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    La Cérémonie
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    147 critiques spectateurs

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    Starwealther
    Starwealther

    79 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2024
    "La cérémonie" est un classique de Claude Chabrol, long métrage malaisant au possible. De manière très habile il installe l'histoire en douceur, nous présente ses personnages pour exploser dans un final des plus inattendus. Son actrice fétiche Isabelle Huppert joue très bien en postière délurée et malhonnête. Sandrine Bonnaire en femme de maison analphabète est remarquable. Chabrol se moque encore de la bourgeoisie rurale dans un pamphlet noir vraiment très noir. Excellent
    Patjob
    Patjob

    35 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2024
    C’est par des scènes d’exposition des personnages, fluides et classiques, que Claude Chabrol ouvre ce film. Puis le mystère apparaît et les tensions augmentent, quand le spectateur découvre peu à peu les lourds secrets des protagonistes, et l’on sent que le cinéaste lorgne vers Hitchcock. Le basculement qui s’ensuit est toutefois un peu brusque, et insuffisamment préparé dans l’évolution des deux amies Sophie et Jeanne (dont Isabelle Huppert donne une interprétation tout à fait remarquable). Un ultime rebondissement scénaristique laisse sur une bonne impression, et l’on a passé, au global, un bon moment.
    evariste75
    evariste75

    164 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2024
    Un très bon Chabrol, un excellent duo Huppert-Bonnaire, analyse de deux marginalité, une analphabète et une mère indigne... Ambiance chabrolienne à souhait dans une bonne famille bourgeoise de province...À voir et revoir !
    Redzing
    Redzing

    1 163 abonnés 4 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2024
    Sophie est engagée comme domestique dans une grande demeure de campagne. Elle rend la maison impeccable... et use de toutes les combines pour éviter que l'on découvre qu'elle est analphabète. Elle se lit d'amitié avec la postière du coin, une femme mauvaise qui a horreur de ses patrons. Tout ceci dérapera peu à peu...
    Claude Chabrol se complait comme à son habitude à dépeindre la bourgeoisie française, avec un ton grinçant et un humour noir discret. Outre ses célèbres scènes de repas faussement anecdotiques (nombreuses ici !), le réalisateur parvient également à livrer une véritable capsule temporelle des années 90. Par exemple, les riches ont la télé par satellite et des centaines de chaînes, les pauvres le vieux petit écran et les émissions de l'époque du service publique (les Minikeums !).
    Au-delà de cela, Chabrol s'avère avec "La Cérémonie" particulièrement pessimiste, tant aucun personnage n'est à sauver. Les bourgeois apparaissent à bon fond mais déconnectés, et surtout méprisants. Ils infantilisent leur bonne, lui confient des tâches hors de son cadre, ou osent la commenter ostensiblement alors qu'elle est dans la pièce d'à côté.
    De l'autre côté, c'est la haine qui gouverne. Sophie (glaçant Sandrine Bonnaire) a un passé chargé, et son illettrisme lui pèse sérieusement. Il ne sera pas difficile pour la postière malfaisante (espiègle Isabelle Huppert) de la mettre de son côté. Elle qui a aussi un lourd passif, et une vraie jalousie envers cette famille en particulier.
    Avec une mise en scène précise, Chabrol rendra ce récit de plus en plus malaisant, entre haine et mépris, jusqu'à un dernier acte terriblement tendu et sinistre. Tout le monde n'appréciera pas, entre les personnages antipathiques, le faux rythme de l'ensemble, et le ton sombre, mais à mon sens "La Cérémonie" fait partie des belles réussites de Chabrol.
    surine
    surine

    7 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 octobre 2024
    Quel nullité c’est lent ennuyant sans aucun sens au bout de 10 mins on se demande déjà ce qu’on fout la par pitié ne perdez pas votre temps ou argent pour un film aussi nul
    Gabrielle Carpentier
    Gabrielle Carpentier

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2024
    À mon avis un des meilleurs films de Claude Chabrol.

    La Cérémonie présente l’histoire de Sophie, une jeune adulte jouée par Sandrine Bonnaire, qui va être employée par Mme Lelièvre en tant que femme de maison (petit sourire pour la paie à « 6000 » qui était à l’époque en francs).

