Au secours. 1h14 de rumba. Au secours. Déjà, je ne suis pas un fan de Tati, mais au moins chez Tati il y a une mise en scène, il y a un propos (même si je trouve qu'il y a un côté beaucoup trop passéiste chez Tati, avec une crainte continue de la vie moderne, ce qui me déplait, mais bon), là je sais pas, c'est juste du vent. Disons que Rumba, sur cinq minutes, ça irait, on se dirait, ok, c'est un petit court-métrage, c'est absurde, ça fait penser à Tati, ok. Mais là, les sketchs s'enchainent, étirés jusqu'au bout (...), et on n'en finit plus, j'ai trouvé ça tout simplement insupportable. Le film plaira à certains, car il a un certain style, mais pour ceux qui comme moi sont assez réfractaires à ça, ça va être un film vraiment difficile à supporter, j'en garde vraiment un mauvais souvenir...
Burlesque et poétique, les personnages vont du drôle au pathétique, en véritables clowns tristes. Quasi muets, le langage des protagonistes passe par leurs corps dans des numéros de danse étrangement beaux, dans une symphonie de couleurs vives. Ce film fait figure d’OVNI dans le paysage cinématographique, reprenant les classiques du cinéma noir et blanc muet des plus grands : Buster Keaton, Laurel et Hardy, …
Univers décalé, poétique et drôle dont le sujet - la différence, est traité avec beaucoup de délicatesse et d'inventivité. Une réserve cependant : on a l'impression que Dominique Abel tire un peu à la ligne. Un moyen métrage, plus condensé, (30, 45 mn) aurait donné plus de force au propos.
Très très cocasse. j'ai adoré, cela m'a rappelé Jacques Tati. Drôle sans jamais être vulgaire , frais, les personnages sont attachants et pas ordinaires.
Difficile d'adhérer à ce petit délire cinématographique très coloré, mais pas très bavard, pas très drôle, et malheureusement au final pas très intéressant.
Comédie franco-belge assez moyenne, Rumba arrive a nous faire decrocher quelques sourires sur certaines séquences, mais l'ensemble de l'oeuvre lorgnant vers Buster Keaton ou encore Charlie Chaplin ne restera pas dans les mémoires pour autant. 11/20
je était le voir avec ma classe au cinema et puis on était tous mort de rire , des acteurs hilarant . un très bon moment a passé . même un super divertissant .
D'une originalité, d'une légèreté sur des sujets graves, d'une poésie sans bornes et d'une tendresse innocente qui fleure bon les Harold Lloyd, Charlie Chaplin ou Buster Keaton... Pour les plus jeunes, on dira que Rumba est un peu un mélange de la beauté coloré de La La Land et du burlesque muet de Mr. Bean. L'ouverture est splendide, tout en onomatopées et gags exagérés pour nous faire rire sans jamais tomber dans la facilité, les séquences de danse se regardent sans jamais cligner des yeux (mais attention, contrairement à ce que le titre peut laisser penser, ce n'est pas de la rumba !) et ce couple est absolument charmant. Présent pour répondre aux questions sur le film, Abel et Gordon sont en réalité ces personnages un peu perchés, foncièrement drôles et très attachants. Pour l'anecdote, le film a été souvent refusé en Chine à cause de la scène dans laquelle Dom se fait offrir le lit par Gérard (le suicidaire), trop homosexuel pour le pays... Ils n'ont tout simplement pas saisis que Dom et Fiona sont un couple innocent, parmi lequel l'amour se ressent sans jamais aborder le thème du sexe, comme seuls les vieux films savaient le faire. La musique est choisie avec soin, les couleurs des décors se marient aux costumes extravagants, mille gags cachés attendent les plus observateurs, et les gestes de ce couple sont aussi précis que magiques (la séquence d'ouverture, les ombres...). Une douceur et une poésie absolument charmantes.
Deuxième long-métrage du trio composé par Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy, Rumba est un petit bijou de rire et de tristesse, à l’atmosphère clownesque à souhait et quasiment sans dialogue – ici, le langage est une affaire de corps, de danse, de mimiques – dans la grande tradition des films burlesques à la Buster Keaton ou Jacques Tati. Nous suivons ici l’histoire de Fiona et Dom, deux professeurs d’école passionnés de danse sud-américaine que le destin va mettre à (très) rude épreuve. Un moment de poésie brute, dans un univers parfois plus sombre qu’il n’y paraît.
un film de débutant et indépandant belge. et ben le résultat n'est pas extra mais pas mauvais nonplus. pas trop le temps d'écrire ce que je pense d'autres sur ce film
Avec son univers ultra coloré, les mésaventures burlesques et fantaisistes de ce couple sont peut-être plaisantes mais terriblement ennuyeuses. Le côté fabriqué est mignon mais trop artificiel. Un univers à la Tati qui m'a plutôt désintéressé.