Mon compte
    A Dangerous Method
    Note moyenne
    3,0
    5518 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur A Dangerous Method ?

    612 critiques spectateurs

    5
    25 critiques
    4
    94 critiques
    3
    246 critiques
    2
    173 critiques
    1
    60 critiques
    0
    14 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    benoitG80
    benoitG80

    3 433 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 janvier 2012
    "A dangerous method" est d'une facture très classique surtout quand on songe qu'il s'agit d'un Cronenberg ! Cependant, l'histoire de Jung à travers cette relation avec Sabrina Spielrein est vraiment bien amenée... Mais avant tout, ce film vaut surtout le détour pour l'actrice qui interprète Sabrina, c'est à dire, Keira Knightley, littéralement époustouflante ! Il est rare de voir la maladie mentale aussi bien jouée que dans ce rôle au point d'en être mal à l'aise soi-même...
    La correspondance entre Freud et Jung est bien mise en évidence et nous éclaire un minimum sur leurs théories respectives même si elle passe après la relation de Jung avec sa malade...
    On aurait juste souhaiter une mise en scène un peu moins sage, un peu moins scolaire dans cette réalisation soignée et intelligente !
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    57 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2015
    Une passionnante initiation à la psychanalyse.
    "A dangerous method" (2011) est une œuvre théorique voire cérébrale, mais loin d'être ennuyeuse pour peu que le sujet ne vous rebute pas.
    Keira Knightley est impressionnante dans les scènes d'hystérie, et troublante quand elle prend la fessée.
    Le face à face entre Carl Jung (Fassbender) et Sigmund Freud (Mortensen) s'apparente à une joute intellectuelle à fleurets mouchetés.
    Quant à Vincent Cassel, Cronenberg lui offre une partition savoureuse dans le (petit) rôle de l'épicurien Otto Gross.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    116 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 décembre 2011
    David Cronenberg étant l'un de mes cinéastes favoris, j'attendais beaucoup de son exploration des débuts de la psychanalyse. Trop, sans doute. Ce n'est pas la première fois que Cronenberg se frotte à la psychanalyse: il y avait déjà un traitement de choc dans l'un de ses premiers films, "Chromosome 3". Ceux qui apprécient le Cronenberg violent et viscéral, organique et gore, vont peut-être trouver "A dangerous method" trop sage et cérébral, malgré l'hystérie démonstrative de Keira Knightley et les fessées qu'elle reçoit pour stimuler sa libido. Comme pour le dernier Polanski, les origines théâtrales du projet se ressentent: le film est très bavard et d'un classicisme formel qui peut séduire autant que crisper, mais dans le fond c'est assez subtil. Cronenberg décrit une époque puritaine en apparence, dans laquelle les hommes et les femmes étaient corsetés physiquement et moralement. Difficile dans ce cas pour Freud et ses adeptes d'aborder le sexe et ses tabous de manière frontale. Parler d'inceste ou de stade anal à l'heure du thé, ça n'était pas socialement très acceptable. J'ai lu dans une interview que Cronenberg se sent plus proche de Freud, qu'il considère comme étant plus humble, alors que Jung avait une vue plus globale, plus "mystique" de l'approche thérapeutique, il souhaitait guérir la civilisation. Mais Cronenberg ne juge pas ses protagonistes, il dépeint leur univers et leurs doutes d'une manière rigoureuse et laisse au spectateur une liberté d'opinion. Ces deux monstres sacrés de la psychanalyse sont montrés dans leur humanité, et leurs faiblesses n'ébranlent pas leurs convictions d'explorateurs de l'inconscient.
    Alex*56*
    Alex*56*

