"Les 7 de Chicago", réalisé par Aaron Sorkin en 2020, est un drame judiciaire puissant qui revisite l'un des procès les plus célèbres de l'histoire américaine avec une écriture incisive et des performances d'acteurs remarquables, notamment celles de Sacha Baron Cohen et Eddie Redmayne. Le film réussit à capturer l'intensité des événements de 1968 tout en offrant une réflexion pertinente sur la justice et la protestation sociale, grâce au talent de Sorkin pour les dialogues percutants et la narration rythmée. Bien que certaines scènes dramatiques soient un peu romancées pour l'effet cinématographique, l'ensemble reste fidèle à l'esprit de l'époque et à l'importance des enjeux abordés. "Les 7 de Chicago" est un film engagé et captivant,.
Je ne connaissais ce film que vaguement de nom avant que 2 amis me le propose un soir de vacance en italie. Une découverte donc, mais qui a peu à peu réussi à me convaincre entre apprentissage d'une partie de l'histoire américaine que je ne connaissais pas et un penchant comique suffisamment ponctuel pour ne pad desservir le propos premier du film. La realisation est vraiment bonne, Aaron Sorkin démontre ici tout son talent qu'on lui connaissais déjà par ailleurs. Les acteurs quant à eux sont très inspirés dans leurs rôles respectifs et representent tous magnifiquement les diverses mouvances politiques et place à cette période. En particluier le dui Sacha Baron Cohen / Jeremy Strong et Eddie Redmayne qui sont clairement les têtes d'affiche ici. En bref un film que je recommande chaleuresement malgré son sujet grave mais marquant pour la société américaine.
"Les sept de Chicago" est un film de procès. Il est d'autant plus intéressant pour un non-américain, pas au fait des émeutes de Chicago d'août 1968 contre la guerre du Vietnam, que le réalisateur Aaron Sorkin maintient le suspense sur le sort des prévenus, tout autant que sur les actes qui leur valent d'être poursuivis, grâce à une mise en scène habile mêlant séquences de tribunal et flashback sur les faits. Commencé sur le ton d'une certaine dérision, avec des dialogues incisifs et bien écrits, le film se fait plus amer et plus sérieux lorsque s'affinent les portraits, lorsque le juge Hoffman n'amuse plus par sa partialité et que le procès voulue par la nouvelle administration Nixon révèle la machination politique. Aaron Sorkin, dont on connait le goût de la politique et son humour depuis la série "A la Maison Blanche", ne cache pas vers qui va sa sympathie. Si son film stigmatise l'éternelle opposition entre gauchistes et chantres de l'ordre, il rend compte des dissensions idéologiques et du caractère disparate des accusés. Les débats sont généralement intéressants, la fin n'évite pas une certaine emphase et il manque peut-être au récit, pour notre édification, d'indiquer comment les médias, complètement absents du sujet, rendaient compte d'un procès qui dura six mois.
Un superbe drame mettant en avant une histoire comme très souvent peu connu du grand publique. Ici l'insertion d'image d'archive vient accentuer l'aspect documentaire de cette œuvre, nous plongeant plus en profondeur dans les meli-melo juridique. Pour ce qui est de la narration, nous suivons les événements via le déroulement du tribunal, avancement chobologiquement et petit à petit dans cette affaire. Avec ce suspens permanent d'apprendre ce qui c'est réellement passé, qu'est-ce qui a amené à ce tribunal, voir même qui/quoi est à l'origine de tour cela. Ce procès grandeur nature, est accompagné de musique haletante et puissante. Bref, une très belle œuvre dans ce style, pour découvrir une histoire poignante et propager de douce envie révolutionnaire.
Une chronique judiciaire qui, si elle n'évite pas certains bavardages nécessaires, a le mérite de proposer un casting hétéroclite et un rythme efficace. Le système politico-juridique américain en prend pour son grade!
Un film formidable à voir pour ne pas oublier que même dans une démocratie, il y a une part obscure, quand le pouvoir s'entête à contraindre la jeunesse à faire la guerre, ou du moins une guerre qui n'a pas de sens. Espérons que les temps changent et que la liberté continue à exister. Et que nous n'en soyons pas privé sous prétexte de préserver la tranquillité de nos élus. Le procès et les faits sont passionnants à suivre. Une vraie performance de Sacha Baron Cohen notamment ! Un film qui aurait mérité une sortie sur grand écran. 18/20
Il faut vraiment que j'arrête de regarder les soit disant "chef d'œuvre" de Netflix. Ce film n'a absolument aucun intérêt ! En dehors de l'histoire de Bobby Seale qui assiste à son pseudo procès mais sans avocat et sans pouvoir se défendre, le reste est d'un ennuie ! Faire un film sur un procès pour des manifestation qui ont dégénéré, quelle est l'intérêt ? Se rendre compte que le procès est faussé par les politiciens en place, wouahhhhh incroyable. Et la dernière scène est d'un ridicule avec la salle qui applaudit à l'annonce des morts pendant la guerre du Vietnam. Je le répète souvent mais il faut que les plateforme se contente de réaliser uniquement des séries et quelles abandonnent les films définitivement.
Ca démarre plutôt comme un film "militant". C'est bien plus que cela. Faits décortiqués sans pesanteur, multiplicité de points de vue, même si ce film dénonce un révoltant scandale politico-judiciaire des années soixante, son principal objet reste de faire comprendre les idées bouillonnantes, protéiformes et passionnées de cette époque charnière. La réalisation classique permet une clarté bienvenue sur un sujet complexe, servie par une belle brochette de comédiens impeccablement crédibles. Les allers-retours du tribunal aux scènes vécues donnent de l'air et un rythme quasi documentaire à ce "film de procès".
