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gregbox51
37 abonnés
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4,0
Publiée le 20 octobre 2010
Excellent narration, soucis du détail, on s'y croirait vraiment ! Presque un documentaire tant l'avant-Woodstock est bien raconté. Nous fait presque regretter de ne pas y avoir été !
C'est un peu long à démarrer et on peut reprocher à Ang Lee de faire parfois un trop grand abus du split screen sans grande utilité pour faire plus "Woodstock le film" qui l'utilisait beaucoup. Mais ce film se suit très agréablement grâce à une galerie de personnages attachants et parce que le cinéaste choisit judicieusement d'aborder le sujet de l'organisation du plus grand, du plus géant, du plus mémorable, du plus libre, du plus cool, du plus célèbre, du plus incroyable, du plus trip festival de musique de tous les temps surtout du point de vue des coulisses. Ce qui donne un autre regard, bien évidemment plus extérieur mais tout aussi fascinant, sur un des événements majeurs du XXième Siècle.
C est un film très droit et structuré qui met en scène des anarchistes bloqués dans des situations anarchiques. Un biopic assez sympa d Ang Lee qui nous propose autre chose que de la bagarre entre personnages mythologiques. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Ang Lee s’attache d’avantage à la préparation du festival qu’aux concerts en eux-mêmes. On ne voit d’ailleurs jamais les concerts à travers des images d’archives ou des reconstructions. En revanche, la mentalité de l’époque est très bien retranscrite. On est plongée dans cette époque de la guerre Vietnam tout en restant loin, époque de libération des mœurs. Les images sont belles et il y a beaucoup d’humour notamment grâce a la mère ou au groupe de théâtre. Le trip sous acide est splendide avec cette effusion de couleurs. Pour le reste, il y a quelques longueurs. On regrette également la bande originale (qui n’est pas mauvaise) mais peut être pas assez rock. Le spectateur aurait aimé écouter Janis Joplin, The Who ou encore Bob Dylan. "Hôtel Woodstock" n’est pas mémorable mais offre un agréable moment.
Hotel Woodstock m'a fait passer un moment agréable au cinéma, un peu un "Feel Good Movie". Ang Lee parvient bien à montrer comment peu à peu la situation échappe complètement à Elliot, et que le festival prend une ampleur qu'il n'avait pas imaginé. Le film prend le parti pris de montrer les coulisses, et non pas Woodstock en soit. J'ai trouvé cela original et assez intéressant au final.
Mais ce qu'Ang Lee arrive le mieux à montrer, c'est l'opposition entre deux cultures complètement différentes : Celle du profit par les américains de Greenwich Village, qui cherchent à tout prix à se faire le plus d'argent grâce au festival, et la culture hippie, bien loin des préoccupations financières. C'est une vraie confrontation qui s'oppose tout au long du film.
Le principal problème du film, à mon avis, est qu'il a bien du mal à vraiment prendre une autre dimension. Sympathique à regarder, mais ça ne va pas plus loin. Peut être qu'Hotel Woodstock aurait gagné en ayant un peu plus d'envergure. Encore que, un film qui fait passer un bon moment, c'est déjà ça.
Taking Woodstock sans se prévaloir de film historique ou de reconstitution fidèle d'une époque et d'un événement fondateur, Taking Woodstock donc interpelle les souvenirs des plus anciens ou donne une vision cohérente d'une révolution de l'esprit. Un bouleversement des générations. L'excellent Ang Lee y injecte ses thématiques de prédilections et délivre un film très plaisant, adulte, plein d'humour, mais un film peu percutant qui s'oubliera dans une filmographie souvent unique et éblouissante, et parfois ponctuée de métrages très réussis mais manquant du panache auquel le réalisateur taïwanais nous a habitué.
Un film que l'on me disait hilarant, il est jsute drôle! Personnellement je n'aurai pas procédé comme Ang Lee, j'aurai au moins implanté quelques vidéos de Joe Cocker et le le gros solo de Jimi Hendrix. La patte du réalisateur de Brockeback Mountain se fait bien ressentir. Pas mal mais sans plus
Une comédie certes décalée, mais beaucoup trop pesante. L’ambiance est jouissive les acteurs sont justes mais ça tire en long et en large à n’ en plus finir, l’intrigue prend donc un coup de lenteur. Surtout qu’en restant trop près de cette famille on a l’impression d’être en dehors de l’évènement hippie que met en scène le scénario. Mais à quoi bon se plaindre rien que de voir Liev Schreiber (dent de sabre) dans cette tenue, disons inhabituelle, ça vaut le détour.