    La trame de l’histoire est plutôt de type sociologique et découle d’un décalage entre deux niveaux de vie. Se distinguent d’un côté la grande bourgeoisie avec la famille Lelièvre, et de l’autre, les petites gens que sont Sophie et Jeanne, son amie du bureau de poste. spoiler: Sophie a très rapidement le mérite de réaliser un travail exemplaire, mais son côté relationnel se démarque, et est vite perçu comme un véritable défaut. En effet, Sophie conserve une certaine froideur avec ses employeurs. Tandis qu’aux premiers abords, Mme Lelièvre a pu méprendre son attitude comme du professionnalisme, il va petit à petit se creuser un ravin entre la famille Lelièvre et Sophie, qui se montrera distante mais aussi menteuse. Un comportement des plus étranges qu’elle adopte afin de cacher son analphabétisme, qu’elle ne dévoilera même pas à sa meilleure amie tant elle en a honte.



    M. Chabrol nous montre avec un profond réalisme les deux sphères de vie.

    Les Lelièvre se complaisent dans leur état de vie. Ils sont très cultivés, notamment en musique, et se veulent être de bons employés en proposant à Sophie des lunettes ou des cours de conduite, mais ils ne voient aucun problème à employer le mot « bonne » dans le sens femme de ménage, mot qui a toutefois une connotation péjorative. De plus, ils donnent aveuglement un vrai labeur à la jeune femme, la faisant même travailler le dimanche.

    Pour sa part, Sophie ne se plaint pas et se satisfait dans son rôle de fantôme, mangeant la carcasse du poulet à part dans la cuisine, et regardant la télévision dans sa chambre. Elle se lie d’amitié avec Jeanne, rôle que prend Isabelle Huppert, et toutes deux se rendent au Secours Catholique pour réaliser de bonnes actions. spoiler: Cependant, l’importance des bonnes manières leur fera défaut, et elles seront rejetées par l’association. Elles ne comprennent pas les règles et en ont marre que leurs « bonnes actions » - de leur point de vue, car il leur manque les bonnes manières – soient méprisées par les autres. Ironiquement, c’est le goût pour la belle musique de M. Lelièvre qui va le conduire à sa perte. C’est pendant le visionnage d’un opéra qu’entrent frauduleusement Sophie et Jeanne dans l’idée de déménager Sophie. Or Jeanne est prise sur un coup de tête et se met à ravager la maison. On se rend alors compte de toute la haine de Sophie et Jeanne envers la famille, qui est tout à fait démesuré puisque les Lelièvre ne se sont pas montrés malveillant. Cette scène montre toute la cruauté de l’être humain dans sa soif de vengeance, encore plus mise en valeur dans le récent film espagnol « Les Nouveaux Sauvages ».
    CH1218
    CH1218

    211 abonnés 2 915 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mai 2024
    Je m’attendais à mieux, surtout après avoir lu les avis de ceux qui encensent ce film. Pour simplifier, j’ai simplement été hermétique à la façon qu’a Claude Chabrol de mettre en scène cette froide trajectoire meurtrière. Sa progression m’est apparue à la fois molle, sans suspens, ni tension. Un bon point tout de même pour l’interprétation de Sandrine Bonnaire.
    Luerna
    Luerna

