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    La Cérémonie
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    147 critiques spectateurs

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    Marie Depuydt
    Marie Depuydt

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    Avant « merci pour le chocolat », Claude Chabrol nous avait surpris en 1995 avec « la cérémonie ». Sophie est embauchée en tant que bonne dans une famille bourgeoise de Saint-Malo. Étant très dévouée, elle est malheureusement analphabète et tente tant bien que mal de cacher cet handicape à ses employeurs . Son amitié avec la postière, curieuse et envieuse, va déclencher une série de drames. Ce film avait reçu le prix de meilleur actrice pour Isabelle Huppert et avait été nominé à 6 reprises à l’édition 21 des oscars. effectivement, nous retrouvons Isabelle Huppert dans un rôle qui lui est inhabituelle, celui d’une vulgaire postière, voleuse et menteuse. Tandis que Sandrine Bonaire est encore une fois impressionnante dans son rôle de jeune femme distante et mystérieuse comme dans sans toit ni loi de Agnes Varda. Un film intrigant qui mérite d’être regardé !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 juin 2019
    "La Cérémonie" de Claude Chabrol s'inspire librement de l'affaire Papin ( même période que l'affaire Violette Nozière) .
    Nous retrouvons ici Isabelle Huppert ( excellente) dans un rôle étrange et mystérieux : une postière au passé trouble . Et une bonne , Sandrine Bonnaire (parfaite), introvertie et hors du monde .
    Je pense que ce film est une critique de la société , d'un coté les bourgeois , de l'autre la classe ouvrière .
    Frustration , jalousie , mystères , drame .
    Très bon film ! Coupe Volpi de la meilleure actrice pour Sandrine Bonnaire et Isabelle Huppert . César 1996 : Meilleure actrice pour Isabelle Huppert.
    dan d.
    dan d.

