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Thibault
11 critiques
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5,0
Publiée le 1 novembre 2024
Un huis-clos magistral. Un mec qui raconte une histoire et on reste scotché pendant 1h30, au bord de la cheminée à écouter le récit d'un homme vraiment particulier. Par contre, la VF est un désastre, absolument à regarder en VO !
Surtout, ne vous arrêtez pas à la forme quasi primitive de "The Man from Earth". En effet, la réalisation est ultra basique et la photographie terne, on se croirait dans un épisode de série TV médiocre du début des années 2000. Mise à part Tony Todd et Richard Riehle (habitué des troisièmes rôles), aucune tête connue en vue... dont certains ne semblent pas particulièrement à l'aise devant la caméra. Pour cause, le film fut tourné pour 200 000 dollars en 8 jours, après une semaine de répétition. Mais alors pourquoi une aussi bonne note, et une réputation flatteuse ? Tout simplement grâce au scénario, assez prodigieux. John est un sympathique professeur d'université qui quitte brutalement son poste, sans explication. Ses collègues passent le voir, et devant leur insistante bienveillance il donne une raison à son départ : il serait immortel, né il y a 14 000 ans, et changerait de vie tous les 10 ans pour ne pas éveiller les soupçons ! Va s'en suivre une longue conversation en huis-clos, où de nombreuses thématiques seront abordées avec intelligence, et parfois même avec technique. La notion de crédibilité et de véracité. De connaissance scientifique. De raison et de développement de la pensée. La perception de la vie... et de la mort. La religion. Et j'en passe. Couplé aux standard de production assez bas, cela aurait pu donner un pseudo-téléfilm prétentieux ou complètement raté. Mais ce n'est pas du tout le cas. Les dialogues naturels, l'intelligence des personnages, et leur mélange de bienveillance et de suspicions font de "The Man from Earth" une oeuvre assez passionnante à regarder. D'autant que l'on se demande jusqu'au bout si notre héros élabore un canular bien huilé ou s'il est réellement un immortel. Un film qui prouve que l'on peut faire de la SF sans effets visuels et en huis-col. Et qui, malgré une sortie en salles anecdotique, se fera un petit nom à l'époque grâce à sa diffusion sur internet en peer-to-peer.
Un film de science-fiction prenant, doté d'un excellent scénario et d'acteurs tous talentueux. Ce quasi huis-clos mêle adroitement divers thèmes : amitié, science, histoire, crédulité, foi... La qualité des dialogues et des jeux d'acteurs pallient l'absence totale de scènes d'action. La fin est également réussie. A voir.
Très déçu par ce film prometteur pourtant, mais horriblement bavard et en réalité creux. Je me suis ennuyé très très ferme et j'ai bien compris pourquoi ce film n'a pas été distribué dans beaucoup de pays. Dommage, car l'idée est assez originale...
Quel drôle de film ! Ce qui surprend dès le départ c'est que l'histoire démarre directement, dès les premières images. On ne peut pas parler d'action dans ce film mais plutôt des discussions qui font réfléchir dans ce qui s'avère être un huis clos. La musique m'a un peu gêné, elle était en trop. J'ai beaucoup aimé. Finalement je ne sais pas pourquoi mais j'ai beaucoup aimé.
Premier conseil : regardez ce film en VO. La version française est en effet au delà de la limite du pitoyable. C'est de la SF à 3 francs 6 sous dans le budget, mais le récit est inégalable. Je ne me suis jamais autant régalé pour de la SF que devant ce chef d'oeuvre d'intelligence qui va jusqu'au bout de sa proposition de base. Un homme a 14 000 ans et il a vécu plus de 1000 vies. Quelles questions aurions nous envie de lui poser? Un chef d'oeuvre à voir absolument!
Le film "The Man from Earth" de 2007 est un film de science-fiction indépendant qui se déroule entièrement dans une pièce. spoiler: Il raconte l'histoire d'un professeur d'université, John Oldman (David Lee Smith), qui révèle à ses collègues qu'il est en réalité un homme des cavernes âgé de 14 000 ans. Il leur raconte sa vie au fil des siècles, passant d'une civilisation à l'autre, changeant de nom et de profession à chaque fois pour éviter d'être découvert
The Man from Earth. est un film intelligent et intriguant qui explore les questions de l'identité, de la mémoire et de la réalité. Il est devenu un film culte depuis sa sortie et est souvent cité comme l'un des meilleurs films indépendants de science-fiction jamais réalisés.
Le scénario de Jerome Bixby est intelligent et bien écrit. Il pose des questions intéressantes sur l'identité, la mémoire et la réalité. Le film est également très bien réalisé, avec une mise en scène efficace et une photographie élégante
Le film est parfois lent, et il peut être difficile de suivre toutes les discussions philosophiques. De plus, l'intrigue est quelque peu prévisible, et le film se termine sur une note anticlimatique
encensé par l'immense majorité des gens qui me l'ont conseillé j'ai trouvé ca lent et pas vraiment intéressant dans le fond meme si au final ca se regarde plutot bien et que c'est asser original pour ne pas regretter le visionnage
Ce n'est pas un chef d'œuvre de mise en scène. C'est tantôt assez amateur, tantôt traversé de bonnes idées (surtout vers la fin), mais l'intérêt principal est le récit et la rhétorique de l'Homme qui a vécu 14 000 ans et la fascination qu'il exerce sur son auditoire malgré l'incrédulité. Un ovni, assurément, qui démontre presque par l'absurde qu'une œuvre ayant des lacunes dans la mise en image peut éclipser ses défauts avec un récit incroyablement captivant. Je lai toujours dit : le squelette de n'importe quelle œuvre non expérimentale est l'histoire. Si l'histoire n'est pas intéressante, on peut avoir les meilleurs acteurs du monde et la crème des réalisateurs, le film s'effondrera.
