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Un visiteur
0,5
Publiée le 4 octobre 2008
"L'enfant" était magistral. "Le silence de Lorna", construit de la même manière, ennuie fortement et l'interêt du film et ses "messages" laissent à désirer... Un film réellement ennuyeux où l'on reste péniblement assis à attendre quelque chose... Mais rien... Rien du tout. Immense déception.
Le Silence de Lorna captive, fascine et a un scénario puissant... Il est donc d'autant plus frustrant qu'on soit laissé sur notre faim, avec une fin inaboutie...
Bon film sur le marché autour des mariages blancs. Les Dardennes se sont bien documentés et ça se voit (je précise que je connais un peu par mon job). Les acteurs sont tous parfaits de justesse ; Rénier est impeccable et Arta Dobroshi me laisse un peu froid (groscul et seins horribles aident sans doute !). Le bémol pour ce film reste la fin. Enceinte oui ou non ?! Folle ou non ?! Fin trop ouverte... Les Dardennes sont précis et directs mais ratent le dernier 1/4 d'heure. Dommage.
Avec déjà deux Palmes d’Or en leurs possessions (Rosetta - 2003 & L'Enfant - 2005), on a bien cru qu’ils auraient un troisième trophée. Mais les frères Dardenne n’obtiendront rien cette fois-ci, si ce n’est le Prix du Scénario ! Le Silence de Lorna nous emmène à la rencontre d’une jeune Albanaise vivant en Belgique. Elle s’est mariée à Claudy, un héroïnomane afin d’obtenir la nationalité Belge. En attente de divorce, elle doit se remarier avec un Russe qui lui, souhaite aussi obtenir « le laissé passer ». Ce qui marque au premier abord, c’est l’incroyable performance de Arta Dobroshi, vraie, naturelle, avec à ses côtés, un habitué des frères Dardenne, le Belge Jérémie Renier, dans la peau d’un camé. Si le sujet principal est intéressant, la mise en scène assommante gène et plombe le film. Sans oublier l’ellipse (ou cataclysme) qui s’est abattu au milieu du film lorsque Claudy « quitte » le film, à la fois déstabilisant et gênant. Dommage, il y avait pourtant du potentiel !
Jean-Luc et Pierre Dardenne sont les chouchous du festival de Cannes.2 Palmes d'Or pour "Rosetta" et "L'enfant".Un accueil critique généralement unanime.La promesse d'un cinéma exigeant,empli de vérités.Ils ont une manière de filmer quasi-organique,derrière l'épaule de leurs personnages."Le Silence de Lorna" est une histoire sordide.Une jeune Albanaise acquiert la nationalité belge en épousant un junkie.Elle doit ensuite provoquer son overdose avec l'aide du mafieux local,lui ayant arrangé un second mariage juteux avec un Russe.Ce qu'elle veut,c'est sa part de bonheur:ouvrir un snack à Liège avec son fiancé.Arta Dobroshi,repérée au Kosovo,est en tout cas une belle découverte,donnant une belle tranche d'humanité à une femme bien trouble.Jeremie Renier assure aussi en camé,affreusement dépendant.La caméra remuante a disparue pour selon les Dardenne "prôner l'inertie".Mauvais choix car du coup,c'est très statique.Je n'ai pas été emballé.On a l'impression que les cinéastes se reposent sur leurs lauriers.Leur histoire est un peu tirée par les cheveux.Et l'ellipse radicale de la mi-parcours en rebutera plus d'un.Quant à la fin,elle est un peu abrupte.
