A chaud ! J'ai tenu à écrire cette critique à chaud. Car il n'y pas de place ici pour la réflexion ou la bienveillance. La LAIDEUR, dans tout ce qu'elle a de plus laid. Bien sûr, on a déjà fait des films sur la dégénérescence qui submerge un univers dominé par le crime. Je pense justement à "La ville est tranquille", de Guédiguian, qui présentait de manière aussi documentaire et inéluctable les conséquences d'un système organisé autour du crime et de la corruption. Ici, on nous balance un seau de m.... à la figure, sans nous laisser la moindre lueur d'espoir. Mais c'est ainsi : l'homme est bête, l'homme est méchant et l'homme est laid, surtout... qui s'applique à salir la seule chose qui pouvait encore être belle : la jeunesse. Rentre dans le rang, ou crève ! Encore certains s'essayent à maintenir un semblant d'apparence (d'humanité ?), une vague moralité de clan, qui, on le sent bien, menace elle aussi de s'effondrer, fragile dernier rempart derrière lequel s'abrite la bête immonde. Les miséreux et ceux qui les exploitent semblent soudain se réunir et communier dans un nihilisme convenu : c'est le principe même d'un système où la loi de la jungle n'est même plus contestée. Un film que je conseillerai à ceux qui n'ont pas peur de perdre leurs dernières illusions !