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lhomme-grenouille
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1,0
Publiée le 28 septembre 2008
Tout le monde sera d’accord au moins sur ce point : on reconnaît là le style des Dardenne en à peine deux minutes. Un style formel épuré ; un cadrage sans cesse cassé au service des mouvements de l’acteur ; et une intrigue linéarisée à l’extrême pour toucher au plus près le sentiment d’authenticité. Voila à quoi ressemble ce "Silence de Lorna" : aucun formalisme pour laisser la place au sujet traité. Si en théorie, ce point de vue se défend, avouons-le, en pratique ce type de cinéma est quand même très fade à regarder. La caméra ne nous donne rien à voir, la mise en scène interdit toute interprétation ; il n’y a que cette histoire, morbide à souhait, qu’on regarde se dérouler péniblement sous nos yeux. On a envie de dire que le thème est fort, que l’histoire possède quelques rebondissements qui la rendent intéressantes, mais dire le contraire est tout aussi possible ! Cette linéarité rend l’intrigue pesante et au final on s’interroge sur la pertinence de cette histoire faussement militante qui semble recycler à l’infini les fonds de tiroir inépuisés de la misère humaine. Certains rechigneront sûrement à dire du mal de ce film de risque de passer pour un ignare, je leur répondrai que le sujet ne fait pas le film, et qu’on ne doit pas cacher derrière lui la pauvreté affligeante de la mise en scène. Séduire, ça fait aussi partie du cinéma.
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3,0
Publiée le 22 juin 2014
Avec "Le silence de Lorna", les frères Dardenne ont brillè au festival de Cannes 2008 en raflant - non pas une troisième Palme d'or - mais le prix du scènario, ce qui n'est dèjà pas si mal! Une histoire centrèe sur le personnage de Lorna, une albanaise immigrèe en Belgique, impliquèe dans une machination à base de mariage blanc qui tourne mal! Le rèsutat n'est pas sans èvoquer l'univers de Bresson avec un scènario qui nous entraîne dans les marges de la sociètè occidentale (comme souvent chez les Dardenne) au point qu'on a accusè les rèalisateurs belges de refaire toujours le même film! Bref comme le dit si bien un proverbe russe : « la jalousie est l'amour sont des frères » . Quand on invente comme ça un film, le problème, èvidemment, c'est que ça peut devenir une recette et que l'invention peut virer au type de filmage! Donc là, les Dardenne savaient qu'il fallait changer quelque chose! Dans "Le silence de Lorna", ils ont changè un peu la façon de filmer, c'est à dire qu'ils ont volontairement alourdi leur système de filmage pour ne plus avoir cette camèra qui suivait les personnages collèe à leur nuque! Ce drame dardennien demande malgrè tout au spectateur un vrai effort de comprèhension parce que les informations sont distillèes les unes après les autres! On ne s'ennuie pas un seul instant avec de multiples personnages et de multiples questions, d'une histoire qui se termine comme dans un conte de Grimm! Tout ça pour poser effectivement la même question, toujours fascinante a t-on envie de dire : comment prèserver notre humanitè ? Avec ses faux airs d'Ellen Page, Arta Dobroshi est remarquable! Femme complice et tendue à l'extrême, rendue sublime et silencieuse par des cinèastes inspirès...
Un excellent film et un film chiant : voilà jusqu'ici mon bilan personnel concernant les frères Dardenne. Et bien « Le Silence de Lorna » se trouve juste au milieu ! J'ai beau ne pas être très sensible au cinéma des deux frangins, je dois leur reconnaître un certain talent pour créer une atmosphère, des situations intéressantes et une dimension sociale ici plutôt bien rendue. Après, c'est sûr que si vous vous attendez à du cinéma rock'n'roll et spectaculaire, vous risquez de tomber de haut. Le rythme n'est évidemment pas folichon, et Arta Dobroshi n'était pas forcément l'actrice rêvée pour le rôle, d'autant que son accent très prononcé n'aide pas toujours à la compréhension totale. Reste une histoire forte, ancrée de triste manière dans un quotidien qui l'est tout autant, et que l'on suit finalement avec un certain intérêt. Il faut dire que les deux réalisateurs peuvent aussi se reposer sur quelques brillantes idées, à l'image de cette ellipse foudroyante faisant complètement basculer le récit. Bref, une oeuvre qui ne devrait pas réconcilier les Dardenne avec leurs détracteurs, mais suffisamment dense pour que les autres puissent s'y intéresser : honorable.
Chaque année les frères Dardenne refont le même film en plus mauvais et ça marche quand même. Leur secret c'est sans doute leur cinéma anti-spectaculaire composé de plans interminables et sans rythme appuyé par une photographie moche et sans âme sans oublier un scénario hautement ridicule que les 2 frères ont bâclés se disant que les critiques ciné n'y verront que du feu et ils avaient raison.
Un pur petit bijou… il peut prétendre au titre de meilleur film de l'année sans aucun problème (même si ça reste serré avec there will be blood sorti cette année en france), interprétation magistrale, touchant, prenant et surtout très vrai et réaliste… très très beau.
