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    Copie conforme
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2019
    On pense d'emblèe au "Viaggio in Italia" de Roberto Rossellini! Pour la première fois, Abbas Kiarostami tourne loin de son Iran habituel! C'est dans le sud de la Toscane qu'il suit un ècrivain anglais, venu donner une confèrence sur les rapports, dans l'art, entre l'original et la copie! A cette occasion, il rencontre une jeune galeriste française, qui l'entraîne dans un petit village et s'amuse à le faire passer pour son mari! Un petit village du nom de San Gimignano (quelle riche idèe que d'avoir choisi ce dècor idyllique) ou Kiarostami emmène le spectateur au coeur de la campagne toscane! Mais dans la vie aussi, il est parfois compliquè de dèmêler le vrai du faux! Des rèminiscences du film de Rossellini, une alchimie singulière entre la rayonnante Juliette Binoche et le baryton britannique William Shimell, pour une histoire universelle - un homme rencontre une femme - qui, pourtant, ne ressemble ici à aucune autre! Au dèpart de l'intrigue, une confèrence qui se transforme en road-movie universel où seul l'espèce humaine a oubliè que l'objectif de la vie est le plaisir! Si quelqu'un parvient à l'atteindre, nous n'avons pas à le juger! S'il a trouvè son bonheur, nous devons le fèliciter, pas le critiquer! L'originalitè, la beautè, l'âge, la fonctionnalitè: c'est la dèfinition d'une oeuvre d'art! Autre particuliaritè de "Copie conforme", plus on le regarde de loin et de haut, plus il parait central et essentiel avec une fausse transparence de la mise en scène, des dialogues fleuves et d'envoûtants plans sèquences! Prix d'interprètation fèminine au festival de Cannes pour Juliette Binoche qui apparait, fascinante, lumineuse, immergèe avec intensitè dans son rôle, jusque dans ses aspects les plus dèroutants: une grande comèdienne en somme, en totale libertè, tout comme son partenaire William Shimell qui aurait mèritè ègalement un Prix puisque c'est la première fois que le chanteur d'opèra britannique joue au cinèma! Pourtant si le spectateur accepte la lenteur du rythme et le sens jamais franchement clair du propos, "Copie conforme" rèserve de belles surprises avec des cadrages et des lumières magiques de ce village de Toscane! Beau et mystèrieux...
    titiro
    titiro

    50 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2010
    Ce film a beaucoup de choses pour lui. Tout d'abord cette mise en scène remarquable. De longues scènes de dialogues tournées en une seule séquence. C'est magnifique. Ensuite, le scénario. Le sujet est parfaitement maîtrisé. Et pour finir, pour faire vivre tout ça, pour nous convaincre, l'interprétation, impeccable, sublime. Certains auteurs feraient mieux de s'inspirer de ce film, et retenir la leçon.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 328 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 septembre 2017
    Au moins, voilà un film dont la bande-annonce ne rentre pas dans les travers actuels de ses contemporaines : elle ne dévoile rien de l’intrigue et ne trompe pas non plus sur la marchandise ! D’abord elle ne dévoile rien parce qu’elle n’a pas grand-chose à dévoiler. Jamais le dicton « Ceux qui parlent le plus sont ceux qui en ont le moins à dire » n’a été aussi vérifié (et ici les longues tirades – en trois langues différentes s’il vous plait ! – ne font que le confirmer).. Enfin, autre mérite, cette bande annonce ne trompe pas non plus sur la marchandise. En effet, celle-ci montre une personne enfermée, coupée du monde extérieur, qui se contente de s’admirer dans une glace et de voir si quelques fioritures pourraient suffire à la faire passer pour belle. Alors là – chapeau ! Effectivement, ce film est replié sur lui-même, nous dressant le sempiternel portrait de bobos se contemplant l’un l’autre (un écrivain et une galeriste : difficile de faire panel plus représentatif). Et là où la bande-annonce fait finalement très fort, c’est qu’elle fait exactement ce qu’on attend d’une bande-annonce : c’est-à-dire savoir transmettre l’esprit du film sans trop le dévoiler. Là, effectivement, en 30 secondes de bande-annonce on se fait déjà chier comme des rats morts ! Eh bah, croyez-moi, l’esprit du film a été bien retranscrit. S’ajoute à cela un titre on ne peut plus limpide : "Copie conforme". Non seulement ce film est effectivement une pale copie de tant de films nauséeux qui l’ont déjà précédés, mais en plus il traduit parfaitement l’état d’esprit de Kiarostami en faisant ce film : la conformité aux mœurs et aux codes actuels du cinéma bourgeois. En tout cas c’est gagné pour lui, il a eu son petit prix à Cannes, il peut arborer un joli sourire. Par contre, pour moi, comme pour vous d’ailleurs qui comptez peut-être vous coltiner ce film parce que Cannes lui a rendu hommage, le sourire risque fort de se muer en grimace...
