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landofshit0
274 abonnés
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1,0
Publiée le 22 décembre 2008
Un bon sujet traité par un réalisateur très moyen donc avec un tel cocktail il est très difficile d'obtenir un bon film.Tout est trop sommairement développé,car pourquoi les habitants de la zone veulent ils cacher le fait qu'ils aient tués 2 meurtriers introduit dans la zone,puisqu'ils étaient en état de légitime défense,ci ce n'est pour protéger un des habitants qui a tiré sur le vigile par erreur.Il n'y a pas vraiment d'explication,ni pour l'acharnement du commissaire qui tout a coup s'arrête suite a un chantage de son supérieur,un message sur la corruption bien trop simpliste.En plus de tout ça la réalisation n'est vraiment pas génial,il manque de rebondissement.
Un curieux film que celui la, un quartier fermé disposant de ses lois et sa milice qui règle les problèmes avec la police a coup de billets dans la poche sans clichés ou déjà-vus. Loin des Blocks Buster américain, ce thriller fait froid dans le dos du début à la fin et qui fait reflichir sur la vision de la justice et de la place des riches dans notre société....a voir !
Quasiment un docu fiction, le film est dur et très prenant. On est accorché du début à la fin. On découvre un peu plus, hélas, tous les contrastes du Mexique...
Un film qui fait froid dans le dos... Et tellement réelle ! Ces gros bourgeois qui préfèrent vivrent entre eux pour éviter les horreurs de la vraie vie et se prtèger ainsi des autres non privilégiés est bien le signe d'un retour à l'ancien régime. Parfaitement joué ce film me fait penser au chef d'oeuvre de Arthur Penn "La poursuite impitoyble" de 1966... 1 homme seul près à être lynché par une populace qui se croient au-dessus des lois. Du suspens et de la tension font de ce film un coup de poing encore plus fort que "Les 7 vierges". Seule scène râtée : le père regarde le film de son fils et comprend que le jeune homme n'a pas tué et il pleure de rage, il s'en veut. Scène inutile et incompréhensible. De toute façon la mort d'un gardien et ceui des 2 copains font qu'ils auraient tous fait pareils ; il ne faut pas de témoin ! Ce qui fait que cette scène est une tentative de rédemption (d'excuse ?!) pour lisser le propos. C'est très dommageable et coûte la 4ème étoiles.
Un film dur, qui donne l'air d'être réaliste, même si je ne peux pas vérifier. Les acteurs sont crédibles. On tombe parfois dans la caricature d'un côté ou de l'autre, mais le film se tient. Le scénario est là, même si une partie du public sera déçue par la fin. A voir.
Charge dramatique et efficace contre l'auto-défense. En fait, au-delà des clivages sociaux que montre ce film, j'ai apprécié qu'il dénonce les quartiers retranchés et les milices privées qui sont la conséquence naturelle et inéluctable de l'incapacité d'un état à assurer la sécurité de ses citoyens. Celà se passe au Mexique, espérons que nous ne verrons pas celà en France même si nous prenons un chemin où l'on triche avec les statistiques de la délinquance.
Excellent film qui fait réfléchir aux dérives sécuritaires actuelles. La réalisation tout en sobriété renforce la réalité du film et nous met mal à l'aise devant tant de violences.
Un monde à part, un monde totalement sous surveillance, un monde réservé à une élite fortunée. De quoi nous parle-t-on au juste dans ce long-métrage d’anticipation, sinon de ces gens qui se barricadent chez eux, usent des nouveaux systèmes technologiques de plus en plus affinés pour se protéger, croient qu’il y a deux classes d’individus : les bons, eux, et les mauvais. Des individus qui en viennent à s’isoler de tout ce qui fait la réalité de la vie, ses drames et bonheurs remplacés par un calme plat et des joies artificielles. L’action se passe à Monaco…Pardon à Mexico, en particulier à l’intérieur de cette « zona », sorte de super banlieue résidentielle où la population est en apparence bien sous tous rapports. Et puis survient cette irruption des « autres », révélant les pires bassesses de la nature humaine via une chasse à l’homme démesurée. À partir de ce maigre postulat, le pari de créer une atmosphère anxiogène est réussi. Malgré un parti pris hyper manichéen ne laissant d’autre choix que de s’identifier au jeune garçon traqué, le propos esquissé prend tout son sens : prise de conscience du paradoxal danger d’une société sur-sécurisé, de la limite étroite entre des intentions de justice et un mouvement totalitaire. Au-delà de la certaine naïveté de la solidarité manifestée par Alejandro envers Miguel, le rapport des deux garçons reste psychologiquement logique. La rudesse de la fin est un plaidoyer pour une société de mixité. La scène où un Alejandro fuyard observe les visages décomplexés de ceux ayant commis une boucherie la veille est particulièrement glaçante.
