quasiment politiques que des histoires d'amour ou encore des westerns, le voila maintenant s'attaquant à... Mais d'ailleurs, c'est vrai cela : à quoi s'attaque Ang Lee ici? A la musique? Pas vraiment. Au festival de Woodstock dans l'absolu? Encore moins. Non, Ang Lee nous parle ici avant tout des gens, des relations qu'ils peuvent avoir les uns les autres... Et c'est réussi! Car si l'on a c'est vrai quelques petites difficultés à rentrer totalement dans cet "Hôtel Woodstock", on ne peut en définitive que se réjouir du résultat final tant le ton et surtout le propos s'avèrent justes et touchants. Aussi bien capable de passer du rire aux larmes en quelques instants que de nous proposer des personnages haut en couleur (Imelda Staunton est particulièrement irrésistible dans le rôle de la mère), Lee nous offre ainsi un film aussi charmant à certains moments que mélancolique à d'autres, sans jamais que l'un ne prenne le pas sur l'autre. Et même si en définitive, l'oeuvre ne restera pas c'est vrai comme la meilleure de son auteur, elle n'en demeure pas moins un très bon moment de cinéma à passer, idéal pour se donner du baume au coeur. Savoureux.
Hôtel Woodstock est un film très intelligent. Le festival musical de Woodstock n'est que la toile de fond. Ce qui est raconté et mis en scène est tout autre chose. Ce film nous montre la valorisation de soi. Il y a beaucoup d'émotions transportées avec ce film et cela donne un excellent résultat final.