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 décembre 2010
    Et encore une bonne grosse daube pseudo-intello avec Juliette Binoche, je m'étais déjà ennuyé devant "Mary", et bien là, c'était pareil, sauf qu'au bout d'1h, j'ai arrêté de perdre mon temps. Du cinéma fait pour les critiques de cinéma, ce petit monde nombriliste, qui n'est heureux que lorsqu'un film est chiant, et c'est difficile de faire un film divertissant juste en filmant 2 personnes qui parle de sujets philosophiques, et c'est le cas ici. A éviter absolument, comme les films avec Juliette Binoche...
    cinette1ère
    cinette1ère

    6 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 février 2011
    Au secours, grosse nullité !
    Cette pauvre Juliette Binoche est pathétique dans ce film, elle ne ressemble plus à grand chose.. Je vais éviter ses films si elle persiste sur cette mauvaise pente !
    Je me souviens que même le gamin qui joue son fils dans le film était insupportable aussi. C'est long et sans intérêt, ça se veut intello mais en aucun cas ce n'est intelligible ! Ne perdez pas votre temps avec ce film.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 396 abonnés 4 437 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 octobre 2016
    Parbleu, ben dans le genre film ennuyant Copie conforme, qui n’est autre que ma première incursion dans le cinéma de Kiarostami, bat pas mal de records ! Film présenté à Cannes, j’aurai du m’en douter, mais j’y ai cru, et je n’aurai pas du !
    En fait un seul point positif, le jeu du duo d’acteurs principal. William Shimell est une vraie révélation, il est parfait, subtil, délicat, c’est l’atout du métrage face à une Juliette Binoche plutôt à l’aise, qui elle aussi apporte son jeu fin et sa délicatesse habituelle. Autant le dire de suite, sans un duo d’acteurs potable, ce film aurait été un supplice pire que la roue ou la crucifixion ! Parce que pour le reste, beurk, et je le dis, beurk ! Comment peut-on pondre un film aussi vain, et en plus avec des financements publics français ? Comment peut-on investir dans ce genre de produits sans intérêt ?
    Je suis dur, mais à un moment donné faut l’être. Il n’y a aucune réalisation ! Faux plan séquence sur des dialogues à rallonges qui s’enchainent jusqu’à l’indigestion totale, Tarantino peut aller se rhabiller, il est ici battu à plate couture en matière de dialogues ! C’est simple, pendant 1 heure 45 on a le droit à une succession de conversations qui s’étalent, qui s’étalent, n’allant parfois nulle part, étant toujours vaines (ah, j’oubliais, on a bien un monologue de 10 minutes au bas mot d’entrée de jeu !) et gavant très vite tant ça vire au grand-guignol du ridicule vers le milieu du film ! Car oui, mesdames et messieurs, en fait nos deux héros vont s’emparer de personnages de théâtres, comme cela, comme par magie, et jouer un vrai-faux couple pendant le reste du film ! Un vrai-faux vieux couple ! Compte tenu de la conclusion banale, et du déroulé mou comme un escargot paralytique sous tranquillisant, nul doute que le réalisateur n’avait plus grand-chose à dire passé dix minutes avec un tel sujet absurde.
    Sur la forme je ne m’étalerai pas outre mesure. Réalisation inerte qui fait passer David DeCoteau pour un théoricien de la mise en scène, photographie d’une incroyable laideur (le film se passe en Italie et pourtant la luminosité est continuellement grisâtre, on se croirait en Ecosse), décors inexploités (on passe la plupart du temps dans des intérieurs, même lorsque le héros visite la ville en voiture le réalisateur ne filme que l’habitacle du véhicule, une magnifique ford !), musique d’une nullité qui frôle le volontaire (trois note sur un piano, ou quelques violons, c’est tellement discret et neutre que je ne me souviens même plus !).