    286 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2013
    Un film que je considérerais comme... plutôt intéressant . Oui car en effet ce film n'est pas vraiment destiné au grand publique mais plus ciblé pour les cinéphiles passionnés d'histoire et de relations ''d'amour" masochiste et névrosé . Ce film retrace en effet le début de la psychanalyse , lié bien évidemment à Freud , personnage historique célèbre pour avoir crée cette méthode de soin par l'esprit et le subconscient , ici incarné par un bon Viggo Mortensen . D'ailleurs à noté que le trio d'acteurs est plutôt convaincants . A Dangerous Method porte sur la relation psychanalyste/patient , et sur celle qu'avait Freud avec Jung , une histoire tiré de fait réel plutôt passionnante si comme moi on ne connait pas le monde de la psychanalyse . Le petit bémol c'est que je ne suis entré dans le film qu'à partir de la moitié du film spoiler: et aussi la névrose hystérique de Sabina est assez vite mis de coté à mon goût
    .
    Bref un film intéressant que je ne conseillerais pas par exemple au gros fan de SF par risque d'être dépaysé de leur explosions habituelles !
    Real C
    Real C

    115 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2015
    Ne vous fiez pas à mon titre un tantinet moqueur ! Bien au contraire. Car plus je vois ce film, plus je pense que les films à la Twilight et 50 nuances de Grey doivent aller se rhabiller fissa. Ceci dit, je ne suis pas un expert du cinéma de David Cronenberg et il y a beaucoup de films que j'aimerai bien voir fissa même les plus récents (comme Cosmopolis ou Maps to The Stars, ou le seul titre correspond à ma plus grande frustration de 2014 avec X-Men Day of Futur Past et The Gran Budapest Hotel). La on va parler de A Dangerous Method qui est excellent mais souffre quand même de quelques approximations.

    Tout d'abord ce film, je l'adore. Il s'agit d'un excellent biopic sur la vie de Sabina Spielrein et la confrontation entre 2 Psychiatres à savoir le plutôt inconnu Carl Gustav Jung et le célébrissime Sigmund Freud. Le film est bien réalisé et bien rythmé, avec quelques plans inspirés. Et l'ambiance est froide à souhait. On sent bien une ambiance oppressante de la psychiatrie du début du 20e s, que ce soit dans les dialogue et les relations entre les personnages. Car c'est ça l'intention du réalisateur, montrer que le domaine de la psychiatrie n'avait rien d'idyllique ni de foncièrement chaleureux. Et il y arrive. Ici, la psychiatrie est tout juste balbutiante et les confrontations entre Freud et Jung, sont vraiment classes, même si on sent que c'est relégué aux seconds plans.

    Et c'est là on vient au personnages et aux jeux d'acteurs. Ils sont tous bien interprétés.

    Viggo Mortensen, joue très bien le psychiatre de renom Sigmund Freud, même si j'avais du mal à croire que c'était lui. Je me suis toujours demandé si ce n'était pas Christophe Waltz tellement la ressemblance était troublante (et pour l'anecdote, c'était bien Christophe Waltz qui devait incarné le célèbre psy). Il est un peu en retrait par rapport aux 2 autres personnages mais juste comme il faut. Il incarne une facette très paternaliste de Freud, qui en temps que principal responsable de la clinique, essaye en vain de mettre en garde le professeur Jung des dangers de sa méthode; danger que ce dernier s'évertue à ignorer et qui le sera fatal dans son professionnalisme.

    Michael Fassbender est lui aussi excellent dans le rôle de Carl Gustav Jung. Il est l'un des 2 points d'évolution du film. Il incarne un psychiatre froid mais méthodique qui obtient de bon résultat, mais avec un méthode à l'opposé de Sigmund Freud dont il ne mesure pas les dangers. Au fur et à mesure du film et avec sa relation qu'il noue avec Sabina Spielrein, il va se rendre compte progressivement des dérives dont il fera malheureusement les frais. Et c'est l'un des premiers défauts du film. Il nous montre le psychiatre froid tout le long pour qu'il craque d'un seul coup et...de manière assez brusque. On ne sent pas trop la déconstruction du personnage, même si la fin nous le montre bien déconstruit. Elle intervient trop brusquement et c'est un peu dommage.

    Et bien sûr Sabina Spielrein, jouée par Keira Knightley. Cette actrice est énorme dans ce film. Elle interprète bien la future psychiatre du bout au bout. Beaucoup pense qu'elle surjoue trop la folle...euh...sérieux les gars ? Vous avez déjà été dans un hôpital psychiatrique ? On trouve tout type de crise et niveau hystérique est juste dans le ton (si si, si vous voyez comment sont les vrais hystériques, c'est à peine si elle joue trop calme). Cela n'a rien à voir avec les fous de Vol Haut dessus d'un nid de coucou qui étaient plutôt sage. D'ailleurs, son évolution sert très bien le film qui évolue dans une direction que je n'avais pas prévu mais logique au fond.

