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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 mai 2012
Un excellent film pour commencer l’année 2012 en beauté ! Un casting de choix (Michael Fassbender, Viggo Mortensen et Keira Knightley) pour une histoire prenante, celle de la rencontre de Sigmund Freud et Carl Jung, mais aussi le récit des amours tumultueuses de ce dernier avec l’une de ses patientes. Une très belle mise en scène par David Cronenberg, une belle photographie, des beaux décors… tous les éléments pour faire de ce film une vraie réussite.
Extrêmement déçu par ce film! On se retrouve, en fin de compte, non pas avec un film sur l'hystérie et les relations entre Jung et Freud mais une sorte de comédie romantique entre cette jeune femme hystérique et le psychanalyste. Certes, l'Histoire semble être respectée, les explications psychologiques sont basiques mais crédibles, cependant, Dangerous Method ne possède que cela comme points positifs. Dans ce cas, autant regarder un documentaire dans lequel l'histoire "d'amour" sera mise de côté!
Beaucoup se sont focalisés sur les discours psychanalytiques qui parsèment le film sans se rendre compte du drame presque théâtral qui se joue. Cronenberg n'a pas voulu opposé Jung et Freud sur la psychanalyse mais sur un plan beaucoup plus commun dans lequel Spielren était le nerf. Il met les deux psychanalystes, pourtant stoïques et rationnels au possible, face à leurs failles, à leurs pulsions et à leur défaut. Jung et son complexe d'infériorité qu'il purgera dans sa liaison avec Spielren, Freud et son orgueil et sa vanité qu'il intériorise au possible. C'est un combat humain que Cronenberg met en scène, aidé par un trio magnifique.
David Cronenberg est un des cinéastes qui a le plus écorchés l'âmes humaines dans tous les sens, il était donc logique, qu'un jour ou l'autre, le metteur en scène parle de la naissance de la psychanalyse a travers le regard de Jung et Freud. L'histoire, l'affrontement entre deux hommes sur la conception de leurs idéaux et le casting (voir Fassbender face à Mortensen y a de quoi baver) avait tous, sur le papier, pour nous donner un film à la tension extrême. Mais cette tension reste au placard longtemps, voir même ne sort que trop rarement. L'histoire reste flou, comme un manque de prise de choix du réalisateur sur la direction a prendre. Tantôt on part dans l'esprit et l'évolution de Jung puis on l'abandonne pour tenter d'autre chose. Si l'interprétation est bonne, sauf pour Knightley, on n'est jamais conquis par ce film assez constipé. On s'ennuie par le manque d'intérêt dramatique (la vie de famille de Jung n'est jamais en dangers par exemple). On devant un simple biopic documentaire d'école qui ne frôle qu'à peine le vrai sujet intéressant. Dommage, de belle promesses qui se sont perdu.
A Dangerous Method, de David Cronenberg, est un film porté sur l'étude de la psychanalyse, mettant en vedette Keira Knightley, Vincent Cassel, Michael Fassbender et Viggo Mortensen dans le rôle de Sigmund Freud. Rythmé par une belle bande-son, le film ne parvient jamais vraiment à décoller malgré quelques scènes fortes en émotion et un jeu d'actrice de qualité. Il reste, à l'instar des plans avec l'ancien Jacques Mesrine, assez plat et ne propose pas vraiment d'alternative au sommeil qui nous guette. Proposant des dialogues travaillés et fort complexes par moment, Cronenberg fait mieux que lors de ses débuts mais ne retrouve pas la gloire éprouvée lors des Promesses de l'Ombre.
Avec "A Dangerous Method", David Cronenberg reste dans un de ses thèmes de prédilection : la psychanalyse de ses personnages. Ici il raconte l'histoire de la passion entre Carl Jung et Sabina Spielrein et l'amitié puis la confrontation entre Jung et Sigmund Freud. Si le pitch est plus basé sur la relation charnelle entre la patiente et son médecin que sur les échanges entre les deux célèbres psychanalystes, le trio d'acteurs (avec une Keira Knightley très convaincante dans son rôle de névrosée) parvient à nous faire oublier cette facilité scénaristique de par leur interprétation très solide et nous offre quelques bons moments de cinéma, comme par exemple spoiler: les différentes rencontres entres les protagonistes . La mise en scène de Cronenberg, quoique classique et sobre, est assez dynamique pour maintenir l'esprit du spectateur intéressé en éveil, malgré peu d'action et beaucoup de dialogues. Certains n'apprécieront pas, mais pour ma part j'ai trouvé ce film plaisant. A voir au moins une fois.
Qui aurait pu dire ça un jour Keira Knightley est une bonne actrice! Contrairement à Fassbender et à Mortensen qui sont ici sous exploités, la jeune britannique fait des merveilles! La mise en scène classique mais précise rend parfaitement compte de ce lien étrange qui est à l'origine de la psychanalyse... Selon moi, Cronenberg est passé à côté de ses promesses... Un réalisateur attiré par des personnages douteux et torturés, Freud et Jung étaient les cobayes parfaits, pourtant tous leurs vices et déviances sont une vraie mine d'or pour un réalisateur comme Cronenberg... Il semble ne s'être vraiment intéressé qu'à leur correspondance... Alors bien que le film soit bon en soi, il aurait dû être meilleur!
Un triple zéro pointé pour ce film lent, verbeux, prétentieux et, pour tout dire, totalement inintéressant. Je ne suis pas sorti avant la fin parce que je dormais trop bien. Et une fois encore, la presse spécialisée est en pleine hystérie au sujet de ce nanar...
la psychanalyse portée à l'écran, l'objectif était difficile. Forcément très bavard, le film repose essentiellement sur les dialogues entre les diffirents personnages étant donné l'action inexistante. Si les comédiens sont remarquables, les décors superbes, la narration du récit excellente, on s'ennuie ferme par moment. C'est assez lent et surtout bien trop longt. On peut toutefois apprécier l'exposition des théories de Freud et Jung et cette idylle destructrice entre le docteur et sa patiente. Intéressant mais pas un chef d'oeuvre quand même...