Navet intellectuel expérimental, réservé aux clubs élitistes parisiens, ceux qui aiment s'ennuyer dans la masturbation intellectuelle plutôt que de passer un moment agréable au cinéma. Ce film est mal filmé, mal interprété, prétentieux avec un pseudo symbolisme ridicule, bref, pour ceux qui ont un excellent mauvais goût.
L'ennui . Magistral . A aucun moment je n'ai accroché au film . Seul Jeremy Regnier a la grâce. Pourtant j'ai aimé Versailles récemment, qui n'est pas un blockbuster! Mais là, aucune émotion, rien, le vide. Que dire ? On va me jeter des cailloux, puisqu'il FAUT aimer le cinéma des frères Dardenne..Ben là ,non, désolée .
Je me portais pas mal de ne pas connaître le cinéma des frères Dardenne mais bon la cinéphilie veut qu'on regarde tout sans exception alors... Toujours est-il que j'ai tâché d'oublier mes aprioris mais ils sont vite revenus à la surface. Il y avait des thèmes abordés là-dedans qui auraient pu faire une oeuvre vraiment forte mais non on préfère une approche froide ce qui fait que non seulement on s'emmerde mais en plus on ne s'attache jamais au personnage principal. Donc on ne peut que se foutre comme d'un guigne du final ouvert qui a l'air de nous prendre visiblement pour des cons laissant sur une interrogation quand au sort du personnage. Et pourtant, je jure que je sais apprécier des drames réalistes quand ils valent le coup d'oeil. Enfin, ce film est juste bon pour les bobos des festivals.
Un film aussi surfait que soporifique. De la branlette intellectuelle de bas étage pour critiques de cinéma lambda et bobos... Les plans sont interminables et le film est un hymne à l'ennuie et à la vacuité. Les acteurs ne sont pas mauvais mais le film lui l'est assurément. Un film qui démontre encore que les festivaliers de Cannes adulent les navets.
Le silence de Lorna a obtenu le prix du meilleur scénario au dernier festival de Cannes.
D'une certaine façon, lorsqu'on a dit ça, on a tout dit.
Le scénario est effectivement très bien et rappelle immédiatement le cinéma de Kieslowski, référence en matière de dilemme psychologique.
Le problème est que ce scénario, très bien charpenté, n'est qu'un séduisant squelette que les frères Dardenne peinent à habiller de chair.
L'actrice est bien, mais les acteurs sont un peu trop typés et manquent de complexité. Le rythme du film est celui qu'en sport on qualifiera de faux lent : on ne s'ennuie pas vraiment, mais on n'est pas vraiment entraîné. La comparaison avec 4 mois, 3 semaines, 2 jours est cruelle. Ce dernier film nous atteignait en plein coeur, il instillait une ambiance de tension extrême, viscéralement éprouvante, Le silence de Lorna ne fait que jouer avec notre intellect, sans vraiment nous émouvoir.
La séquence de la fin est à ce titre exemplaire : ni vraiment onirique, ni vraiment réaliste (une fugitive ne se retourne jamais ?), ni vraiment poétique, elle est .... vraiment bizarre.
Le cinéma des frères Dardenne est sec comme un coup de trique, il en oublie quelquefois l'obligation de plaire. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Faisons le pari : Le silence de Lorna devrait convaincre même les plus réticents à l'univers des frères Dardenne. Ne serait-ce que par son scénario, très écrit, qui à travers le destin de cette jeune albanaise, utilise des ingrédients de polar et vitalise un cinéma parfois trop contemplatif. Les auteurs ne se trahissent pas pour autant, fidèles à ce style naturaliste, viscéral, qui a fait leur réputation. Mais c'est comme si ce film marquait une sorte de nouvelle naissance et les sortait une fois pour toutes de cette étiquette de metteurs en scène de récits sinistres. Leur cinéma, sans reniement aucun, a acquis de nouvelles couleurs, le noir ou le gris ne sont plus les tons dominants. Vive les Dardenne beiges !
Alors que je croyais que le début fastidieux et vide de caractère ne durerai pas, je fus surpris par l'emprise de l'ennui permanent.
Un film qui ne prend aucune démesure, tout est plat et prévisible. La scène finale qui laisse passer le premier moment de suspense se termine sur un comique certainement non voulu. On se retrouve donc face à un film sans émotion qui s'étire sur la longueur... dommage, surtout de voir sa compagne endormie sur le siège voisin pendant que vous attendez que le miracle arrive.
sentencieux, prétentieux, un scénario invraisemblable (débile même, comment peut on croire à un tel sujet, sauf à penser que Alice au pays de merveilles est une histoire vraie) le pur film pour intellectuel qui aime se branlotter l'esprit, le problème c'est que c'est pour rien, car on a rarement vu un sujet aussi stérile aussi mal traité, avec une actrice aussi mauvaise, dont le français vous écorche les oreilles pendant toute la durée...encore un prix décerné par des gens qui sont un peu coupés de la réalité et qui voient dans le cinéma ce que nous autres pauvres spectateurs on ne comprendra jamais...le prix du scénario , c'est vraiment une plaisanterie, tellement c'est mal ficelé. NUL, NUL, NUL