    Beaucoup trouvent ce film ennuyeux, ce que je n'approuve pas. Car l'intérêt du film n'est pas tant la relation Sabina / Carl, mais bien la méthode de Carl et ces conséquences. Choses que durant tout le film on ressent progressivement les effets sur lui déjà et son entourage. spoiler: Pendant, une bonne partie du film, il n'est pas conscient du danger de sa méthode et elle obtient de très bons résultats (loué par Sigmund). Elle a permis de traiter de nombreux malades notamment Otto (joué par Vincent Cassel, tient il était là) Sabina et quelques autres et s'en défendaient faussement de ne pas mêler vie privée et vie professionnelle.
    Mais une fois qu'il a traité et guéri Sabina que le film prend une autre dimension. Non seulement l'intérêt n'est plus de savoir si le traitement appliqué à Sabina ( spoiler: à savoir faire du masochisme...ouais, vous n'imaginez même pas l'effort que je fais pour ne pas sortir une blague nulle
    ) a eu les résultats escomptés et qu'elle est guérie; mais aussi de savoir les conséquences inattendus que son traitement a eu sur sa vie professionnelle (et bizarrement pas personnelle , encore un défaut assez bizarre). Et c'est là que le film prend une tournure assez classique.

    Oui, si la première partie est juste bien en terme de traitement, la seconde est beaucoup plus classique et joue plus sur les états-d'âmes de Carl et la dégradation de sa relation avec Sigmund Freud. Sabina est un peu relayée aux seconds plans à partir de la rupture et du fait qu'elle poursuive ces études en médecine. Mais là l'intérêt est plus de suivre le personnage de Carl et je dois reconnaître que ce n'est pas aussi captivant que Sabina. Pour elle le contexte hors norme suffisait à elle seule de porter le titre, alors qu'ici c'est bien plu classique mais pas moins bien maîtrisé.

    Bref, un très bon biopic qui nous emmène bien dans l'ambiance psychiatrique du début du 20e siècle. Heureusement qu'on a préféré pour la psychiatrie la méthode de Freud que de Jung. Vous imaginez Harley Queen faire ça au Joker. Quoique...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 204 abonnés 4 191 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2012
    David Cronenberg poursuit son parcours avec Viggo Mortensen entamé avec "Les promesses de l'ombre", un peu à l'image de Scorsese avec DiCaprio. Le problème est que chaque film qui se succède est un peu moins bon que le précédent, non pas que l'acteur soit mauvais sous la houlette du canadien, il est même ici franchement convaincant dans la peau du célèbre psychanalyste autrichien mais le développement des sujets laisse apparaître une certaine vacuité du propos. Ici Cronenberg s'intéresse de près à la relation faite d'un curieux mélange de respect mutuel et de rivalité entre Freud et Jung. Il établit le lien entre les deux hommes grâce à une patiente du nom de Sabina Spielrein qui sera soigné successivement par les deux savants avant de devenir elle-même psychanalyste. Sa relation passionnée avec Jung aurait joué un rôle dans la fracture qui s'est installée entre les deux hommes à propos des méthodes employées par Jung. La place prise par Sabina jouée par une Keira Knightley dont Cronenberg prend un malin plaisir à déformer les traits graciles limite les confrontations entre Freud et Jung qui sont de loin les plus captivantes. Tout semble en place mais rien ne fonctionne réellement, le cinéma de Cronenberg semblant tout à coup frappé d'un académisme qu'on ne lui connaissait pas. Il va falloir sortir de cette ornière très vite M Cronenberg si vous souhaitez conserver auprès du public votre statut de cinéaste inclassable. Bien sûr l'association Cronenberg/Freud ne pouvait que recueillir l'assentiment d'une critique autorisée" légèrement" de mauvaise foi à ne pas voir les carences du film. Une telle attitude n'est pas faite pour rendre service au réalisateur.
    Alexarod
    Alexarod