    Copie conforme a réjoui la critique cannoise, on comprend mieux pourquoi tout le monde se contrefiche de son avis ! C’est digne d’un mauvais téléfilm, et pour moi ce métrage n’aura eu qu’un mérite : révéler William Shimell. Pour le reste c’est une véritable indigestion de nullité crasse, et c’est vraiment rare que je sois aussi sévère et aussi abasourdi par la médiocrité d’un métrage, dont, en plus, je n’attendais rien de particulier. 0.5, car désolé, même le bon duo d’acteurs ne sauve pas l’inanité du reste qui est au moins à – 10 sur 5 dans mon barème de critique.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mai 2011
    Un écrivain anglais, en Italie pour présenter un essai philosophique sur les relations entre copie et original dans l’art, rencontre une femme avec laquelle il va passer une journée complète à sillonner la Toscane.
    Insupportable. Les critiques parisiens du milieu ont pris un pied fou devant ce film très chiant ; il faut définitivement que j’arrête de me fier à leur jugement. Au bout d’une heure, j’ai arrêté les frais. Tout commençais mal, la première scène entre Binoche et son fils est si mal jouée que j’avais déjà envie de passer à autre chose ; mais voilà je me suis entêté. Après on passe à de longs plans séquences en voiture, certes bien filmé, mais emmerdant à souhait. Du bavardage à longueur de temps dont le cinéma peut se passer. Le cinéma est-il le média adapté pour le débat philosophique ? Un documentaire ou une émission sur le sujet de la copie pourquoi pas, mais le cinéma, non. On dit le cinéma français intello et parfois chiant, à l’étranger, mais là on est battu à plat de couture.
    A m mi-parcours, le réalisateur décide de nous balader au sein de la relation de ces 2 personnes toujours sur le thème de l’original et de la copie ; quelle est leur véritable relation ? Mais arrivé à ce stade du film, on s’en fout, on n’a qu’une envie éteindre la télé et passer à autre chose.
    Chiant, bavard, intello, philosophique… rien n’à faire dans une salle de projection
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 octobre 2015
    Une daube monumentale!!! Rempli de bons sentiments ridicules, d'acteurs bidons, de clichés: les méchants sont des noirs, des latinos... Passer votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Un texte et un scénario de pièce de théâtre. Alors forcément, quand ça arrive au cinéma, ca manque à la fois de rythme et de souffle... Très décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 juin 2010
    Dieu, quel ennui (et quel bon gros dodo par la même occasion) ! Marre de ces films prétentiards, longs comme un jour sans pain, prix d'interprétation féminine à Cannes ou pas ! Ce film est nul d'un bout à l'autre et sur tous les plans.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 juin 2010
    tellement prétentieux et snob qu'on en a la nausée , tout ça avec une philosophie de café du commerce à 2 balles, des dialogues ineptes, une insulte à l'intelligence et la culture du spectateur.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2010
    Deux choses sont difficiles à appréhender pour moi après avoir vu ce film. La comparaison avec d'autres films de Abbas Kiarostami puisque c'est le premier que je vois. Et si le récent prix interprétation cannois de Juliette Binoche est mérité faute d'avoir vu les autres films présentés cette année. Toujours est-il qu'au final le film m'a beaucoup plu. Il n'est fait que d'une seule et même conversation entre un homme et une femme au long d'un après-midi d'été. D'abord bavard, un peu trop intello voir élitiste, il bascule subtilement dans une autre dimension au grès de quelques mots échangés entre l'héroïne (dont on ne sait jamais le nom) et la patronne d'un café. On passe alors avec bonheur par plusieurs niveaux d'émotions au même rythme que ce couple dont on ne sait jamais très bien s'il se retrouve ou se sépare. La réponse arrive dans une dernière scène de toute beauté, sur tous les plans, qui résume à elle seule à la fois le film et toute la vie de ce couple. D'une très grande réussite sur le plan formel, le film l'est moins sur les dialogues parfois un peu lourds, démonstratifs ou théâtraux. Mais souvent, alliés au jeu sans faille et tellement touchant de Juliette Binoche ils arrivent à faire sortir une très belle émotion. La performance de William Shimell est aussi à noter, premier film pour cet anglais chanteur d'opéra. La mise en scène est d'un simplicité très pure qui nous laisse à la fois profiter des personnages et de l'histoire et des splendides paysages de la Toscane.