trés bon film mexicain, idéal pour la sieste. C'est ce que j'ai fait pendant la moitié du film, avant de quitter la salle avant la fin, dépité et fourbu de tant de sommeil.
Les médias nous en rabattent les oreilles régulièrement: le Mexique est aujourd'hui devenu un des pays les plus dangereux au monde, entre l'explosion de la délinquance et de la violence, la corruption de la police comme de la justice et le pourrissement des institutions, l'image du pays dans le monde est de moins en moins reluisante. Mais le film prend place dans un "havre de paix", une zone résidentielle paisible et luxueuse cernée de hauts murs et de barbelés qui la protègent de la violence des bidonvilles environnantes Vu d'en haut dans cette Zona, tout semble n'être qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté... Mais le ver est si clairement dans le fruit que l'on se demande vite de quel coté du mur se trouve la vraie prison et si la "zone de non-droit" n'est pas forcément celle que l'on croit Si La Zona avait été tourné dans les années 70, dans la lignée des films d'Alain Jessua, on aurait sans doute parlé de cinéma d'anticipation... Mais ce qui glace le sang à la vision du film c'est qu'il s'apparente aujourd'hui davantage à de la télé réalité qu'à de la science fiction. L'usage constant des caméras de surveillance dans la mise en scène en attestant. La chasse à "l'homme" qui est au cœur du récit place le spectateur devant tous les dilemmes possibles et le scénario, en démontant rouage après rouage tous les mécanismes qui peuvent pousser des humains à faire les mauvais choix, mène peu à peu à la description sans concession de la naissance d'un système fasciste, totalement protectionniste, régressif et barbare. Le tout charpenté comme un efficace thriller et en évitant miraculeusement tout manichéisme... les riches ou les flics ne sont pas tous des ordures, et les pauvres ne sont pas tous d'innocentes victimes, en tous cas les choses ne sont jamais aussi simples et le film est plus subtil que cela, plus sombre aussi... Je l'ai trouvé, pour ma part tout à fait brillant et solidement mené. Il m'a constamment pris aux tripes. Un premier film très prometteu
Intéressante réflexion sur ces gens aisés qui vivent en vase clos, déjà abordée dans "Le village" de Night Shyamalan. Ce film n'évite pas le pathos traditionnel, avec des pauvres gentils et naïfs, et les riches méchants et sans coeur.
Pas terrible est le mot. L’histoire est intéressante, mais simple, et le traitement est en retrait de la puissance attendue d’un pitch pareil. Le scénario n’est pas assez bon, pas assez fouillé, les situations juste décrites, cela ôte de la force, ça tombe vite dans le petit suspense avec la fin attendue. On voit un Mexique sans les clichés exotiques c’est déjà ça, mais les thèmes-clichés sont bel et bien là. Bourgeois riches et stupides, policiers corrompus, pauvres obligatoirement voleurs…on ne pourrait pas aller plus loin? L’utilisation des caméras de vidéo surveillance, fait moderne, ça ne suffit pas. Acteurs pas toujours bons, la scène cruciale qui précède le dénouement aurait dû me choquer, et bien non, même pas peur. La mise en scène ne choisit pas autre chose que de montrer, et le style de l’auteur n’est pas encore assez affirmé pour que suffise à faire boom!