    289 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2020
    Un film qu’il me tardait de voir, appréciant la psychiatrie et Viggo Mortensen la rencontre était inévitable, et même souhaitable. Bon Keira Knightley, Cassel et Fassbender en plus ça étoffe le casting de façon plus que convenablement, puis centrer le récit sur la relation entre la patiente et le thérapeute n’est pas une mauvaise idée, de même pour la confrontation de Jung et Freud.
    Cronenberg réalise honnêtement, même si ce long métrage n’est pas voué à être un blockbuster ni un grand must culte, ça reste soft, subtil et posé. Néanmoins c’est très juste, historiquement comme chronologiquement : Freud fume bien énormément, il voulait que Jung soit son disciple, celui-ci est moins porté sur le sexe comme explication, leur volonté de faire entrer la psychiatrie dans l’Histoire n’était pas la même et leurs contradictions les ont éloignés l’un de l’autre. D’ailleurs, tout en général est juste : du jeu des acteurs aux dialogues (même s’ils peuvent être trop compliqués), la musique si neutre, la mise en scène sans fioritures, les décors et costumes d’époque…
    Les divergences d’opinions et de méthodes sont bien rendues, de même que la culpabilité et le poids des conventions sur Jung, le tout menant invariablement à ce schisme, parfois jugé regrettable, dans cette nouvelle science. A part ça c’est assez lent mais ça peut passer car il n’y a pas trop de longueurs. L’histoire n’est pas la plus passionnante, surtout pour qui ne s’intéresse pas à la psychologie. De plus, c’est basé sur une nouvelle et le côté épistolaire est très présent, avec ses qualités et ses défauts, notamment le fait que ça parle beaucoup.
    Bref, c’est intéressant mais loin d’être plaisant pour autant. Si le casting est balaise et s’en sort bien, ce n’est pas pour autant qu’on en retirera un bienfait quelconque tant chacun est dans son rôle, coincé en quelque sorte, forcé de bien rendre le personnage dans une histoire très intellectuelle. Il faut des films de ce genre, mais il est difficile de vraiment les apprécier tant ça peut être lourd. Néanmoins, en explorant les origines de la psychanalyse, le réalisateur nous livre une réflexion permettant de choisir entre 2 méthodes, 2 visions qui demeurent encore aujourd’hui, sans trop de condescendance et c’est pas si facile à faire, donc bravo.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 358 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 décembre 2011
    Un film de maître Cronenberg au cinéma ??? Wahou !!! C’est dans ces moments là que j'aime être totalement à l'ouest par rapport aux sorties : ainsi puis-je me contenter de prendre les films comme ils viennent, en jouir pour ce qu'ils sont, et ainsi ne pas souffrir de ce qu'on avait fantasmé d’eux. Eh bah pourtant, malgré ça, j'ai souffert ! Non mais franchement : Cronenberg ? Vous êtes sûrs ??? Le David que moi je connais est un cinéaste de la chair, de la sensation, de la transgression ! Or, là, il nous prend certes pour sujet les origines de la psychanalyse, vissant son propos autour de la place du sexe dans notre société ...mais pour au final avoir quoi ? ...De la parlotte ??? Non mais c'est Brigitte Lahaie qui devient nonne là !!! Autant le propos est passionnant, captivant et – sur certaines répliques – très bien écrit : mais à part ça – par tous les dieux ! – quel manque d'audace ! Mais c'est Cronenberg quand même : de l'audace il en a à revendre ! Quand on y repense, ce mec il a déjà tout osé dans sa carrière et malgré tout il a connu la consécration : si ça, ça ne te donne pas une liberté totale de ton, je vois pas ce qui pourrait lui en donner ! ...Et pourtant non, alors que Cronenberg pourrait tout faire, il ne fait rien. Pour parler de perversion, de libido, de frustration, il se contente… de le faire s’exprimer verbalement par ses personnages ! Le tout dans un petit décorum bien poussiéreux avec des cadrages d'école du troisième âge. Alors au début, face au départ lamentable du film, je me disais que cette première mauvaise sensation était dû essentiellement au jeu catastrophique de Keira Knightley et au fait que le vilain petit David cherchait peut-être à nous duper, en cadrant tout d'abord un propos sulfureux dans les normes froides de la société pour mieux le fissurer par la suite. Alors certes, quelques échanges verbaux en début de film sentent bon le souffre et séduisent par leur indécente marginalité morale... Mais cela reste des échanges verbaux et cela restera des échanges verbaux TOUT LE LONG DU FILM ! D'ailleurs, le souffre de la première heure, que Vincent Cassel vient un moment insuffler à nouveau, disparaît vite avec lui, emportant également avec sa gouaille toutes les belles promesses que je pouvais encore nourrir. Alors, OK, je veux bien qu’on ne juge pas un film en fonction du potentiel du réalisateur mais là – franchement, merde ! – car un film comme ça qui serait fait par un petit tâcheron puceau d'Amérique ce serait frustrant mais encore compréhensible, mais là, de la part du génie de la transgression de la chair, c'est tout simplement inacceptable !
    Alain D.
    Alain D.