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2024
    Deux jeunes femmes dérangées – une bonne et une postière - sèment la zizanie dans la vie d’une famille bourgeoise.
    Bien que transposition de faits divers authentiques je n’ai pas bien saisi le propos de Chabrol dans ce film hélas. Le plus embarrassant est à mon sens le personnage et le jeu d’Isabelle Huppert. Brusque, excessivement intrusif et sans nuance, le personnage devient plat, creux et fiche presque le film en l’air. Agée pour le rôle (42 ans à l’époque), avec ses couettes, son chewing gum, ses outrances et son ultra violence, l’actrice est caricaturale. De plus elle joue souvent vraiment très faux, et souvent aux moments cruciaux, c’est dommage. César vraiment immérité. J’aime beaucoup Huppert pourtant, mais pas dans ce film.
    La situation est celle de l’improbable rencontre de deux filles partageant d’être, chacune de son côté, autrice d’un crime sordide pour lequel elle n’a pas été sérieusement inquiétée. Ok on accepte. D’autres éléments du schéma narratif ne manquent pas d’intérêt : par exemple la maîtresse de maison bourgeoise et la postière auraient été concurrentes lors d’un casting lorsqu’elles étaient toutes deux enfants mannequins, selon les dires de la factrice, d’où jalousie de cette dernière. Cette situation est intéressante et pourrait être étoffée mais ce n’est pas le cas. C’est seulement une mention facile, simplette et elle suffit quasiment à justifier le déchaînement de la jalousie destructrice de la postière. L’autre problème est que Jacqueline Bisset a alors sur ce tournage 51 ans, tandis qu’ Huppert en a seulement 42, tout en composant un personnage qui en affiche tout au plus 30. Aussi on voit mal comment tiendrait l’hypothèse d’un règlement de compte en lien avec une pseudo-rivalité d’enfance. C’est le genre de détail, parmi d’autres, empêchant la fameuse suspension de l’incrédulité.
    Ledoyen, malgré ses efforts et sa bonne présentation de fifille gâtée à Papa, n’est guère crédible en fille de Jean-Pierre Cassel. Question de taille, de couleur d’yeux et de cheveux sans doute. Même chose pour le « fils » au museau chafouin de Jacqueline Bisset, casting pas idéal je trouve, bien que le garçon joue correctement par ailleurs.
    En définitive c’est bien le personnage interprété par Sandrine Bonnaire qui de loin est le plus intéressant et tient le film ensemble. C’est elle qui méritait le César. Sa perfection sage et rigide, sa panique convulsive devant l’écrit, sa transformation en miroir de sa nouvelle « amie », son incapacité à mettre des limites à celle-ci qui l’entraîne dans sa propre folie, et plus encore, les masques qu’elle met sur son humiliation administrée par la fille « de famille » compassionnelle et maladroite puis par le patron bourgeois.
    La fin du film est ouverte. A l’issue de l’enquête de police, sera-t-il finalement établi qu’aucune preuve de culpabilité ne pèse sur la bonne ? Tout peut en effet être mis sur le compte de la factrice. C’est ce que l’on souhaite à la bonne, car le personnage est plutôt beau et touchant, dans sa maladresse et sa souffrance, interprété avec retenue et une progression convaincantes.
    Cela se laisse regarder. Les décors sont des merveilles, il y a des films dans le film (notamment Noces Rouges de Chabrol dans sa scène la plus mémorable où Piccoli et Audran se jettent l’un sur l’autre dans un étang en Sologne), un rythme satisfaisant et le film est soigné.
    WYOMING
    WYOMING

    3 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2024
    j'ai adoré ce film que j'ai vu pour la première fois en 2024,
    je suis fascinée par Isabelle Huppert que je trouve fascinante et presque flippante,
    ça se voit dans ce film complètment incroyable où le suspen
    mazou31
    mazou31