    7 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2019
    mon prefere de chabrol
    une histoire poignante !
    tout les second role sont excellents ledoyen en particulier
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    165 abonnés 2 387 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2019
    Superbe film de Claude Chabrol. Un film de classes, avec le formidable duo Bonnaire / Huppert.
    Bisset, Castel, la toute jeune Virginie Ladoyen. Adapté du roman L'Analphabète de Ruth Rendell, l'équilibre de classe est fragile, la cohabitation semble possible avant que tout ne bascule. Une musique, une ambiance, des personnages bien construits et un décor formidablement conçu. 1995 n'est pas si loin, et pourtant, ce film à déjà le grain d'un film des années 80. La patine du temps, un bon cru qui n'a pas vieilli. Le propos reste actuel.
    Un excellent casting, un scénario en béton, une réalisation impeccable. Un classique du cinéma français.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 756 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2019
    Film déroutant. Au départ on a l'impression de regarder un petit film français mal foutu, pas très bien joué et pas très bien réalisé. Et puis au fur et à mesure le malaise s'installe et le film éclore littéralement. La symbiose et la complicité excessive des deux héroïnes angoissent pour finir dans l'absurdité et l'horreur. Le pire et c'est la que le film est intéressant c'est que l'on a de la sympathie pour ces criminels. Sans doute grâce aux talents des deux comédiennes... Du Chabrol comme j'aime.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2019
    Chabrol avait dit dans une interview que pour avoir un grand méchant, il suffisait de créer une situation attendue du spectateur et inéluctable, mais d'en retarder le moment le plus possible. C'est ce qu'il fait ici avec maestria. Plus que son habituelle lutte des classes, Chabrol oppose ici (mais est-ce vraiment différent ?) une lutte des cultures ; opposant l’analphabétisme et la bêtise (la folie) à la grande culture bourgeoise. Les acteurs (et surtout Bonnaire et Huppert) sont excellents.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 215 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 février 2019
    Claude Chabrol disait que "La cérémonie" (1995) était le dernier film marxiste de l'histoire du cinéma. Revoir le film diffusé sur une grande chaîne de télévision nationale alors que la France se trouve engluée dans l'une des pires crises sociales de son histoire récente ne lasse d'interroger sur le sens du message envoyé par le réalisateur chafouin mais aussi terriblement lucide qu'était Claude Chabrol. Inspiré d'un roman de Ruth Rendell publié en 1977 ("L'analphabète"), le film développe en premier lieu un formidable suspense comme le réalisateur de "La femme infidèle" (1969) et du "Boucher" (1970) savait en concocter. On comprend très vite que l'arrivée de la très austère Sophie (Sandrine Bonnaire) dans une famille bourgeoise de la campagne bretonne à la recherche d'une employée de maison en urgence n'augure rien de bon. Tout à son affaire, Chabrol diffuse immédiatement et à petite dose le venin. La jeune femme comme cadenassée de l'intérieur renferme à l'évidence un lourd secret qui lui interdit d'entrer en empathie avec les Lelièvre souhaitant visiblement favoriser son intégration. Le spectateur bercé par la petite musique de Claude et de son fils Matthieu (compositeur de la bande originale) est très rapidement mal à l'aise face aux maladresses des maîtres de maison dont la gentillesse paternaliste consubstantielle à la classe bourgeoise qaund elle se veut bienveillante, semble parfaitement contre-productive. Cette manière insidieuse de vouloir prendre possession du libre-arbitre de la jeune femme à coups de conseils très directifs est vécue comme une humiliation par Sophie dont le regard noir devrait alerter leurs auteurs naïfs sur la haine qui s'installe. Si l'on applique un sous texte social au film, Chabrol indique clairement que ces deux mondes s'ils peuvent cohabiter, le plus souvent dans un rapport de dominants à dominés, ne pourront jamais se comprendre. Pendant un premier tiers du métrage particulièrement brillant, Chabrol dispose patiemment bûches et papier journal dans l'âtre de la cheminée. L'allumette qui servira à l'embrasement puis à l'explosion finale, il la place dans les mains de son actrice fétiche de cette période en la personne d'Isabelle Huppert. L'actrice qui sera récompensée aux Césars 1996, campe avec jubilation Jeanne, une harpie aux saillies hystériques de moins en moins contrôlées qui va trouver en Sophie l'âme sœur capable de lui permettre de concrétiser sa haine de ceux qui ont et sont tout ce qu'elle ne sera jamais. Ces deux là qui n'auraient jamais dû se rencontrer se nourrissent l'une de l'autre jusqu'à ne faire plus qu'une comme plusieurs plans nous le laissent comprendre. Le train est sur les rails et c'est avec une bonne dose d'effroi que le spectateur suit les deux jeunes femmes sur le toboggan qui les mène jusqu'à l'indicible. Les deux actrices formidablement convaincantes sont d'une complémentarité parfaite. Jacqueline Bisset incarne au plus haut point la beauté sûre d'elle-même que la jalousie féminine maladive de Jeanne ne peut supporter que souillée et détruite. Livrant sans doute là son dernier grand film, Chabrol ouvre la voie au plus direct et radical Michael Haneke qui deux ans plus tard livrera son terrible "Funny Games".
    Romaric44
    Romaric44

    21 abonnés 325 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2019
    Depuis le temps que je voulais voir ce film!
    Je ne suis vraiment pas déçu, Claude Chabrol sait choisir ses acteurs et les diriger à merveilles.
    Le scénario est captivant on reste toujours accroché au fil de l'histoire.
    Sandrine Bonnaire est tout simplement impressionnante dans ce rôle de femme sombre, j'ai trouvé Isabelle Huppert un ton en dessous j'avoue.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 février 2019
    Le film met mal à l'aise et laisse planer une zone d'ombre sur la personnalité du personnage principal (Sophie). Il n'est pas manichéen. Les acteurs sont très bons, avec une manière de filmer extrêmement naturelle qui captive le spectateur sans artifices.
    Mention spéciale à Virginie Ledoyen et Isabelle Hupert.
    samuel h
    samuel h

    3 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2019
    La meilleure rencontre Isabelle Huppert / Claude Chabrol.
    Pour moi, la meilleure actrice française dans le meilleur film de Chabrol.
    Et en plus, en fond sonore, du Mozart : un monument du cinéma.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    328 abonnés 3 019 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 février 2019
    une réflexion sur l'écart des classes et un scénario qui bascule de l'anecdotique à l'horreur absolue. Chabrol filme parfaitement la violence avec un rendu simple , détaché mais direct. quelles actrices!
    pierrre s.
    pierrre s.