    601 abonnés 3 300 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2017
    Une très belle réalisation de David Cronenberg ; Avec une belle photographie, il nous livre une reconstitution historique soignée ; l'histoire se déroule de 1904 à 1916, à Zurich ou travaille le docteur Carl Jung, et à Vienne résidence du docteur Sigmund Freud. Nous suivons ces célèbres psychiatres dans leurs séances de travail à la nouvelle méthode de "soins par la parole".
    Le scénario profond et sérieux aborde le sujet délicat de la sexualité, l'étude des psychoses, l'analyse des névroses issues de la frustration.
    La force de ce film ne réside pas seulement dans son sujet mais aussi dans la dimension de ses interprètes : Vincent Cassel que l'on voit trop peu, est sublime dans le rôle du Dr Gross. Michael Fassbender (Dr Jung) et Viggo Mortensen (Dr Freud) sont tout aussi parfaits. Quant à la prestation, dans le rôle principal, de Keira Knightley, elle est tout simplement admirable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 juin 2014
    La réalisation de Cronenberg est élégante et les acteurs très bons, j'ai tout de même une net préférence pour le jeu de Fassbender. L’histoire captive,certes, mais les différents débats psychanalytiques ou non, sont inégaux. La relation entre Carl Jung/Sabina Spielrein m'a un peu laisser de marbre, bien que certaines scènes entre eux soient pimenté il faut le dire. A noter que le personnage de Keira Knightley étant intéressant de prime abord, devient au fur et à mesure très effacé.
    Dans l'ensemble, un film agréable, mais sans plus.
    conrad7893
    conrad7893

    306 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 décembre 2012
    je me suis ennuyé dans ce film qui retrace l'histoire d'un jeune médecin psychiatre, adepte et amis de FREUD, qui va grâce à une méthode originale soigner une patiente atteinte d'hystérie.
    Les deux amis et confrères vont se perdre et se disputer et voir le chemin se séparer
    Au milieu la patiente soignée devenue la maîtresse de jung, va devenir elle même médecin
    film plat, ennuyeux à souhait.
    Pour amateurs
    mention spéciale pour l'interprétation de Keira KNIGHTLEY un grand rôle.
    elbandito
    elbandito

