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    Copie conforme
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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 juin 2010
    La Toscane est belle, les acteurs sont bons, mais le film est néanmoins long, ennuyeux et agaçant.

    Si vous n'aimez pas les films prises de tête et privés d'action (le film est entièrement composé de plans fixes et de dialogues poussifs) n'allez surtout pas le voir !
    Ghibliste
    Ghibliste

    76 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2015
    La trame de "Copie Conforme" peut se révéler assez étrange pendant une bonne première partie de film, tant ses faux-semblants ne sont pas toujours faciles à appréhender... Mais ceux-ci ne découlent probablement que du désir d'Abbas Kiarostami de mieux nous égarer dans ce jeu d'amours passés et présents. Les dialogues sont passionnants et font la force du film, tout comme Juliette Binoche, absolument sublime. Le rythme, quant à lui, est très lent, donnant à ce film l'image d'objet élitiste, mais j'aurais tendance à penser que c'est ici pour la bonne cause. Exigeant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mai 2010
    Incroyable dans ce dialogue pertinent sur les relations amoureuse, le mariage, l'imitation et la solitude!
    Juliette Binoche est une actrice excellente et ce film nous en fait part une fois de plus!La transition entre les deux roles se joue a une séquence et la confusion se fait petit à petit...
    Quel imitation font ils...le mariage ou le premier rendez vous? J'avoue que je n'en sais rien.
    Excellent film, je m'attendais à quelque chose de bon mais à ce point, il mérite bien sa nomination à Cannes comme mes 4 étoiles
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 août 2011
    Je n'ai rien compris. Quel est le propos ? Quelle est l'ambition du film ? Nous montrer qu'une copie peut être plus belle qu'un original ? Que la vie n'est qu'illusion ou regrets ? Franchement j'arrête. J'ai peur de dire des conneries sur les intentions de l'auteur. De tout façon sur la forme, le film est imbitable : la 1ère scène est symptomatiquement longue et d'un ennui abyssale (presque 10 minutes en 3 plans fixes) ; la réalisation en abuse justement des plans fixes et des gros plans ; Juliette Binotte est en roue libre... j'en passe et peut-être des meilleurs.
    Un film pour moi inaccessible.
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2017
    Après un documentaire tourné en 2001 et intitulé ABC Africa et un segment du film Tickets qu'il a coréalisé avec Ken Loach et Ermanno Olmi (autour d'un train en Italie), Abbas Kiarostami nous présente désormais son premier long-métrage de fiction tourné hors de son Iran natal.

    Le sujet du film est le rapport entre l'original et la copie; thème auquel l'écrivain quinquagénaire James Miller consacre un essai et dont les exemplaires se vendent comme des petits pains grâce à un sous-titre alléchant et provocateur: "Une bonne copie vaut mieux que l'original". Copie conforme commence ainsi par une conférence de presse où James Miller parle de son livre; dans la salle on trouve une jeune femme galeriste d'origine française qui s'assied au premier rang, à côté du traducteur du livre de Miller (qui l'a traduit de l'anglais en italien), et qui paraît visiblement intéressée. Près d'elle, son jeune fils, se tortillant nerveusement sur sa chaise en s'occupant de sa console de jeux, manifeste des signes d'impatience: apparemment il a faim et cette conférence de presse sur un essai parlant du rapport entre l'original et la copie en art l'ennuie mortellement. En fait, Miller le révèle au cours de la conférence, le rapport entre l'original et la copie n'est pas exclusivement valable dans le domaine artistique. Selon lui, il est aussi applicable pour les êtres humains, selon le processus de la reproduction: "nous serions ainsi les éternelles répliques de nos ancêtres".
    Après cette amorce de réflexion, Copie conforme se concentre sur le couple James Miller/galeriste française. Celle-ci lui demande de dédicacer plusieurs livres (dont un pour sa soeur Marie); ils se rendent tous deux en voiture à San Gimignano, petit village près de Florence, aller visiter un tableau qu'on présente comme "la Joconde toscane". Le cadre temporel est posé quand Miller annonce qu'il a un train le soir même, à vingt et une heure.

