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officiel76
46 abonnés
411 critiques
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0,5
Publiée le 21 novembre 2008
on reste confondu par la minceur du propos et par l'ennui qu'il suscite, encensé comme d'habitude par une bande de critiques prétentieux et jobards...mortel, un film sur le néant et le vide,à la portée den'importe quel réalisateur...une heure trente de RIEN !
on attend le passage de la première automobile comme les résidants du château attendaient la venue des tartares dans le film "le désert des tartares" on sait qu'ils sont là, au loin, et que bientôt, quoiqu'il se passe, ils vont finir par arriver, cette paix et se silence relatifs ne sont que temporaires et qu'apré, rien ne sera plus jamais comme avant. on a beau se calfeutrer, se protéger de l'invasion sonore, rien n'y fera, toute vie là est condamnée, ici, l'ennemi dont on se protège est le bruit plus que l'ennui dans lequel ils ont vécu avant l'ouverture de ce tonçon d'autoroute fermé depuis longtemps
Le film est très intéressant, mais on s'attendait tout de même à un meilleur final. Néanmoins, comment sombrer dans la folie... Vivre à côté d'une autoroute, voire SUR l'autoroute ne laisse qu'un seul choix : Déménager !!!
Un sujet intéressant, mais un résultat bien décevant. Abscons, pompeux, ridicule, et filmé à la truelle (ah ! ah !). Même l'excellent Olivier Gourmet n'arrive pas à tirer son épingle du jeu, quant à Isabelle Huppert, à part traîner sa mélancolie et sa silhouette à la limite de la cachexie .....!!! On peut passer au large de cette autoroute fantasmée, sans regret.
Il s'agit d'un film dramatique très sombre où il ne se passe pas grand chose, si ce n'est qu'au fil du scénario on assiste à une famille impuissante et pauvre, où chaque personne, surtout Judith, se comporte en étrangère, vulgaire et profiteuse de la situation, jusqu'à provoquer la fugue ou la claustrophobie et le comportement anormal de chacun. Home fait assez peur dans la dernière demi-heure. Par contre, le charisme des acteurs est évident et leurs rôles respectifs sont bien joués, nous plongeant dans le quotidien d'une famille déchirée.
13 657 abonnés
12 397 critiques
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3,0
Publiée le 7 octobre 2016
Rèalisè en 2008, "Home" n'est pas une oeuvre rèaliste mais une fable avec une certaine poèsie dans la manière dont c'est filmèe! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les personnages de cette drôle d'histoire ont une grande libertè! Certes, il y a un rèalisme psychologique mais "Home" va au-delà de ça! C'est vraiment le rècit d'une famille prise dans une situation improbable, un peu comme ça se fait dans un conte finalement! Sur un sujet aussi « casse gueule » , tous les dèrapages ètaient à craindre! il n'en est rien! Le film est original et laisse la porte ouverte à beaucoup de choses! Qui mieux qu'Isabelle Huppert pouvait interprèter cette mère de famille vivant avec son mari (Olivier Gourmet, excellent comme toujours) et ses trois enfants sur un tronçon d'autoroute à l'abandon ? On comprend que notre grande star française ait ètè fascinèe par ce personnage hors du commun, quasi-reflet de son image d'actrice aimant prendre des risques! Etrange paradis que ce tronçon E57 avec des couleurs qui èclatent mais gare quand même à l'asphyxie due au CO2...
A partir d'une idée originale on en salivait presque d'avance. L'idée d'une famille qui vit presque recluse et en autarcie à côté d'un autoroute déserte promettait un film décalé. Des acteurs tous géniaux malgré le peu de fantaisie de Huppert. Mais la réalisatrice semble tombé en panne d'inspiration dès le première heure. Le film débute comme une comédie hors des sentiers battus pour terminer dans un pseudo-drame mal assumé. La fin nous laisse un goût amer comparé au début plus proche des Crusoë de l'autoroute. De belles scènes mais on reste sur notre faim.
une première partie sympa mais un peu longue, puis la descente aux enfers. Si l'idée paraît bonne, cela devient du grand n'importe quoi. Quant au final, il fallait bien finir le film.
L'autoroute craquelée défile sous nos yeux, les barrières arrachées, les corps s'y déplacent et s'y confondent au gré de leurs envies, sans entraves. Puis débarque la cavalerie, d'imposant camions dégueulent alors des litres de goudron, mélasse bouillante qui s'insinue dans les trous , trous de peau ou de béton. Les rides, les défauts, quittent la route et viennent se coller à leurs dos, s'immiscent doucement dans leurs âmes, ils perdent le contrôle; leurs sentiments , sauvages et ravageurs s'expriment, par le biais d'actions plus ou moins fantasques, tout par en latte, dans cette baraque.
Un film où on se surprend soi même en le suivant avec appétit malgré les manques dans le scénario et dans les personnages. La situation de départ singulière explique en partie cela mais il y a aussi un style puissant et des acteurs qui jouent justes.
Un film assez fort par le regard porté sur la société et le décalage entre la joie d'être ensemble, la joie d'être seuls face à l'agression des autres, leur présence, voire par exagération même, leur toxicité qui va tout faire basculer.
Film complètement barré avec 5 acteurs délicieux, notamment Olivier Gourmet et la grande Isabelle Huppert, comme à leur habitude, mais également le jeune Kacey Mottet.
Home est un film très personnel et assez réussi. Pourtant, les références sont nombreuses. Le début du film part comme Jacques Tati et s'achève à la William Friedkin (voir Bug). Home est basé sur les rétrécissements géographiques et temporels. Au départ, la façon dont la réalisatrice filme son rapport aux lieux et le mode d'organisation de la vie autour d'une voie d'autoroute dont la construction a été stoppée est très intelligente. Cette petite communauté semble focntionner indépendamment du monde tels des naufragés perdus sur une île déserte, coupés du monde, dont la reprise de la construction de la route entraînerait chez les réfugiés la volonté de nêtre plus secourus. Puis, la suite est moins intéressante car le scénario semble peu imaginatif et tourner en rond, les conséquences sont montrées (le bruit, les problèmes relationnels...) Une scène est cependant brillante : lors de l'accident sur l'autoroute qui fige l'environnement. Enfin, les conséquences sur les corps sont bien développés avec une intrusion quasi fantastique entre Cronenberg et Friedkin ; ce dernier revenant à la charge lors de l'enfermement volontaire de la famille, pour ne pas dire, l'enfouissment psychotique qui ramène à Bug. Il faut saluer une nouvelle fois les brillantes interprétations d'Isabelle Huppert et d'Olivier Gourmet, les meilleurs acteurs de leur génération. Les trois autres personnages sont aussi très bien. Enfin, le filmage du jardin de la maison est assez intéressant comme si le pavillon envahissait l'autoroute qui devenait aire de jeu avant d'envahir à son tour la famille.