    100 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2024
    Quel plaisir de revoir un excelllent film noir du grand Chabrol. Adaptant un roman méconnu, Claude Chabrol s’épanouit encore dans le crime en milieu bourgeois, promenant sa caméra d’entomologiste avec brio mais sans jugement. Il n’influence pas l’histoire, il montre simplement la bourgeoisie bien pensante, égotiste, humiliante bien que compréhensive et sympathique, et les « gens de peu » dirait Macron, humiliés, frustrés, victimes souvent malgré eux. Et par petites touches, la pression monte vers le drame. L’interprétation et la direction d’interprètes sont impressionnantes et furent d’ailleurs récompensées. Un grand film, profond et glaçant, sur l’âme humaine et ses arcanes mais aussi sur une société malade mais qui ne le sait pas… et qui ne le sait toujours pas alors que le mal empire !
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    43 abonnés 2 544 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2023
    Le film est sans doute la satire de la bourgeoisie la plus insidieuse, la plus subtile que Chabrol ait jamais tournée. La plus dérangeante aussi parce chacun peut se retrouver dans le portrait de la famille Lelièvre, type-même des "bobos" de province. La plus subversive enfin parce que Chabrol ne vise pas les excès de la bourgeoisie mais sa nature même.
    Elle a pourtant l'air très sympathique la petite famille des Lelièvre; Sophie, la nouvelle bonne, est accueillie avec gentillesse, et tous semblent vouloir lui faciliter la tâche. Pour un peu -dans l'intention de Chabrol- on reprocherait à la bonne (Sandrine Bonnaire) sa froideur taciturne, son indifférence ingrate. Tout au long du film, Chabrol affine le portrait de Sophie, jeune femme énigmatique que la vie a probablement maltraitée et qui, par ailleurs, tente désespérément de cacher son analphabétisme. Sa relation avec les maîtres de maison se détériorera, et c'est là que la démonstration de Chabrol prend toute sa signification. La gentillesse des Lelièvre ne va pas jusqu'à la bonté vraie, incapables qu'ils sont de considérer leur domestique comme un vrai être. Leur générosité ressemble aux dons que l'on fait aux associations caritatives: du moment que ça ne coûte rien (ces vêtements usagés que l'on donne dans des sacs poubelles, joli symbole ironique). Chabrol dénonce la fausse charité, bourgeoise ou bigote.
    Avec Jeanne (I.Huppert), la postière du village, Sophie se lie d'amitié. Elles ont en commun d'avoir souffert et de n'avoir rencontré que l'indifférence ou le mépris spoiler: . Leur geste fou, tragique
    , accentué par l'immaturité (entretenue par la consomation de télévision, clin d'oeil du cinéaste) résonne comme une vengeance. Le dénouement, prévisible, spoiler: est d'une rare cruauté
    . Il marque dans son excès ce qui sépare encore et toujours les "pauvres gens" et les bourgeois.
    L'évolution progressive de Sophie et Jeanne, entre autres personnages, détermine le film le plus intelligent, le plus abouti de Chabrol. Bonnaire et Huppert en tête, l'interprétation est formidable.
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 349 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2022
    aucun interet, les acteurs entrainés dans ce scenario si mauvais ne pouvent jouer bien, tout est previsible, et bourré d'incoherence;;;à eviter
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 novembre 2022
    Portrait opaque et vertical d'une méchante famille française bourgeoise, ou plutôt de la société française tout court. Le film n'hésite pas à s'armer de tout les clichés possibles pour accomplir l'objectif personnel de l'auteur : "procurer du ressentiment haineux à l'égard des français traditionnels", "assassiner la culture familiale française".. À tel point qu'il est difficile de croire à la moindre scène, quand bien même on ne serait pas en désaccord total avec la politique du projet..

    Le récit se rabaisse à mesure qu'il s'essaye dans les facilités de l'explicite et de l'analogie politique, comme d'habitude avec Chabrol, pour aboutir dans un final, téléphoné dès les premières minutes du film, chaotique et bâclé. Au moins on ne peut pas lui reprocher d'avoir massacré un scénario brillant, comme il l'a déjà fait pour "que la bête meurt", "la femme infidèle", "Betty" et je passe. Ce qui n'est pas inintéressant, c'est que Chabrol montre ici son vrai visage: un fou furieux habité d'une rage meurtrière. C'est peut-être ce qui l'a toujours maintenu à distance de la beauté et de la clarté.

    La bande son pompée chez Richard Strauss nous fait entendre par endroit une "Métamorphosen raté". Cette utilisation de la musique enfonce la mise en scène bâclée dans un abîme de laideur, qui touche au delà du film, l'artiste lui-même.

    PS: L'utilisation de Mozart pour susciter un mouvement de haine, de violence et de mort est une des pires déformation artistique que j'ai expérimenté..

    PS 2: Citer le Zarathoustra de Nietzsche ("Il y a chez vos gens de bien beaucoup de choses qui me répugnent et certes non le mal qui est en eux") sans se rendre compte que la citation condamne précisément la politique de celui qui l'emploie est un signe de démence.. Cette démarche traduit l'aveuglement de l'auteur qui s'accroche au style pour cacher son fond, et trahit l'ambition secrète du cinéaste : mystifier.
    OSC4R _
    OSC4R _

    76 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2022
    Je pourrais pas mieux caractériser le film que : c’est un Chabrol.

    Heureusement qu‘Isabelle Hupert et Sandrine Bonnaire sont là parce que sinon ça serait vraiment pas top. Elles et les autres, ça joue super bien.

    La fin est cool, et assez inattendue.

    Le reste du film, c’est pas mauvais, c’est pas génial non plus : c’est juste là.
    Quentin
    Quentin

    4 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 janvier 2022
    Hou hou hou I love these partners in crime 👯‍♀️

    What a long movie but I was not bored of it.

    Intriguing !

    📼
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