    Ce nouveau film d'Abbas Kiarostami, lauréat de la Palme d'Or en 1997 pour Le Goût de la Cerise, paraît jouer avec les clichés pour mieux les tordre. La femme française est vivante, pétulante et pleine d'entrain; l'homme anglais est sobre, discret et sec. Cliché nationaliste et sexiste à la fois: les Anglais seraient aussi communicatifs que des portes de prison et les Françaises seraient pleines de vie et d'enthousiasme. Les Hommes viendraient de Mars et les Femmes de Vénus... Ou pas? À la réflexion sur la copie et l'original (la Joconde toscane; l'anecdote de Laurent de Médicis ayant demandé à Michel Ange de s'inspirer de l'Antiquité pour augmenter le prix de la sculpture de ce dernier...) s'ajoute le thème du couple. Là encore, il y a ambiguïté: au début c'est un écrivain et sa lectrice; après c'est un homme et une femme mariés depuis quinze ans, et parents d'un fils - on peut supposer que c'est le même fils que celui qu'on a vu au début. La femme réclame de l'amour, de l'attention; mais tous ses efforts pour être remarquée et considérée par son mari s'avèrent vains: le soutien-gorge qu'elle enlève dans l'église, le rouge à lèvres ostentatoire qu'elle met sur ses lèvres (comme on le voit dans la bande-annonce de une minute du film), ainsi que ses boucles d'oreilles élégantes qu'elle revêt passant totalement inaperçus. En même temps, et de façon très symbolique, les deux personnages voient constamment des jeunes mariés passant devant leur nez. La femme réagit de façon enthousiaste à leur vue; l'homme de façon aigre. A la fin les deux personnages retournent dans l'hôtel où ils ont passé leur nuit de noce, il y a de cela quinze ans. La femme se couche sur le lit, tâte le drap, embrasse toute la chambre d'un regard tendre et nostalgique; apparemment elle se rappelle de tout: la position dans laquelle chacun des deux était couché à l'époque, ce qu'ils avaient dit, ce qu'ils avaient fait, à quel moment...
    Dernier plan pour ce film énigmatique: un plan d'église italienne vue à travers une fenêtre ouverte, aux persiennes et aux volets ouverts. L'ouverture apparaît décidément comme un mot clé de ce film où le spectateur est susceptible de voir ce qu'il veut; pour un film ouvert aux interprétations diverses; où il faut chercher midi à quatorze heures, ou bien alors non. Stéphane Delorme des Cahiers du Cinéma y voit une "copie conforme" des comédies sentimentales américaines typiques; Juliette Binoche déclare, dans une interview sur RTL, qu'il faut aller voir le film "pour se marrer"...

    Il est très amusant de constater les divergences des avis de la critique et du public, par exemple sur le cite "Allociné". Les premiers s'extasient sur ce film de Kiarostami qui serait du Kiarostami pur jus, et en même temps une variation subtile à partir du Voyage en Italie de Rossellini, et une rupture lynchienne du plus haut goût au milieu. Les spectateurs lambda, au contraire, sont nombreux à critiquer ce qui leur apparaît plus comme un somnifère que comme un film (beaucoup dorment pendant la projection). C'est vrai que si on ne connaît ni Kiarostami, ni Lynch, ni Rossellini, la dimension subtile de ces allusions pourrait bien nous échapper.
    Il est vrai que la matière excessivement cérébrale du film (réflexion sur l'art et la copie...) et les babillages intellectuels des personnages ont de quoi larger la moitié des spectateurs... Après, il y a tout de même des choses qui peuvent être appréciés par tout un chacun: les paysages ensoleillés de la Toscane parcourus de cyprès; la composition harmonieuse des cadres; la présence lumineuse d'une Juliette Binoche qui n'a pas volé son prix d'interprétation ou d'un William Shimell, baryton à l'opéra dont il s'agit là du premier rôle, et qui s'impose comme une vraie révélation...
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2012
    «Copie Conforme» marque (ou accentue) une rupture évidente dans la filmographie du cinéaste iranien. Oubliés les films dépouillés collant au plus près de la réalité pour mieux en faire ressortir la poésie, films où le spectateur était livré à lui-même et convié à une certaine introspection. Ici le propos est au contraire totalement dirigé, contrôlé par Kiarostami et d'ailleurs principalement matérialisé par la parole. Une logorrhée presque diront certains, qui en un sens fait effectivement perdre de son charme au cinéma de Kiarostami, jusqu'alors synonyme de légèreté du style et de simplicité, mais par bien des aspects tout sauf dénuée d'intérêt. Bien plus encore c'est la multiplicité de «Copie Conforme», ses nombreuses interprétations qui le font paraître comme une pure construction intellectuelle froide et compassée, voire même un brin arrogante. Toutefois si l'on tend l'oreille on retrouve bien le cinéaste du «Goût de la Cerise» derrière un vernis esthétique façon pub pour café ou pour voiture (principal défaut du long métrage il est vrai). Car si cette fois la réflexion est balisée, l'avantage est que l'auteur en dit plus et de façon ô combien pertinente. Est d'abord abordée la question de l'art puis de la reproduction : que vaut une copie? Ce film ne serait-il pas d'ailleurs la réplique du «Voyage en Italie» de Rosselini? Et conjointement la question de l'idée, de l'idéal : ce couple est-il une copie de couple idéal? L'art est-il la représentation forcément appauvrie d'idéaux? Et ainsi de suite. Viennent aussi des interrogations nombreuses sur les relations humaines, le couple, l'amour, la vérité et même le sens de la vie! S'il est quelque peu bavard, «Copie Conforme» n'est jamais indigeste, grâce au talent de Kiarostami à rendre les situations aussi naturelles et évidentes que possible, malgré des personnages complexes et étonnamment mystérieux. La mise en scène quant à elle reste sobre, un peu convenue mais parfois fort réussie! Et puis l'interprétation est pour sa part excellente, Juliette Binoche en tête. Un très bon, voire un grand film à voir absolument! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mai 2010
    COPIE CONFORME: certifié non conforme