Pas le meilleur Sorkin mais cela reste une oeuvre travaillé avec un excellent casting. Les dialogues font parfois mouches mais on aurait voulu une oeuvre moins theatrale et plus incivise.
Mise en scène excellente d'Aaron Sorkin qui se lance d'une excellente manière derrière la caméra après "Le Grand Jeu". Le casting est tout simplement brillant, la tension ne cesse de grimper, le scénario est aux petits oignons (Aaron Sorkin évidemment) et les images d'archives viennent ajouter plus de force et de réalisme dans ce film judiciaire non loin d'être parfait. Le rythme est soutenu, les dialogues réalistes, les personnages en constante évolution et il n'y a pas un faux pas. Tout est parfaitement maîtrisé.
C’est pour l’instant le meilleur film que j’ai vu sur netflix. Une histoire vraie sur un procès hallucinant qui eut lieu a la fin des années 60, et qui ne grandit vraiment pas la justice américaine (c’est le moins qu’on puisse dire). La mise en scène est dynamique et sans temps mort, les acteurs sont top, On ne s’ennuie pas une seconde… Si tous les films netflix pouvaient etre aussi bons que celui la …
Le procès commence en 1968. Un grand nombre d'activistes anti-guerre, de hippies et de gauchistes s'entrecroisent sur diverses questions politiques, de genre et culturelles, culminant dans une campagne contre la guerre du Viêt Nam, et beaucoup décident d'organiser une manifestation de masse lors de la convention du parti démocrate à Chicago fin août.
Les manifestants et la police se sont affrontés dans les rues de Chicago pendant huit jours, aboutissant à une série d'affrontements sanglants au cours desquels plus de 500 manifestants, 100 civils et 150 policiers ont été blessés.
Le film montre les poursuites engagées par des procureurs fédéraux, à la demande de l'administration Nixon, contre sept militants anti-guerre du Viêt Nam d'origines diverses qui avaient mené une manifestation devant la convention présidentielle démocrate à Chicago.
Les 7 sont:
Abbie Hoffman et Jerry Rubin, cofondateurs du Parti international de la jeunesse (Yippies) ; Tom Hayden, cofondateur des Étudiants pour une société démocratique (SDS) ;- les militants anti-guerre; David Dellinger et Rennie Davis du Comité national de mobilisation pour mettre fin à la guerre du Viêt Nam (NMC); John Froines et Lee Weiner du Parti international des jeunes.
Et le huitième: Bobby Seale, Militant noir pour l'égalité raciale, le président du Black Panther Party, qui est jugé séparément à la moitié du film (d'où l'affaire des "Chicago Eight" au début).Il a été muselé pendant plusieurs jours et non pas une seule journée comme dans le film.
J'aime les films bavards dans lesquels on croise le verbe plutôt que les coups. J'aime quand un film documente un événement historique et j'aime m'indigner face à l'injustice. J'étais un client parfait pour "The Trial of the Chicago 7" et n'ai pas été déçu.
Le film est terriblement rythmé (trop?) et son crescendo vers une issue inattendue est parfaitement maitrisé. Il a déclenché chez moi une réaction lacrymale révoltée. C'est notamment grâce à un scénario qui parvient à donner suffisamment de chair à chacun des dix(!) protagonistes (les accusés, le juge et le procureur) pour qu'on s'investisse en eux, comprenne leur motivation et points de vu et soit touché par leurs destins. Si j'ai trouvé étrange d'avoir autant humanisé le procureur, le rôle du juge est à l'inverse tellement caricatural que j'ai regretté que Sorkin force autant le trait, jusqu'à ce que je lise que son comportement n'a... en rien été exagéré. spoiler: Il a d'ailleurs été sanctionné par cet avis de la cour d'appel "the judge had demonstrated a "deprecatory and often antagonistic attitude toward the defense"". D'ailleurs l'ahurissante scène où Seale est bailloné n'est pas exagérée, elle a même durée plusieurs jours.
J'ai été surpris de voir à quel point des déclarations qui dans le film me paraissaient trop cinématographiques pour être vraies ont réellement été prononcées.spoiler: Ainsi à la question "Would you have taken the 100k€ to call off the revolution ?" Abbie a vraiment répondu : "I would have taken the 100K€, as to call the revolution off...". Et à la question "What's your price ?", il répondit "My life". Même l'Histoire peut parfois sonner "cheesy".
J'ai tout de même été peu convaincu par quelques scènes :spoiler: le moment où les policiers enlèvent leurs insignes n'est pas l'acmé que laissait entrevoir les flashforwards et "l'histoire d'amour" de Rubin (outre qu'elle n'a aucune réalité historique) n'a aucun intérêt. L'entame du film est tellement dense que j'ai eu du mal à suivre. Et je n'ai ensuite pas bien compris les nuances dans l'opposition dans l'opposition que propose les Hippies vs le SDS vs l'ancien boy scout. Enfin le final m'a paru inutilement arrosé de pathos.
La critique de Sorkin se concentre sur l'institution judiciaire, son patriotisme, son racisme et son manque d'indépendance avec le pouvoir politique ainsi que la répression policière toujours d'actualité aussi bien chez eux que chez nous mais paradoxalement n'aborde jamais le pourquoi de l'opposition de nos héros à la guerre du Vietnam. Une scène : le moment où les militants s'élancent pour conquérir la colline ou celle où le papa boy scout fini par frapper un officier : comment rendre dingue un homme puis le juger pour les actions que l'institution a elle-même provoquée.