    350 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2012
    Rencontre au sommet de trois éminentes personnalités ayant développé la psychanalyse aux prémices du XX siècle, Sigmund Freud, Carl Jung et Sabina Spielrein, magistralement interprétés par Viggo Mortensen, Michael Fassbender… mais pas Keira Knightley qui surjoue à l’excès. En traitant un sujet complexe et bavard, le réalisateur David Cronenberg nous offre un film classique dans sa forme mais passionnant sur le fond, malgré son rythme particulièrement lent.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    922 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2018
    "A Dangerous Method" fait partie de ces films que j'attendais énormément. Grand fan des derniers films de Cronenberg, mais par dessus tout gigantesque fan de mon acteur préféré, j'ai nommé Michael Fassbender, l'attente était forte. Il faut également la présence de Viggo Mortensen et Vincent Cassel pour montrer l'importance du projet.
    Autant le dire tout de suite, mes attentes seront déçues. Traitant de la psychanalyse, plus précisément des relations entre Carl Jung, Sigmund Freud et la patiente du premier, Irina Spielrein, le film est souvent coincé entre 2 chaises.
    D'un côté nous avons une histoire de passions refoulées plus ou moins passionante, de l'autre de vrais propos sur la psychanalyse. Et le problème est que le film semble privilégier cette dernière.
    La première heure est pour moi la meilleure, il y a une bonne présentation des personnages, les évènements s'enchaînent et on suit l'histoire avec aisance. La seconde partie se concentre bien trop sur cette fameuse psychanalyse, et ne développe pas assez la relation entre Jung et Freud.
    La réalisation est très classique, mais maîtrisée, la musique est bonne, le thème principal est d'ailleurs très bon. La reconstitution historique est fidèle, elle immerge vraiment le spectateur. Le gros point fort du film est la performance des acteurs, c'est littéralement ce qui nous empêche de quitter la salle.
    Michael Fassbender est excellent comme toujours, Viggo Mortensen est très bon, et Keira Knightley signe une très bonne performance dans son rôle d'internée. Cassel, malgré sa présence limitée, n'est pas non plus à exclure. En bref, la bande annonce contient les meilleurs moments du film malheureusement, et on sort de la salle en ayant le sentiment d'avoir assisté à une oeuvre sympathique, mais sans plus. Je lui mets quand même 3/5, car le film reste intelligent dans ses propos, mais il manque une vraie puissance, et une vrai identité au tout pour pouvoir réellement se démarquer.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 octobre 2012
    Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
    => http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2011/12/dangerous-method.html

    Cronenberg, qui nous avait habitué à un cinéma plus violent et plus "instable", signe ici un film d'une élégance folle, à la mise en scène calculée au millimètre près, comme les costumes trois-pièces des personnages. Keira Knightley est formidable en patiente hystérique (elle nous avait habitué à pire) et Viggo Mortensen joue ici un Freud bougon, assez patriarche, toujours un cigare au bec, ce qui n'est pas sans déplaire. Le trio ainsi formé (Fassbender, Knightley & Mortensen) fonctionne à merveille et un plaisir fou se dégage à les voir se déchirer intérieurement pour leurs convictions. Car ici, aucune violence, tout se passe sous la surface de la peau et les mots sont de véritables poignards.
    Le film ouvre de nombreuses portes de manière assez discrète (la Grande Guerre, le nazisme) qui en élèvent le propos et la portée.
    On ne peut s'empêcher de penser au "Silence des Agneaux"-bien que le propos et l'histoire soit radicalement différents, quand on entends les compositions d'Howard Shore (qui signa aussi la musique du film de Jonathan Demme).
    On pourrait cependant regretter une intrigue un peu décousue et qui manque parfois de liant (nombreuses sont les ellipses), mais la saveur qui se dégage des dialogues l'empêche de devenir ennuyeuse.
    Adapté de la pièce "The Talking Cure" de Christopher Hampton (qui signe aussi le scénario), le film réussit sa reconversion et nous entraîne dans les arcanes de la psychologie moderne. Passionnant.
    Fitzcairn
    Fitzcairn

    54 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 décembre 2011
    J’ai trouvé ce film très mauvais. Long, chiant, très prétentieux et faussement intellectuel. De la fausse psychologie de bas étage qui n’est en aucun cas de la psychologie et qui n’est même pas fidèle aux livres et principes de Freud à part dans la caricature grossière. Le charabia est digne d’un roman à l’eau de rose et se veut dans le discours paraître intelligent ce que le film n’est pas du tout. Une vraie arnaque intellectuelle et cinématographique. Sans compter que j’ai trouvé Keira Knightley vraiment très mauvaise, tout dans l’extrême et tellement surjoué à fond dans l’Actor Studio que ca en devenait plus crédible et très agaçant. Pour moi elle reste définitivement une mauvaise actrice avec un joli minois rien de plus. Quand à la mise en scène elle est inexistante. Cronemberg qui nous fait un Orgueil et préjugés version psy de comptoir et mélo au secours !
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top