    449 abonnés 3 316 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2018
    Troublant mais surtout terriblement surprenant, La Cérémonie, marque le spectateur. Le drame de Chabrol commence "gentillement " puis bascule petit à petit dans quelque chose de beaucoup plus grave, jusqu'à atteindre le point de non retour.
    raphaelK
    raphaelK

    16 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2017
    Claude Chabrol, peintre caustique et malicieux de la bourgeoisie française, nous livre une chronique sociale, un suspense dans la pure tradition hitchcockienne, une mise en scène de la « fracture sociale » nouvelle version de la lutte des classes…
    Christine Brakhausen
    Christine Brakhausen

    11 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Genial Chabrol!!!!! Comme toujours l'univers Chabrolien saura toujours nous surprendre , un grand cinéaste et de sublimes acteurs
    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 août 2017
    Voilà un film qui aurait pu être vachement bien. Car basé sur l'histoire des sœurs Papin qui, en 1933, auraient assassiné leurs employeurs. L'histoire du film de Chabrol, la voici : une gouvernante se fait engager par une famille de bourgeois. Mais cette dernière va être manipulée par la postière. Et un drame aura lieu. Comme on est chez Chabrol, on évite pas la petite pique envoyée à la bourgeoisie. C'était son truc ça au père Chabrol, lui qui en était pourtant issu. Même si dans le film en question, la pique est moins aiguisée qu'à l'accoutumée. Mais perso, je prends, j'apprécie toujours un tacle fait aux richards. Concentrons nous un peu sur cette gouvernante. Elle nous fait une première impression peu reluisante. On se doute qu'il y a quelque chose de pas net en elle. Quelque chose de plus grave que son spoiler: analphabétisme
    ou que son esprit simplet. Ça va bien plus loin que ça. Y a quelque chose de trouble dans son regard. Et moi, ce quelque chose de trouble, j'ai envie que ça me saute aux yeux, j'ai envie de le voir d'entrée de jeu tout en ne l'exposant pas ouvertement. Le problème est là, Chabrol a tant voulu faire de mystère autour de la nature cachée de son personnage que cette gouvernante finit par ne plus du tout intéresser. Trop de mystère tue le mystère. Quant au personnage de la postière, on a un problème aussi. Elle est bien trop extravertie. Dans l'absolu, ça ne me gène pas qu'un personnage soit complètement barré, mais faut-il encore trouver un juste milieu. Une façon de jouer qui ne te prenne pas la tête. Or, cette postière prend la tête mais genre vraiment. Et sa révélation sur spoiler: la mort de sa fille
    n'équilibre pas les choses, le mal est pour ainsi dire, déjà fait. Du coup, quand les deux éléments perturbateurs ne tiennent pas la route, ça devient vraiment ardu de te passionner pour le film. Alors que fait-on ? On attend. On attend que quelque chose se passe pour donner du souffle à cette histoire qui en manque quand même pas mal. Quid de la manipulation ? La manipulation, dans mon esprit ça ne peut pas être pris par dessus la jambe comme ça l'est ici. La manipulation ça ne peut pas être traité avec cette forme de légèreté. Non, pour moi, la manipulation, c'est de la violence psychologique. Ce qui entraîne quoi ? spoiler: Une tuerie finalement bien vite expédiée
    . Et le sort des personnages, en fin de compte, tu t'en fous un peu. Après la tuerie, peu importe ce qu'il peut arriver à Sandrine Bonnaire ou à Isabelle Huppert. Voilà ce qu'est « La cérémonie », un film franchement pas fameux, pas nul, mais qui s'oublie assez vite. Et c'est bien dommage.
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