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chrischambers86
13 706 abonnés
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3,5
Publiée le 30 novembre 2011
Bob Dylan Please Show Up! Pour cèlèbrer les quarante ans du concert le plus cèlèbre de l'histoire, Ang Lee a voulu avec son "Hôtel Woodstock" raconter les coulisses à travers le regard dècalè de son organisation! Une comèdie nostalgique qui exalte un ètat d'esprit, "Peace and Love" et proclame un message: Enivrez vous de musique! Tout en dèvoilant l'envers du dècor du plus grand rassemblement autour d'un concert de rock! Tout le monde s'est donnè rendez vous dans ce motel, on n'y voit la grande Imelda Staunton en mère obsèdèe par l'argent, Liev Schreiber en travelo, le petit prodige Paul Dano en hippie et en proie aux nouvelles drogues, Emile Hirsch en vètèran du Vietnam et surtout l'excellent Demetri Martin en artiste gay! Adaptè du livre d'Elliot Tiber, le film de Ang Lee ne montre rien du concert mythique mais se concentre plutôt sur tous ceux qui ont contribuè à son succès et à sa lègende! Et ça c'est plutôt bien vu pour cet "Hôtel Woodstock" avec un vent de fraternitè, de solidaritè et de libertè qui souffle durant tout le mètrage! Un joli moment...
J'aime de plus en plus la filmographie d'Ang Lee.Relateur de grandes histoires par le biais de la petite,il confère à ses films un cachet de vénérable modestie et de certitudes épanouies.On pouvait craindre la sortie de route pour "Hôtel Woodstock",opus léger et frais pour Ang Lee qui a prouvé sa valeurs dans les drames générationnels.Pourtant,c'est une réussite.Pourquoi?En sortant des sentiers battus.le film ne nous montre jamais une image du concert emblématique du flower power et l'apothéose de la culture hippie.Il préfère sillonner les a-côtés,à savoir la famille voisine,tenancière d'un môtel décrépi.A travers le personnage introverti Tiber de(Demetri Martin,incontestable découverte),Ang Lee veut montrer la libération irrésistible d'une jeunesse,alors contestataire et fusionnelle.Il aborde son quota de thèmes douloureux(homosexualité,Vietnam,conflits parentaux,féminisme)avec sa pudeur coutumière.Maître zen et hédoniste.Comme ses protagonistes.Coloré en pastel et bercé d'une douce mélancolie latente,"Hôtel Woodstock" est une apnée dans un évènement,qu'on croirait fantasmé,si l'on n'en connaissait son existence.Un passage mémorable d'un trip LSD dans un combi VW et le message pacifico-insouciant dominant,finissent de nous emporter sur les cîmes de l'euphorie rêvée.
Je rejoins les critiques mitigées du dernier film d'Ang Lee... De part et d'autre, Hôtel Woodstock est traversé par l'anecdotique, caractère à la fois vain et audacieux. Que ceux qui s'attendent à une reconstitution du célèbre concert de la fin des années 60 passent leur chemin : Ang Lee a choisi de développer la période des préparatifs intrinsèque à l'évènement. Il en résulte une fable irrégulière dans son intérêt, vampirisée par certains gimmicks visuels pas forcément déplaisants mais souvent futiles. Par conséquent, il manque une chair certaine à ce film, long métrage ayant pourtant tendance à revendiquer la nostalgie de son public. Non pas qu'Hôtel Woodstock soit un film repoussant : simplement, Ang Lee reste la plupart du temps à la surface des choses, il peine à pénétrer ses personnages, refuse les facilités en même temps qu'il balaye les ambitions les plus intéressantes. Au final, Hôtel Woodstock se laisse regarder d'un oeil tour à tour attendri et blasé, avec le sentiment d'un gâchis relatif. A voir tout de même.
Ang Lee a le mérite d’éviter les travers du film de reconstitution d’une période musicale : ici, point de succession de chansons visant à transformer l’écran en karaoké géant et les spectateurs en adeptes béats de radio nostalgique. L’économie de moyens est au service d’une chronique attachante et sans prétentions. Par contre, un sentimentalisme de façade et une banalité des situations affadissent considérablement l’évocation de comportements subversifs, et le cadre de la "sitcom" pour grand écran n’est pas suffisamment dépassé.
Oui, je suis parfaitement conscient que l'immense plaisir que j'ai pris à regarder le "Hôtel Woodstock" de Ang Lee n'est guère lié aux qualités intrinsèques du film, même si celles-ci sont indéniables : au delà de la mise en scène précise et "sereine" d'Ang Lee, toujours un poil impersonnelle (c'est un reproche systématique qu'on lui adresse...), et de son attention sincère à la vérité de ses personnages (qui finit toujours par toujours par toucher juste, au bon niveau d'empathie), voici un film qui retravaille avec passion et honnêteté le riche matériel cinématographique laissé par Michael Wadleigh, auquel il apporte - avec une belle humilité - une sorte de postscriptum, dialoguant habilement avec ses scènes clés (l'afflux des "hippies", la réaction des "locaux", la pluie, la boue, le "champ de bataille" final). Comme nous, Lee est visiblement nostalgique de cet événement colossal, qui aurait pu, aurait dû "changer le monde", mais, en bon asiatique, il prend acte qu'au moins une personne a été "sauvée", ce qui n'est pas rien. Ce qui n'est jamais rien. Notons que Liev Schreiber, que l'on voit trop peu, est épatant,... et promettons-nous de revoir bientôt le chef d'œuvre de Wadleigh...