Vu ce mardi soir en avant-première à l'UGC des Halles en présence des réalisateurs, de l'actrice et de l'acteur principale, et du producteur français. L'interview de l'équipe avant la projection était sympathique. Quant au film lui-même, il est dans la juste lignée de ce que les frères belges nous ont offert jusque là. Un film austère, âpre, collant parfaitement à une réalité noire. Il y a peu à dire tant c'est sans surprise par rapport aux autres films. Comme une continuité logique, ni plus ni moins. Pas de renouvellement, pas innovation. Le tout reste très bien écrit (prix du scénario à Cannes cette année), une histoire édifiante pour une mise en scène serrée. Une technique discrète, une image grise qui n'enjolive rien. Pas de musique, ce qui appuie encore plus le côté terre à terre. Aucun romantisme, aucun pathos. La sècheresse du propos empêche tout de même de s'attacher totalement aux personnages. Malgré tout c'est ce que j'appellerai un beau film mais pas un chef d'oeuvre. La grande satisfaction vient des acteurs. Arta Dobroshi, jeune actrice albanaise, pour son premier film en français, est absolument convaincante. Elle irradie d'un bout à l'autre et tient entièrement le film sur ses épaules. Assurément à suivre. A ses cotés Jérémie Renier est plus qu'excellent, certainement son meilleur rôle à ce jour. Au final un bon moment, pour une belle révélation d'actrice.
Le silence de lorna est un beau film dramatique de Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne. Le scénario est particulièrement réussit et travaillé, la mise en scène des réalisateurs est irréprochable, les acteurs comme Arta Dobroshi, Jérémie Renier ou encore Fabrizio Rongione sont convaincants dans leurs rôles et pour finir, le film est très divertissant. En clair, c’est à voir…
Rien de trop captivant, c'est un peu mou mais tellement réaliste grâce à l'interprétation des 2 acteurs principaux que ça se laisse regarder. Le scénario tient la route et les acteurs y sont pour beaucoup grâce à la crédibilité qu'ils apportent à leurs personnages. Un grave constat de notre société.
A partir d'un scénario brillant ( et le mot est faible ! ), les frères Dardenne ont, avec Le Silence de Lorna, réalisé leur meilleur film . La mise en scène est méticuleuse, subtile et les acteurs sont impeccables ( Jérémie Rénier n'a jamais été aussi intense et émouvant : son meilleur rôle avec L'Enfant ; Anna Dobroshi crève l'écran...). Le sujet - les mariages blancs arrangés par la mafia - est original et d'actualité. L'agencement tient du génie, même si certains seront déçu par l'apparente froideur de l'ensemble... Mais cette froideur n'est en aucun cas inhérente à l'histoire, elle est plutôt due à l'absence de musique et à la lumière : le cinéma des Dardenne est un cinéma humain, plus chaleureux dans son contenu que dans son style ( rappelons nous de Rosetta, la première Palme d'Or des frères belges ). En définitive, Le Silence de Lorna est un film virtuose, sans pathos ni misérabilisme ( les scènes de manque de Claudy n'ont rien de larmoyant ), dont les qualités d'écriture furent à juste titre récompensées par Le Prix du Scénario au festival de Cannes 2008. Les frères Dardenne ont tenu leur promesse...
La presse a beau dire : pour moi, ça manque de percussion. Certes, même si le rythme assez lent, le film se regarde sans trop d'ennui, pourtant il manque quelque chose (une scène, une idée, une originalité manifeste...) pour que ce parcours d'albanaise naturalisée en quête de grandeurs d'âme deviennent franchement prenant et intéressant.
Si le premier quart d'heure est un peu déroutant, il n'en reste pas moins l'excellente interprétation de Jérémie Rénier. Arta Dobroshi, nouvelle découverte des frères Dardenne, est irréprochable dans ce rôle difficile et lourd. Le film quand à lui est une belle réussite. Une nouvelle fois les frères Dardenne frappent fort ... et juste !
Une réalisation plus classique et apaisée. Mais une histoire moins prenante, toujours les mêmes thèmes récurrents chez les frères Dardenne (les illégaux, petit banditisme, pauvreté, ...). Mais le scénario est moins bien que dans leurs autres films, par contre Jérémie Regnier et Arta Dobroshi sont très bons dans leurs rôles.
Le silence de Lorna. Une histoire noire, des décors tristes, des personnage odieux, des critiques quatre étoiles... Et pourtant... c'est bien, sans plus.
Un film tendu, avec des situations dont on attend le dénouement avec une impatience nerveuse et...Arta Dobroshi, actrice magnifique qui joue son rôle à mort.