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    Les Sept de Chicago
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    Laurence E.
    Laurence E.

    35 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    Super film qui retrace ce procès incroyable. Les acteurs sont brillants, chacun dans leur style et une mention très spécial pour Sacha Baron Cohen ! Quel charisme, quel humour, quelle présence !
    Monica V
    Monica V

    8 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2020
    Les 7 de Chicago est un bon film de procès et de justice porté par un casting prestigieux. Un procès haletant, des dialogues puissants et un enjeu politique d’actualité font de ce film un bon moment ciné.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2020
    Les Sept de Chicago ressemble à un film de Spielberg avec un très bon scénario. Je ne veux pas dire cela de façon négative je veux dire qu'il y a une certaine influence de Spielberg avec un scénario exceptionnel. L'écriture et la réalisation sont ici excellentes. Sorkin sait comment maintenir votre attention avec des scènes simples avec une caméra unique et un cadrage intéressant. Les performances sont également excellentes en particulier celles de Sacha Baren Cohen et Michael Keaton. Je dirais que c'est probablement la meilleure performance de Cohen. L'histoire est engageante et intéressante ce qui est bizarre car il s'agit en grande partie d'un drame de salle d'audience mais j'ai été investi pour 95% du temps. Les scènes d'émeutes sont éparpillées dans tout le film et sont excellentes. Mon problème avec le film est sa précision historique et certains moments dramatiques. Comme je l'ai dit au début cela ressemble à un film de Spielberg et parfois Spielberg a tendance à sur dramatiser les événements et il y a un peu de cela ici et cela est lié à l'exactitude historique. Ils ont dû prendre quelques libertés créatives ici et là et je souhaite vraiment qu'ils ne l'aient pas fait parce que c'est une affaire judiciaire fascinante qui sera examinée dans les années à venir. Si vous êtes un fan du style d'écriture de Sorkin ou si vous voulez un drame captivant, alors jetez un coup d'œil à ce film...
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    Sont-ils finalement sept, huit ou un millier ? Ce n’est pas tant leur nombre qui compte, mais leur nom, leur voix et leurs actions. Les Chicago Seven ont finalement trouvé un scénariste, prêt à plaider en faveur de la justice ou peut-être tout simplement de la vérité. Et bien qu’Aaron Sorkin ne soit pas le premier à s’y baigner, rappelons toutefois qu’un certain Jean-Luc Godard (Vladimir et Rosa) est passé par là et que d’autres se sont bien inspirés des conséquences (Peter Watkins et Woody Allen notamment). Celui qui a surligné quelques épisodes rebondissant sur une Amérique en transition et en constante opposition avec son patrimoine et son héritage, il revient avec un procès dont la complexité se gagne d’abord par la narration.

    Sur ce point, il témoigne d’une efficacité et on lui reconnaît un peu plus de justesse dans ce second long-métrage. Sans briller par sa mise en scène, trop académique, plate et parfois insipide, les interprétations redressent tout de même la barre. Il est évident que l’amorce, grossièrement investie pour nous replonger dans les sixties, nous rappelle également que nous ne sommes pas si loi des mêmes fléaux, des mêmes mœurs et des mêmes indignations. On adopte l’unique point de vue morale de personnages afin de promouvoir un emblème de résistant tout à fait justifié, mais qui promet des nuances, dont celle qui différencie tout être humain. Il ne s’agit ni de la couleur de peau, ni du rang social ou de son affiliation avec la violence. Notre libre arbitre et notre libre-pensée nous définissent tôt ou tard. Mais ce qui n’est pas définitif réclame une attention particulière, car elles se reportent à des actes, que l’on a commis ou non. C’est d’ailleurs ce qui a souvent intéressé le cinéaste dans le passé (The Social Network, Steve Jobs).

    Mais revenons au procès qui nous intéresse, en réalité celui d’une nation qui ne parvient toujours pas à assumer son autorité. Ce rapport de forces apparaît justement dans les images d’archives et cette idée oppressante que chacun souhaite monopoliser le tribunal pour sa survie. L’équité ou la victoire est une affaire mise sous scellée, comme cette profonde amertume qu’à un juge en déformant les noms ou en prenant le temps de surligner sa position morale et sénile. C’est d’ailleurs l’un des grands catalyseurs de ce spectacle de foire, qui donne lieu à des échanges enrichissants, mais sans doute peu modérés pour étouffer le caractère gauchiste radical dans ce récit mi-fantaisiste. C’est ce qui dérange constamment la continuité du récit, notamment dans les premiers jours du procès, alignant à la suite provocation, incivilité et indignation.