Quelques passages sympas mais globalement décevant. On reste trop à la périphérie ou en survol du festival et l'histoire gravite trop autour des parents d'Elliot, l'initiateur fortuit.
Faire d'un événement aussi festif que Woodstock un film aussi consternant relève de l'exercice de style. Tout est lourd, pesant, premier degré, caricatural. Quand je dis tout c'est la mise en scène, les personnages, les dialogues, le cadre et même la bande-son totalement sans intérêt. Comment Ang Lee a pu faire ce mauvais téléfilm poussif et poussiéreux est un mystère. Une chose est sûre, au lieu de sortir de la salle enjoué et chantonnant, on en sort accablé.
Pas mauvaise reconstitution de ce pseudo Woodstock. L'esprit y est et c'est plutôt bien réalisé mais comme toujours avec Ang Lee la fin larmoyante ne me touche en aucune façon...
Faire un film de commémoration de Woodstock sans la musique, ça ressemble à l'idée de sortir la perle d'une huître sans l'ouvrir. Mais Ang Lee, prompt à démontrer que l'identification à la culture étrangère ne rencontre d'obstacles que si l'on s'en convainc, la fait scintiller à travers l'étroite fente donnant sur le légendaire festival.
Quoiqu'un peu rapide pour la remise en contexte (vous êtes assis ? On parle du Viet Nam et d'Armstrong sur la Lune. Bon film), Hôtel Woodstock est épatant en termes de recréation (un seul accent aigu), rien déjà que dans la façon dont Max Yasgur et Michael Lang sont transformés en personnages (dans un sens purement physique). Et le documentaire de Wadleigh, auquel le film ne manque d'ailleurs pas de faire plusieurs fois allusion, est là pour confirmer la rigueur.
On regrettera la mollesse de l'acteur principal Demetri Martin, dont la personnalité vaseuse n'aide pas à accentuer la plongée d'un joli monde fleuri dans les affres instantanés d'une célèbre zone sinistrée. Mais la montée de la foule, qui déconstruit littéralement le tournage en piétinant tout ce qui se trouve sous la plante de ses pieds nus, est assez finement explorée ; venant de nulle part et allant un peu partout, on en perd les limites géographiques et c'est parfait.
Mention spéciale aussi pour la reformation d'un esprit hippie dont on ne cesse de parler à notre époque comme si on regrettait de l'avoir assassiné à jamais, raison même pour laquelle on le retrouverait difficilement sans la presence d'esprit de Lee. Mais le film se veut la réinterprétation d'un évènement marquant d'une façon dramatico-comique, et cela ne marche pas très bien. C'est d'ailleurs l'expertise lyrique d'Imelda Staunton qui révèle les failles du concept, dont il semble qu'il aurait mieux marché avec seulement des flagadas comme Martin. L'apport de la jeunesse et de la drogue dans ce cocon familial à moitié bavé par un stylo distrait ne fait que tâcher une entreprise autrement intéressante.
Malgré l'intérêt du thème, je suis plutôt déçu par ce film, pour plusieurs raisons : le scénario est peu intéressant, car sans véritable intrigue. Le casting est peu réussi ou dit de manière plus positive, atypique. Tout est prévisible, sans grand intérêt et plutôt anecdotique. On n'apprend rien de plus sur cet événement mainte fois décrit, acclamé, adulé, iconifié. Le seul intérêt de cette œuvrette est de remettre à sa place et de désacraliser peut-être cet événement, c'est à dire un concert qui symbolise l'esprit hippie de l'époque, mais qui, remis dans celle-ci, devient un événement assez banal.
Un film soporifique et creux. Ang Lee nous livre une vision fantasmée et niaise de Woodstock et de ses coulisses. Une BO inexistante ( c'est un comble...) un casting peu inspiré font que ce film plutôt long parait interminable. . Un film surfait qui ne mérite pas même un visionnage tant il est ennuyeux et anecdotique.
Une immersion assez réussie avec une dose suffisante d'humour de l'histoire de Woodstock sous l'angle de celui qui s'est occupé des préparatifs sur le terain. La mentalité de l'époque et l'ampleur phénoménale de la présence des festivaliers sont retranscrites convenablement tandis que l'événement sous l'aspect musical est peu montré mais on ne peut pas dire que ça soit son but. Par ailleurs j'ai particulièrement apprécié la magnifique scène au point de vue artistique de la vision sous drogue de nuit avec un beau jeu de lumières du champ de la foule immense des festivaliers.
Mais où est le fameux concert? la musique? tout ça? L'ambiance j'dit pas, j'lai bien sentie... En tout cas, c'est là qu'on voit que Joplin et Hendrix ne sont plus là.