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Synopsis
De nombreux Tziganes vivent dans la vaste plaine de la Voïvodine, en Serbie, où ils exercent de petits métiers. Vivant de son commerce de plumes d'oie, Bora, jeune et insouciant, se veut libre mais il est marié à une femme plus âgée. Il rencontre Tissa une jeune sauvageonne, et s'éprend d'elle. Mais Mirta, beau-père de Tissa, déjà son rival en affaires, devient aussi son rival en amour.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
j'ai vu ce film à sa sortie en salle (1967) , en ai le souvenir d'un excellent film plein de poésie (et de troupeaux d'oies) et désespère de le voir éditer en dvd. Pourquoi un film grand prix à Cannes, disparait alors que tant de navets inondent les bacs de vendeurs de dvd?
traversay1
3 662 abonnés
4 884 critiques
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3,5
Publiée le 25 août 2016
Petrovic est le meilleur représentant du cinéma yougoslave des années 60/70 (Trois, Il pleut sur mon village, Portrait de groupe avec dame). J'ai même rencontré des tziganes heureux est son plus célèbre, Grand prix du jury à Cannes, nommé aux Oscars. Très beau film, esthétiquement parlant, à la narration éclatée qui est autant un drame qu'une comédie avec valeur de documentaire sur la vie des tziganes en Voïvodine. Réaliste, ...
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konika0
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3,5
Publiée le 30 avril 2018
24 fois la vérité par seconde. Voici un objet filmique qu’il n’est pas aisé d’identifier. C’est l’histoire de Bora, un Tzigane yougoslave trafiquant de plumes d’oies (oui oui). Il rencontre la jeune et belle Tissa et ça va semer pas mal d’embrouilles dans cette contrée pas tout à fait hospitalière. Dès les cinq premières minutes, on se rend compte que l’on a devant soi un truc dans lequel tout peut arriver. Le film ...
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Pascal
166 abonnés
1 707 critiques
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4,0
Publiée le 29 février 2024
Grand prix spécial du jury ( cannes 1967), ce film d'Alexandre Petrovic rata de peu la palme d'or ( attribuée à "blow up" d'Antonioni). Selon le témoignage de Claude Lelouch qui démissionna du jury en protestation, la palme d'or avait été promise au cinéma italien.
La traduction du titre original est " les ramasseurs de plume" et repose sur un scénario minimaliste ( un tzigane sédentaire de Serbie fait le commerce de plumes d'oies. Il ...
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Avec J'ai même rencontré des Tziganes heureux, le réalisateur Aleksandar Petrović a voulu être au plus près de ce qu'est la vie des Tziganes ("Ce film n'est pas romantique - il est rude et beau" explique-t-il) et a fait appel à de vrais Tziganes : "(...) ils ne jouent pas dans ce film, c'est leur film. Ils jouent, pour ainsi dire, leur propre destinée."
Une chanson emblématique
Alors qu'il tourne son court-métrage Procès Verbal en 1964, Aleksandar Petrovic découvre la chanson Djelem Djelem interprétée par des musiciens d'origine hongroise. Il décide d'en faire l'accompagnement musical de J'ai même rencontré des Tziganes heureux. La chanson rencontre un tel succès à la sortie du film que les Roms en font leur hymne et qu'elle suivra Petrovic toute sa vie : dès qu'il entrera dans un café ou un restaurant de Yougoslavie où
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Des hommes extraordinaires
Aleksandar Petrovic décrit les Tziganes comme "moins "rationnels"" que d'autres car "ils dédaignent de considérer les conséquences à long terme de leurs actes." Plus "sensibles à la beauté du monde et à ses souffrances, (...) la vie de ces hommes est exceptionnellement intéressante et bizarre." Le cinéaste conclut en affirmant que "ce que nous pensons et rêvons, ils le vivent et le réalisent."