    La présence de Bobby Seale (Yahya Abdul-Mateen II) est traitée avec une telle ironie que l’on se tient là, crispé devant une privation d’avocat, de défense et de parole. Le sujet tourne pourtant autour de cet outil moderne, détourné en une violence physique, car plus accessible, plus pratique et plus irréversible. Elle encourage, tout autant qu’elle incite à agir. La question est donc d’évaluer jusqu’où la portée symbolique de la parole nous protège ou nous condamne. Bien sûr, certaines gestuelles viennent compléter cette observation, notamment autour de Tom Heyden (Eddie Redmayne), qui ne sait plus à qui obéir entre l’institution gouvernementale et la foi des « Sept de Chicago » (The Trial of the Chicago 7). Les minuscules interactions entre Heyden et Seale suffisent ainsi à synthétiser tout un débat médiatisé et inévitablement politisé. Et malgré le génie déconcertant d’Abbie Hoffman (Sacha Baron Cohen) ou l’assurance pénale de William Kuntsler (Mark Rylance), ce que l’on retiendra, c’est bien la mise à nu des prévenus, contraint à servir une autorité qu’ils reconnaissent comme le paternel malade d’une société à la fois ultra-progressiste et incompétente.
    Pascal I
    Pascal I

    682 abonnés 4 070 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Un très bon film historique judiciaire sous la présidence Nixon. Mise en scène linéaire d'un déroulé des plus classiques dans le genre mais le sujet est tellement ahurissant et sidérant que l'intérêt arrive dès les premières minutes. Le plus "fou" est : comment le cours du procès n'a pas créé d'indignation populaire considérable (?). A voir ! 4/5 !!!
    CH1218
    CH1218

    161 abonnés 2 773 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    J’ai pris une baffe en découvrant cette histoire que je ne connaissais pas. Aaron Sorkin est un scénariste hors pair et signe une reconstruction engagée et percutante autour des « Chicago Seven ». En marge de son humour, je suis resté coï, la bouche ouverte plus d’une fois, par la forme et surtout la tournure ahurissante qu’a pris leur procès. Ouvertement politique, la date de mise en ligne du film sur Netflix n’est pas si innocente, le message pro-démocrate ainsi que le parallèle avec certains événements récents étant on ne peut plus clairs. Et pour couronner le tout, la distribution des rôles est royale.
    Master-Val
    Master-Val

    5 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2020
    Si l'on peut douter de la justesse historique et d'une potentielle partisannerie de la part du film, sorti dans les temps pour trouver écho à la situation politique actuelle juste avant les élections américaines, Les Sept de Chicago reste admirable par de nombreux points. Le montage d'introduction est intense et immersif (quoiqu'un peu déroutant pour quelqu'un n'ayant pas les balises historiques nécessaires), l'intrigue est intéressante, le rythme est soutenu, mais la grande force du long-métrage, c'est sans aucun doute son casting. Mark Rylance et Sacha Baron Cohen en tête, épaulés par Eddie Redmayne et Joseph Gordon-Levitt un peu effacés et un Michael Keaton toute en retenue mais qui offre les séquences du film les plus flamboyantes. Le reste de la troupe n'est pas en reste mais plus oubliables comme Jeremy Strong, appuyant d'un ton calme SBC, et Yahya Abdul-Mateen II, spoiler: nous offrant une des scènes les plus intenses et déchirantes
    , arrivent à se faire une place et Frank Lagella aborde très bien le rôle du juge détestable. Les Sept de Chicago est pour moi un des grands films de l'année, sa direction n'est pas des plus originales, mais grande chance qu'on retrouve l'un ou l'autre acteur en lice pour une récompense en fin d'année.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Excellent film qui me fait regretter cette époque où la mobilisation se faisait plus efficacement en « présentiel » et qu’il fallait autrement plus de courage que pour cliquer sur les réseaux sociaux. Un regret toutefois, la représentation farfelue de Jerry Rubin en petit maigrelet effacé par l’intello Abbie Hoffman.. D’une part, Rubin était plutôt beau gosse joufflu (mais passons) et d’autre part auteur d’un de mes livres de chevet avec ceux de Debord et Vaneigem (excusez du peu !), à savoir « Do it » dont il n’est absolument pas rendu compte contrairement à «  Steal this book » d’Hoffman ( que je n’ai jamais pu me procurer à l’époque, les librairies ne souhaitant pas le mettre en rayon !).
    negussa
    negussa

    12 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2020
    Excellent ! Incontournable sur cette période très particulière des débuts du mandat Nixon et l'impopularité de la guerre du Vietnam. le scénario et les acteurs font de ce film un presque chef d'oeuvre et tellement encore dans l'air du temps. Merci Netflix !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 novembre 2020
    J'ai vraiment apprécié regarder ce film avec de très bons acteurs un vrai chef-d'œuvre cinématographique je ne me suis pas ennuyé une seconde l'histoire nous plonge réellement dans ces faits historiques on arrive à se projeter à la place des accusés et à ressentir les émotions
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    79 abonnés 1 524 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 novembre 2020
    Sur un scénario écrit en 2007 par Aaron Sorkin, le formidable scénariste de "The Social Network" et "Le Stratège", ce film devait avoir à l'origine un tout autre visage.