Bien mais... Cronenberg fait un gros écueil: le film est expédié en 1h40 là où il aurait pu allègrement dépasser les 2h car c'est une vraie fresque qu'il dépeint. Il est passionnant dans son intelligence, dans les mécanismes de la pensée de deux grands hommes; en cela "A Dangerous Method" se suit sans déplaisir. Mais les nombreux raccourcis -de nombreuses années qui passent en quelques minutes, la narration par voix off interposées lors de phases de lecture- laissent pantois. On a vraiment l'impression d'effleurer son sujet sans réellement l'atteindre, car le film est centré sur l'histoire de cette patiente prise d'hystérie; Keira Knightley dans ce rôle difficile est très juste. Fassbender est impeccable, et Mortensen excellent dans son incarnation de Freud. Il a une telle présence et un tel charisme qu'on y croit tout de suite. Vincent Cassel doit avoir à peu près 5min de présence à l'écran, son personnage est assez anecdotique. Au final on a l'impression d'un film avorté, qui aurait pu être monumental mais qui ne fait qu'effleurer son sujet à force de coupes. Dommage...
Un film qui commencé bien, on sentait une dynamique dans les dialogues. Mais peti à petit le film reste dans une situation d'immobilisme. On n'a pas assez d'enjeux, ça tourne en rond. Et surtout Oto Gross joué par Cassel est sous exploité. Après les 3 acteurs pricnipaux sont très bons, mais le film ne dure que 1 heure 39 c'est dure de dévelloper plus d'enjeux en si peu de temps. Après il y avait mieux à faire je suis sure. Cela dit ça rese un film tout à fait regardable, ne serais ce que pour ces 45 premières minutes assez passionnantes.
Déception totale. Je m'attendais à un film développant vraiment la psychanalyse et la psychologie, je me retrouve devant un film qui encense Jung, qui fait de sa liaison comme d'une religion, et qui fait de Freud un charlatan. Bon, y a du vrai et du faux, mais je ne sais pas, c'était pas assez "exact" j'ai trouvé. En revanche, bonne surprise pour l'actrice qui incarne la femme de Jung. Knightley semble s'être inspirée de Gollum pour ses crises, même Mortensen est moins bon que d'habitude. Bref, déçue.
Les liens entre cinéma et psychanalyse existent et sont intéressants à analyser. Un film sur les pères fondateurs de cette discipline offre donc un certain potentiel, surtout quand on sait que c'est un cinéaste de la réputation de Cronenberg qui s'en occupe. Mais il est bien difficile de deviner le style du réalisateur là-dedans! La mise en scène est complètement plate, et n'explore jamais les thèmes pourtant intéressants comme la folie, l'inconscient, les tensions internes aux personnages. Non, rien de cela, la majorité du film se résume par des scènes de dialogues interminables entre les deux psys, qui s'écoutent parler de leur discipline, sans jamais tenter d'aller au-delà. Et même en essayant de s'intéresser à cette question de la psychanalyse, on éprouve beaucoup de mal à donner du crédit à Cronenberg : la majorité du film semble résumer cette discipline à la question du sexe... De temps en temps, on a droit aussi à des scènes de sexes ou d'hystéries, tellement ridicules qu'elles n'ont aucune crédibilité. Les acteurs parviennent parfois, heureusement, à sauver quelques scènes. Michael Fassbender et Viggo Mortensen forment un bon duo de frères ennemis, qui finissent par laisser leur ego l'emporter sur les vrais questions de psychanalyses. Keira Knightley s'en sort bien, malgré un rôle très difficile, et un personnage très peu approfondi qui pique des crises que le film peine beaucoup à expliquer. Elle parvient à éviter le ridicule dans ses scènes de folie, ce qui n'était franchement pas gagné. Mais c'est bien peu pour arriver à nous sauver de l'ennui de ce film, qu'on oserait presque renommer "A Soporific Method"...
Et de trois pour Viggo Mortensen ! Trois fois de rang qu'il est embauché par David Cronenberg qui semble apparemment s'être pris d'affection pour l'acteur d'origine scandinave. Mais contrairement à "A history of violence" et "Les promesses de l'ombre" (où, pour ce dernier, on trouvait déjà Vincent Cassel, présent également ici pour une ou deux scènes), Grands-Pas ne joue pas les musclés et n'a qu'un rôle secondaire. Il n'incarne en effet ni plus ni moins que Freud (!) et la vedette lui est en quelque sorte volée par Michael Fassbender qui après le sulfureux "Shame" n'arrive toujours pas à réprimer ses penchants, se tapant sauvagement la douce Keira Knightley lors de jeux sexuels assez limites. Quoi de plus naturel finalement dans un film sur la psychanalyse, science qui je vous le rappelle estime que tous nos actes tournent autour de "ça" (pour faire court). C'est d'ailleurs je trouve l'enjeu central de "A dangerous method" : son héros, Carl Jung, fait lui-même l'expérience des pulsions refoulées de tout un chacun à travers son histoire d'amour et plus avec sa patiente. C'est ma théorie, certainement fumeuse, que j'avance car je ne comprendrais pas sinon où le réalisateur canadien veut en venir dans cette évocation instructive mais qui me laisse un peu perplexe, par rapport au but recherché et à ses oeuvres habituelles. L'essentiel étant qu'il nous montre bien ce que le vieux Sigmund voulait nous faire intégrer : Der Traum ist eine Wunscherfüllung !