Ang Lee change radicalement de style après le secret de Brokeback Mountain. En revanche, le message est le même: quelle que soit votre différence: VIVEZ! Et dans Hôtel Woodstock, une comédie, le message est très clair. Le film raconte la genèse des concerts de Woodstock ayant durés 3 jours en 1968. Et on voit l'évolution de la famille étant à la base de l'organisation de cet événement. C'est mordant, les personnages ont des caractères bien trempés, on ressent beaucoup de joie, d'énergie, le film nous présente des héros généreux et tellement humains... Demitri Martin est une révélation, Emile Hirsh est tordant, Imelda Staunton (dont on se souvient en professeur Ombrage dans Harry Potter 5), excelle dans son personnage hilarant, de même que Henry Goodman. Tous les personnages sont différents et vivent dans une même sphère pendant quelques temps. Et cela donne évidemment beaucoup de scènes d'un humour ravageur et d'une efficacité sans pareille. La bande son est excellente et la musique de Danny Elfman (compositeur phare de Tim Burton), donne un effet far west au film, champêtre et animé d'une force énorme. Certaines scènes de foules sont impressionantes, on assiste au bouleversement de toutes les vies, on voit l'animation ayant pu régner à chaque recoin, les idées qui sont ressorties de ce festival dont on parle encore, 40 ans après. Et bien sur, Ang Lee n'oublie pas d'être irritant, et dérange dans certaines scènes, c'est un bonheur. On ne peut pas s'empêcher d'établir un rapprochement avec Good Morning England, dans sa folie et sa joie, dans son mouvement et ses scènes très originales, dans l'humanité de ses personnages, dans l'apprentissage d'une vie sans codes sociaux préétablis... Et on sort avec une pêche d'enfer, et une envie folle de participer à un festival comme celui-ci!!!
Un film qui nous transporte dans l'univers Woodstock avec talent, finesse et humour. De jeunes acteurs justes et attachants. Un cocktail entêtant et coloré! A voir...
Ang Lee a sans doute déçu beaucoup de ses fans avec sa petite comédie sans originalité et pour unique intérêt de se pencher sur la culture hippie mais sans ne jamais travailler aucun de ses personnages. Il utilise les effets de découpage d'écran, tel que Michael Wadleigh dans son film sur ce même concert (Woodstock en 1970), sauf qu’ici on en n’entend pas le moindre son donc n'espérez pas entendre une bonne musique. En plus, Liev Schreiber est encore plus ridicule que d'habitude, ce qui n'est pas peu dire...
Déçu, car je m'attendai a bien mieux de la part de Ang Lee. Woodstock n'a pas l'empleur qu'on crois voir, et le film ne se porte qu'a moitié sur le festival en fin de compte, dommage.
Il faut chaque année un film hors-sujet avec la si prestigieuse compétition du festival de Cannes. "Hôtel Woodstock", film très attendu avant sa projection cannoise, en a déçu plus d'un et à l'unanimité l'oeuvre fût jugée comme sympathique. Mais il n'y a pas de sympathique qui tienne dans le festival mondial du cinéma. Difficile d'imaginer quel prix le film d'Ang Lee aurait pu décrocher, lui qui fût si subtil ("Brokeback Mountain"), si esthétique ("Tigre et dragons") et si romanesque ("Lust, Caution"). Sympathique est l'exact adjectif pour décrire cette plongée dans les backstages du concert mythique de la vague hippie, qui perdure aujourd'hui encore comme un symbole artistique de liberté et d'amour. La réalisation, partagée entre une virtuosité discrète et une simplicité polie, ne dégage pas énormément d'émotion et l'action se fait rare au profit de dialogues pâteux sur le rêve et la concrétisation des idéaux les plus fous. Comme de tels films existent déjà en beaucoup plus recherchés, profonds (qu'ils s'éloignent ou non du décor, pour garder au moins en commun ce questionnement sur l'ère hippie), "Hôtel Woodstock" paraît un peu plat, réchauffé, et surtout totalement anecdotique. Ang Lee ne parvient à saisir aucune force symbolique sur un thème qui parle pourtant pour lui-même. Sa galerie de personnages est réjouissante et certaines séquences sortent pourtant du lot, mais cela ne suffit pas à ancrer au film un rythme et un style particulier. On retient bien sûr la révélation Demetri Martin, la trop rare Kelli Garner et Imelda Staunton en grand-mère barbare (qui n'est pas sans rappeler la vieille dame de "Ladykillers"), ce travelling haletant en zig-zag dans une foule de hippies pris dans les bouchons, quelques éclats de rires et les plans hallucinants de la scène sous acide, mais que des bribes, rien de plus. Ni émotion, ni force, le film ne donne même pas ce particulier désir d'amour fou et libre qui se partage le visage blanchi par la toile. Sa réalisation vieill
Un film teinté de poésie qui nous plonge avec euphorie dans une atmosphère et un mode de vie. On évite pas quelques longueurs mais les acteurs sont très bons et certaines scènes appelées à devenir cultes. Une évocation du bonheur de ces jours d'innocence.