    Réalisé par Spielberg, il aurait eu Seth Rogen, Heath Ledger et Will Smith dans son casting. Finalement, après moult péripéties, on en est arrivé à nommer le scénariste réalisateur du film et à caster d'autres acteurs, pour un film plus ambitieux.

    Malheureusement, la pandémie est passée par là et la sortie en salles ne verra jamais le jour. Le film est passé directement sur Netflix.

    Pourtant "Les Sept de Chicago" est le genre de grand drame judiciaire, capable de faire vibrer une salle et de concourir aux Oscars.

    Tant pis. Cela ne doit pas empêcher de regarder ce pan de l'histoire américaine assez méconnu en France. Un procès gigantesque (plus de 150 jours !), qui a réuni de grandes figures de la contestation contre la guerre au Vietnam et les discriminations et qui s'est révélé être un désastre.

    Un procès transformé en arêne politique, où l'éloquence a toute sa place et les coups donnés sont rudes.

    Le film est ciselé pour nous faire sentir cela : un montage dynamique, une pression constante, des répliques au cordeau et des acteurs vraiment impliqués. Que dire de Sacha Baron Cohen qui incarne à la perfection Abbie Hoffman ?

    Je n'ai littéralement pas vu passer les 2 heures tellement j'ai été embarqué par le scénario et les dialogues. L'un des meilleurs films de 2020 ? Assurément !
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 408 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    " Les Sept De Chicago" acclamé par la critique, diffusé sur Netflix est un drame judiciaire utile mais anecdotique selon moi. En effet cette histoire tiré de fait réel qui se sont passé en 1968 est un pamphlet pour la démocratie et dénoncer les injustices auxquels 7 prévenus ont été condamné d'une manière révoltante car il voulait simplement exprimer leur liberté d'expression qui fait écho à une certaine Amérique aujourd'hui ( celle de Trump) avec un casting 5 étoiles ( Eddie Reymane,Sacha Baron Cohen, Mark Rylance, Michael Keaton….) cependant j'ai trouvé l'histoire bavarde, les films judiciaires ne sont pas forcément mon style de film et l'histoire tourne en rond, vite oublié à la fin du visionnage .
    Madjujul
    Madjujul

