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inspecteur morvandieu
42 abonnés
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3,5
Publiée le 4 octobre 2024
Respectivement prof d'anglais et de sport, Fiona et Dom sont inséparables, filent le parfait amour et la pratique de la rumba à la sortie des cours souligne encore leur complicité. Ce lien indéfectible et tendre est supplément d'âme d'une comédie burlesque essentiellement caractérisée par la maladresse et la malchance des deux personnages. Même un grave accidentspoiler: (de voiture) ne viendra pas à bout du duo. C'est la première des catastrophes qui s'abattent sur le couple et, bien loin d'affliger, fondent une comédie dont les séquences comiques sont indissociables d'un humour noir souriant. En clowns lunaires et taciturnes, Fiona Gordon et Dominique Abel font devant la caméra fixe une belle composition de comédiens rompus à la précision du genre et du geste burlesques. Le récit fourmille de situations cocasses et de gags visuels, ce en quoi "Rumba" est bien plus convaincant et amusant, sinon hilarant, que le distancié "Iceberg", sorti deux ans auparavant, au scénario un peu déconcertant.
Après un Iceberg quelque peu déroutant qui m'a laissé perplexe, voici une Rumba, dépotante et détonnante ! Rumba no, Rumba si, si et tu n'es même pas impératrice, Joyce !
N'étant pas du tout un fan du burlesque, ça partait mal. Mais j'ai tout de même réussi à le finir,et j'ai même ri un peu (2 fois vraiment), pas à gorges déployées non plus, preuve que ce n'était pas complètement nul. Mais ça reste un cinéma que je n'apprécie pas beaucoup.
Deux ans après leur premier long métrage "L'Iceberg" (2006), le trio le plus pittoresque de ces dernières années fait monter la température avec une "Rumba" aussi inattendue qu'exaltante. Bruno Romy et ses deux acolytes aux silhouettes dégingandées, les inimitables Dominique Abel et Fiona Gordon, se sont débarrassés des (menues) imperfections qui entachaient "Merci, Cupidon" et "L'Iceberg" en signant une oeuvre au rythme trépidant où les gags s'enchaînent sans temps mort. Les plans séquences chers au trio sont ici incroyablement vivants et pétillants, notamment grâce à leur sens consommé du cadrage et à leur incroyable inventivité. Les surprenants numéros de danse valent le détour et prouvent qu'Abel et Gordon, en plus de savoir "mettre le feu" mieux que personne (!), ont bien d'autres talents. On pourrait trouver dans ce trio hors normes les dignes héritiers des génies burlesques du muet, mais ils ont su s'affranchir de cette filiation pour créer leur propre marque de fabrique, un label à la qualité garantie.
Le trio burlesque (Abel, Gordon & Romy) est de retour, après L'Iceberg (2006), ils reviennent avec toujours autant d’idées en tête, on y fait la rencontre d’un couple, lui est prof de gym, elle prof d’anglais. Tous deux se passionnent pour la Rumba et participent à des concours. Mais après en avoir justement remporté un, ils n’échappent pas à un terrible accident (causé par un suicidaire malchanceux). Rumba, c’est une accumulation de sketchs loufoques et désopilants, oscillant à la fois entre Buster Keaton & Charles Chaplin. Quasi muet, cette comédie douce et légère se laisse regarder avec facilité. Drôle et tendre à la fois, le tout en musique Latine !
Les échos qui m'étaient parvenu sur ce film, depuis le Festival de Cannes 2008 où il a été présenté à la Semaine de la Critique, faisaient que je l'attendais avec impatience. Et bien, j'ai été plutôt déçu. Certes, il y a quelques belles scènes, quelques inventions sympas, mais on est loin des comparaisons présentées à droite et à gauche, Tati et Keaton. Le comique est souvent trop forcé, loin du naturel rencontré chez ces deux là, et chez d'autres.
Du burlesque comme celui là j'en redemande, des gags inventifs (et drôle en plus) tout comme la mise en scène, des couleurs vives et de la musique agréable. Des acteurs aux physiques farfelus et des situations absurdes, une perle de comédie.