    Lui, James Miller, est un écrivain britannique récemment rendu célèbre par la parution d'un essai sur l'art. Elle, anonyme (Juliette Binoche) et française, est venu assister à l'une des conférences qu'il donne en Toscane, où elle réside avec son jeune fils. Désireuse d'en savoir plus sur la thèse et la génèse du livre, elle souhaite aussi faire partager son point de vue à l'auteur. Elle provoque alors leur rencontre et l'emmène se balader dans un petit village pittoresque près de Florence.
    Le dernier film du cinéaste iranien Abbas Kiarostami est tout à la fois prenant et déstabilisant. La première partie du film est certes un peu longue: passées les quarante premières minutes, on ne sait toujours pas à quoi s'attendre, ni si cette laborieuse conversation (sur la valeur de la copie et de l'original dans l'art) va aboutir sur quelque chose de plus personnel et intime entre les deux personnages. Mais tout bascule lors de la séquence centrale dans le petit café: entre fiction et réalité, on se retrouve soudainement confronté à un couple marié depuis quinze ans, traversant une grave crise conjugale. Mais s'agit-il d'une projection fantasmée de la femme ou assistons-nous vraiment au dévoilement d'une réalité cachée jusqu'à présent? Filmée quasi en temps réel, cette seconde partie suit le cheminement du couple dans les ruelles du petit village, lieu prisé des romantiques, où l'on croise d'ailleurs à chaque carrefour des jeunes mariés en train de célébrer leur union, comme pour rappeler à James et son épouse l'échec de leur propre mariage. Mais derrière cette histoire, se dresse un constat plutôt amer sur l'institution du mariage et les nombreuses désillusions qu'il engendre, incarné physiquement (la scène de la photo) par une jeune femme en robe de mariée, assise au premier plan, le regard vide et fermé. Étrangement ficelé mais néanmoins envoûtant, Copie conforme est finalement le récit d'une histoire d'amour qui n'en est plus une.
    petithom
    petithom

    10 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2010
    Je découvre avec ce film le cinéma de Kiarostami et j'avoue que je suis assez séduit.Copie conforme débute par une discussion intellectuel sur le vrai et le faux pour se transformer au détour d'un café par une histoire sentimentale.On pense ici à Antonioni(pour le cadrage et la beauté des plans) ou Rosselini(Voyage en Italie au sujet assez similaire) et le jeu des acteurs est assez magique.A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mai 2010
    Lent, confus, montage poussif à la "Tata Ginette", photographie lassante (gros plan, puis gros plan, puis gros plan, puis... ah...? ah non, gros plan), dialogues creux, personnages téflon (on se s'attache pas)... Juliette Binoche fait ce qu'elle peut, au risque de cabotiner, et ne sauve pas le film. Un tiers de la salle est parti: j'aurais dû faire de même !
    ardeo
    ardeo

    9 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2019
    Un film qui respire, qui prend le temps ! Qui sent bon l'intelligence, l'Art, la magnifique nature toscane. Mais aussi, qui évoque les relations entre un homme et une femme avec toutes leurs difficultés à concilier l'évolution de leurs désirs et de leurs contradictions vis à vis l'un de l'autre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 mai 2010
    D'un ennui abyssal, j'ai rendu les armes au bout de 45 minutes de ce bavardage... Juliette Binoche vient de recevoir à Cannes la palme de l'interprétation féminine, je ne comprends pas ce qu'elle fait d'extraordinaire où alors il fallait récompenser ensemble les 2 comédiens principaux. Du cinéma soporofique !!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 août 2011
    Il faut prendre "Copie conforme" pour ce qu'il est: un excercice de style. Non pas sur le couple mais sur le cinéma. Plus exactement sur la difficulté voire l'impossibilité de distinguer le vrai du faux. L'histoire de ce couple n'est qu'un prétexte, on aurait très bien pu faire le même film avec un autre sujet.

    C'est pas désagréable à regarder mais c'est superficiel et décevant quand on connaît l'oeuvre de ce grand cinéaste.
    Darkel M
    Darkel M

    26 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2010
    Film étrange qui bascule de la réalité a la fiction ou le contraire. L'interprétation est parfois limite. Des dialogues toutefois intelligents. On se sait si on doit adorer ce film ou le detester. Le temps nous le dira...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 mai 2010
    Rien compris ! Beaucoup de parlote , pas d' histoire .Film à éviter!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 mai 2010
    Philosophie à deux balles. Un long dialogue sans intérêt.
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