    4 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2020
    Aaron Sorkin nous entraîne dans une histoire folle de procès et de conspiration qui se sont déroulés aux Etats-Unis il y a cinquante ans. Toute résonance avec des faits actuel n’est absolument pas fortuite. , Bien au contraire, on se demande surtout ce qu’il s’est passé pendant ces 50 dernières années et un frisson parcourt notre échine.
    Le film est admirable de par son rythme, sa direction d’acteurs et ses dialogues. On retrouve la patte de Aaron Sorkin dans l’écriture nerveuse de ses scènes de procès et chaque mot dit par ses acteurs a son importance. On imagine bien les séances de préparation et de répétition entre Sorkin et sa troupe de comédiens. Car ils sont tous impeccables : de Sacha Baron Cohen en leader hippie à Eddie Redmayne en étudiant utopiste, en passant par Mark Rylance, Yahya Abdul-Mateen II, Joseph Gordon-Levitt... Quel casting! Chaque rôle compte, chaque personnage est porté par un acteur convaincu qu’il contribue à une œuvre importante. Michael Keaton, John Carroll Lynch, Frank Langella... Ce dernier joue le juge avec une interprétation qui fera date pour ce type de rôle. Chacune de ses interventions est tellement hallucinante qu’on se demande si tout cela est bien réel. C’est malheureusement la triste vérité.
    On ajoutera que la reconstitution des événements est toute aussi remarquable. Le mélange des images s’archive avec les scènes filmées, le tout bien soutenu par la musique « électrique » de Daniel Pemberton, illustre bien l’effroyable vérité présentée dans le film. On pensait s’ennuyer un peu face à un nouveau film de procès typiquement américain. Mais c’était sans compter sur les convictions portées par Sorkin. Son intelligence scénaristique nous pousse à nous interroger sur notre propre situation. Où en sommes nous quant à la liberté d’expression ? Qu’en est-il des minorités et de leurs droits ? L’eceryde la démocratie dans les pays de l’Occident n’est-il pas à bout de souffle ? Le film pose ces questions sans nous offrir de solution certes, mais il montre que notre système est loin d’être parfait et qu’on ne pourra compter que sur ce dernier pour éviter de sombrer dans la barbarie. Car c’est aussi à chaque individu, chacun d’entre nous, de prendre et assumer ses responsabilités.
    Pour finir, Aaron Sorkin semble nous dire « Ne nous endormons pas, restons alertes et soyons prêts à exprimer nos convictions. »
    On croirait entendre « Wake up » des Rage Against The Machine. Plutôt rock’n’roll pour un film de procès.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    J’ai trouvé que ce drame historique est une pépite. Le fait qu’il relate des événements se passant dans l’époque moderne, donne un certain impact. Dire que tout cela s’est passé il y a seulement 52 ans laisse penseur. Il y a un porté fantastique dans la symbolique de ce procès. On va totalement ressentir toute la problématique d’un État qui veut faire un exemple politique avec des opposants. Directement, on est mis dans l’ambiance avec une introduction dynamique. Il y a une virulence politique qui ressort rapidement, montrant le ton voulu. Puis, le procès va commencer en assistant aux moments clés. Celui-ci va revenir régulièrement sur l’acte de révolte. Des flashbacks viendront nous montrer les événements de Chicago. Ils seront agrémentés de vidéos d’archives. Cela va donner une ampleur au film en ajoutant de l’intensité. À la force des mots, va s’ajouter le choc des images. J’ai trouvé le rendu global de ce procès très énergique. À aucun moment je n’ai ressenti de coup de mou. Les thématiques vont donner lieu à des démonstrations de l’oppression idéologique de l’époque. Cela nous permettra d’avoir des joutes verbales incisives. Les échanges vont être poignants. Le thème du racisme sera aussi abordé. On montre le visage d’une Amérique discriminante. La bande originale puissante vient accentuer ce sentiment. Que dire du casting qui est tout simplement fantastique. On en prend plein la vue. Le gouvernement est représenté par le génial Joseph Gordon-Levitt. Les accusés ont dans leurs rangs entre autres Sacha Baron Cohen, John Carroll Lynch et Eddie Redmayne. Même les rôles secondaires sont soignés avec par exemple l’apparition de Michael Keaton.
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2020
    Quand la justice n'est que parodie, quand les accusés ne sont que des exemples dissuasifs que l’État veut donner, quand la liberté d'expression (le fondement même d'une démocratie) est bafouée : voici Les Sept de Chicago. Ce film sous forme de procès qui a pour héros les sept "chefs" des associations de refus d'engagement dans la guerre du Vietnam (les étudiants, les yippies...) nous met vite dans sa poche : casting alléchant (Mark Rylance, Eddie Redmayne, Sacha Baron Cohen, Joseph Gordon-Levitt...) mêlé à un procès totalement inégalitaire, truqué et fondamentalement injuste. Si le film a du mal à démarrer, il faut attendre la dernière demi-heure où les tricheries du Juge sont odieuses et nous donnent des envies de fracasser son marteau ailleurs que sur son bureau... Et le film appuie singulièrement sur l'acharnement écœurant du FBI à condamner ces pacifistes, afin que les jeunes continuent de s'engager (tirés au hasard comme des lots à gagner) dans une guerre ignoble. On voit clairement que le film est fait pour plaire, quitte à donner dans le bon sentiment (le discours final, les épilogues) ou quelques entorses à la réalité, mais cela ne gêne pas vraiment le visionnage, on aurait même préféré qu'il aille plus loin dans le drama, car c'est parfois trop propre (le démarrage laborieux et le personnage Black Panther dont on ne fait rien), car les acteurs sont bons sans pouvoir tirer leur épingle du jeu (peut-être Sacha Baron Cohen, qui s'amuse bien dans son rôle, étant le plus intéressant des sept accusés), et l'on se questionne carrément sur le titre "film à Oscars" que l'on voit fleurir un peu partout. Malgré la bonne mouture et le grand plaisir éprouvé à découvrir ce fait important (méconnu en France), on ne voit pas bien en quelle catégorie ce film pourrait concourir : tout est absolument académique, aucune prise de risque quelle qu'elle soit. Ceci étant dit, parvenir à faire un nouveau film américain sur la guerre du Vietnam qui ne soit pas du multi-déjà-vu, c'est un exploit en soi. Un beau casting (Cohen en grande forme), une intrigue plaisante à découvrir, et un Juge qu'on adore détester.
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