Très étonnant. Il y a beaucoup d'influence de Chaplin dans le cinéma de ce trio d'acteur franco-belge. Très peu de dialogue. Tout passe par les gestes, les attitudes. Les situations sont comiques, loufoques mêmes burlesques. Le film est complétement déjanté et parvient a faire rire sur un thème qui n'est a la base pas très amusant. Il y a de très jolies scènes comme la scène où les ombres dansent, elle est très poétique. Simple et efficace !
Dom et Fiona enseignent dans la même école : lui le sport, elle l'anglais. Ils ont comme passion commune la rumba et participent le week-end à des concours de danses. Mais par dessus tout, ces deux là s'aiment d'un amour tellement fort que rien ne pourra leur faire obstacle. Et pourtant, le sort s’acharne sur eux… sans jamais les empêcher de sourire… et nous avec eux. Encore une fois, la Belgique accouche d’une fantaisie tragi-comique délicieuse, un film coloré, fabuleux et merveilleux qui sous ses airs de comédie burlesque en dit long sur le couple et l’amour. Les auteurs/acteurs du film, véritables clowns modernes, incarnent des personnages profondément attachants et font preuve d’une grande inventivité à chaque scène. Dans «Rumba», les mots sont rares mais nos artistes sont au diapason de leur art. La mise en scène est parfaite, les décors sont colorés et les paysages normands sont magnifiques. On rit énormément devant cette œuvre burlesque dans la lignée des films de Jacques Tati et ce malgré les tristes évènements racontés. A la fois absurde, beau et poétique, «Rumba» se révèle comme un hymne à la vie, une fable qui nous rappelle que l’amour guérit tous les maux. Une sorte d’ovni cinématographique à déguster sans hésitation. Un spectacle unique à découvrir absolument.
Le surréalisme belge est devenu une étiquette galvaudée qui peut justifier n’importe quelle médiocrité. Mais là c’est pas mal du tout. Le burlesque se mêle à l’humour noir et décalé et ça devient troublant quand les situations les plus objectivement sinistres en deviennent drôles ou touchantes au second degré. Le gros défaut est que le scénario perd sa cohérence dans la seconde partie, et donne le sentiment que le réalisateur a voulu artificiellement étirer le film pour en faire un moyen métrage. Celui-ci est coproduit par deux régions qui me sont chères, la Wallonie et la Basse Normandie. C’était la note subjective.
L'univers de Tati et des Deschiens flotte sur ce film a l'humour burlesque,qui n'est pas aussi naturel et bien souvent trop téléphoner dans certaines scène pour arrivé a être du même niveau que ces modèles.Le film n'en reste pas moins sympathique a regarder.Mais ce n'est pas aussi génial que l'original.
Un bonheur. Dominique Abel et Fiona Gordon signent une comédie jubilatoire qui connut un triomphe à la "Semaine de la critique" cannoise. La gestuelle l'emporte sur la parole et la finesse à la convention. Des séquences déjà culte (le cours d'anglais, l'accident de la route...). Chaplin, Tati et Etaix ont trouvé leurs héritiers qui vous feront rire à gorge déployée.
J'attendais cette "Rumba" avec impatience, fan de "burlesque distancié" et éternel admirateur de Keaton et Tati que je suis. Ma déception a été à la hauteur de mes espérances, tant j'ai eu le sentiment d'assister à un film "mort", voire "macabre", le fameux esprit burlesque ressuscité par le trio Abel / Gordon / Rémy ne semblant avoir pour but que de nous faire rire "aux dépends" de ses personnages, caricaturalement typés dans leurs déficiences comme leur déraison : on n'est jamais loin ici d'un esprit "bête et méchant", mais loin de toute critique politique, sociale ou même de tout discours artistique. Voici donc un film autiste et asphyxié, qui se crispe méchamment sur des mécanismes si mesquins et laids qu'ils en deviennent littéralement odieux : et ce ne sont pas les très rares inspirations un peu poétiques ni les encore plus rares moments de danse qui nous sauveront de la détestation absolue de ce film foncièrement antipathique, dont on sort consternés, voire profondément abattus...
Série de sketchs traînant en longueur (!), très pecnaud-kitsch, sur un couple niaiseux à la fois touchant de naïveté et vraiment bête : joli pathétique. Attention, rien ici de réellement burlesque, si comique il y a il tombe vite à l'eau.