    Pour ma part Copie conforme est un très beau film. Mais on voit là encore une fois le fossé entre les films cannois et la critique d'un côté et le grand public de l'autre qui ne semble pas vraiment adhérer. Mais comme dit un ami cinéphile : Copie conforme est un film qui se mérite...
    Pierre E
    Pierre E

    212 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2010
    Copie conforme. Sous ce titre énigmatique qui prétend à une dissertation sur l’art, la copie et l’original, ce sont l’absence et l’errance, la réalité et l’illusion qui constituent l’essence et l’infinie richesse du nouveau film de Abbas Kiarostami, un florilège de thèmes coutumiers à l’œuvre du cinéaste.
    Sous la grâce lumineuse d’un petit village de Toscane, Kiarostami contemple l’errance d’un couple qui ne se connaît plus, ou qui ne se reconnaît plus. Pourtant, depuis les quinze ans de mariage qui les unis, rien n’a changé. La différence c’est qu’elle se rappelle de tout, et lui ne se rappelle de rien.
    Son scénario, fort de son revirement, des contradictions qu’il engendre et des interrogations qu’il suscite, est enveloppé d’un doux et profond mystère qui le rend impénétrable. S’agit-il d’un coup de foudre ? de deux amoureux qui ont joué aux parfaits inconnus pour se séduire à nouveau ? se sont ils inventé ces quinze ans de vie matrimoniale et de bonheur illusionné ? A la manière de la vie et des hommes, « Copie conforme » questionne, mais ne donne pas toujours les réponses, ou du moins celles que l’on attendait.
    Voilà leur destin, se parler, se parler comme si c’était la première fois. Bavard, « Copie conforme » est pourtant une allégorie du mutisme puisqu’il incarne la non-communicabilité même. Ce sont les paroles qui ont usé ce couple et les paroles qui abusent et désorientent le spectateur, interdit face au tour de passe-passe scénaristique concocté par Kiarostami, en surprenant prestidigitateur.
    Dans une mise en scène délicate, Kiarostami évince toute psychologie et laisse parler la grâce des corps et des visages. L’enivrante sensualité de Juliette Binoche, la discrétion flegmatique de William Shimell…tout ce qui passe sous la caméra du cinéaste semble touché par la grâce. Un café qui refroidit pendant qu’un couple se consume. Une femme qui met du rouge à lèvres et des boucles d’oreille pour plaire à son mari… La même femme qui, peu rancunière, tend à son odieux mari un morceau de pain alors que celui vient de quitter la table sans rien avaler. Chaque scène de cet écrin contemplatif est un instant de simplicité dans sa forme la plus pure. C’est aussi un instant d’authentique poésie.
    Tourné loin de la terre natale du cinéaste, « Copie conforme » est un film universel. Anglais, italien, français, lors de son voyage jusqu’en Toscane, Kiarostami semble avoir recueilli les langues et les cultures, comme certains prélèvent les échantillons de sables sur les plages de leurs voyages. Variation sur le bonheur, les existences qu’il étouffe et les illusions qui s’y perdent, « Copie conforme » est une œuvre que l’on savoure paisiblement dans le quasi-temps réel d’une balade dominicale. Une œuvre qui nous enivre et nous suit longtemps après, que l’on n’ose aimer qu’avec pudeur, de crainte qu’une passion ardente ne s’évapore trop vite. « Copie conforme », comme le bon vin de Toscane (moins bon que celui des français mais assurément meilleur que celui des anglais) se laisse vieillir…
    pgioan
    pgioan

    30 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2010
    Excellent ! Ne dites pas intello, snob,compliqué... Si on aime jubiler dans un film étrange, bien fait , bien joué,voila ! Evidemment , il y a du Rhomer, et aussi du Lynch, mixte savoureux , non ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 octobre 2010
    Ce film est long long et ennuyeux, bref chiant et pseudo intellectuel pour ne pas aboutir à grand chose
    Les meilleurs films de tous les temps
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