Ce film jouit d'une excellente réputation et j'avoue ne pas en comprendre les raisons. On aurait sans doute pu faire quelque chose avec l'idée de départ… Mais là c'est quoi cette chose ? Ça papote de façon péremptoire entre acteurs mal dirigés dont deux sont absolument exécrables (le vieux ronchon et le petit gros aux cheveux longs). L'acteur principal a oublié son charisme au vestiaire. La mise en scène est minimaliste. On s'ennuie à mourir dans ce huis-clos poussif, à moins de s'intéresser à l'histoire des religions (et encore ?) On attend en vain qu'il se passe quelque chose, en fait on attend qu'on nous démontre qu'on est bien au cinéma. Ben non ! Du cinéma, ça ? Dites-moi que je rêve !
Je rejoins les autres critiques dans l'ensemble ... que je n'avais pas lues avant de regarder le film. De ce fait, je l'ai vu en VF et je pense que ça a été une erreur car je confirme qu'elle est très (très) moyenne. N'ayant pas vu la VO, je ne peux pas dire si elle change beaucoup mais apparemment oui.
Par rapport au film en lui-même, je confirme que le budget apparait comme ayant été très limité, mais ce n'est pas pour la qualité visuelle que l'on regarde ce film.
Concernant le contenu, je suis assez mitigé : Je n'ai absolument pas vu les 1H45 passer, ce qui est bon signe. On entre très (trop) vite dans le vif du sujet, il aurait fallu accorder un peu plus de temps à l'immersion pour permettre au spectateur de vraiment plonger dans la film. Certains sujets ont été survolés et auraient mérité un approfondissement. La remise en cause du personnage principal est trop souvent mis sur le tapis. En soit c'est réaliste, mais dans les faits ça devient un peu lourd et c'est une perte de temps pour le spectateur.
En conclusion : un film imparfait sympa à regarder.
Nanar ou chef d'oeuvre? Entre les 2 mon coeur balance... Je ne sais pas si ça vient du doublage en français, mais je trouve le jeu d'acteurs de ce huis clos vraiment mauvais, à la limite du supportable. Le scénario est fantastique, mais quitte à dévoiler le passé de cet "homme exceptionnel", on aurait aimé qu'il ose aller encore plus loin dans les révélations.... Dommage. Quand au premier retournement de situation précédent la fin du film (spoiler: "j'ai tout inventé pour vous faire marcher!" ), Il aurait pu se suffire à lui même en laissant le spectateur dans le doute et l'expectative. Malheureusement ce n'est pas le cas et le film retombe sur ses pattes avec une pirouette un peu simpliste qui ne laisse pas de doute. Bref, chacun aura son opinion, l'essentiel étant de le regarder...
Filmé dans à peine plus d'une pièce, cadré au plus simple et rempli de texte, *The Man From Earth* paraît avoir une décennie de retard et transpire l'ovni, rappelant *Highlander* non seulement par son thème mais aussi par son côté bizarrement confiant dans le décalage cheap qu'il propose. Que fait ce huis-clos dans le bagage de tant de cinéphiles ? Qu'est-ce qui l'a amené à connaître le succès grâce au téléchargement illégal et au bouche-à-oreille virtuel ?
On hésite à qualifier de film ce fragment théâtral qui sera la seule percée de Richard Shenkman (la suite sortie en 2017 a floppé et je ne compte pas la voir), pourtant il suffit de dix minutes pour se rendre compte qu'il a été touché par la grâce. Son concept est simple, mais il a été mûri pendant près de trois décennies par un auteur qui l'a finalement dicté sur son lit de mort – or l'œuvre ne réserve pas moins que n'en promettent les vibes surnaturelles émanant de cette genèse un peu glauque.
De quoi ça parle ? Le héros, John Oldman, révèle à ses collègues et amis qu'il est âgé de 14 000 ans. Canular ou non ? Se reposant sur le conflit entre le scepticisme et la confiance que chacun accorde à ses proches, *The Man From Earth* m'avait déjà marquée il y a des années pour son assurance brute et sa maîtrise incroyable de la suspension d'incrédulité.
Avec son fond scientifique solide qui a à peine commencé de vieillir, son traitement philosophique et les discours pointus qui réunissent les personnages autour d'une immense table ronde épistémologique, spirituelle et psychologique, il fait tomber dans un puits de réflexion sans lieux communs. Non seulement ça, mais David Lee Smith (dans le rôle d'Oldman) a la placidité parfaite d'un conteur captivant nous faisant vivre une histoire mystérieuse, dans un temps et des paysages lointains, qui n'est pourtant pas du tout couverte cinématographiquement : à l'écran, on ne verra jamais que la petite pièce d'une maison vide d'objets, mais remplie d'une rêverie pluridisciplinaire de la plus belle qualité. Notre esprit s'en ira loin derrière les images simples de cette perle de hard science fiction.