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Votre avis sur La Route ?
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Le quatrième long-métrage du réalisateur australien John Hillcoat souffle un vent d’une noirceur infinie. Ce film, sorti en 2009, met en scène un monde post-apocalyptique dans lequel un père et son fils (Viggo Mortensen et Kodi Smit-McPhee) tentent de survivre. Dans cet univers où la barbarie règne, boire une canette de coca ou manger une boite de ravioli devient un plaisir ultime. Sans aucun artifice et très peu d’action, le cinéaste parvient à maintenir une tension considérable. La destruction de notre planète interpelle quant aux potentiels comportements humains et aux priorités à accorder à notre entourage. Bref, une œuvre mettant en exergue l’instinct de survie, y compris dans ses dimensions intimistes les plus sombres.
Film ennuyant avec beaucoup d’incohérences, on ne comprend pas le commencement. Sombre tout le long sans aucune action. Vraiment inutile
Ce film est un ennuie total, du début à la fin.
spoiler:
Le mec il meurt à la fin et son fils trouve une nouvelle famille
Le mec il meurt à la fin et son fils trouve une nouvelle famille
Je profite de la sortie de l’adaptation en bande dessinée de “La Route” par Manu Larcenet pour visionner à nouveau le long-métrage de John Hillcoat qui m’avait laissé un peu sceptique quelques années auparavant. Et bien, j’ai beaucoup plus apprécié l'œuvre cinématographique à présent. Malgré ses quelques défauts, le film “La Route” propose une très “belle” mise en scène, où la survie est le maître mot face à un monde post-apocalyptique complètement déchirée, les valeurs humaines et le respect d’autrui sont complètement chamboulés par des lois qui n’existent plus, si ce n’est celui/celle du plus fort ou du plus malin. La beauté de l'œuvre, quel que soit son média (roman, BD ou film) réside dans la singularité et la force des propos entre un père et son fils : la transmission des connaissances, la notion de bien ou de mal, notre rapport à la mort, à la maladie. Et même si le film est très dur en soi
spoiler:
(aucune issue possible)
, on en ressort lucide et vivifié. spoiler: Les flashbacks sont un choix qui adoucissent la dureté du film et lui donne quelques instant d’espoir, là où la bande dessinée reste dans le présent 100% du temps, ce qui la rend d’autant plus noire.
Le duo père (Viggo Mortensen) et fils (Kodi Smit-McPhee) est puissant, j’ai été vraiment touché par leur histoire et cette lutte permanente pour la vie, spoiler: là où bon nombre d’être humains ont sombré dans la folie ou se sont donné la mort.
La scène la plus incroyable reste spoiler: la mort du père ; la transmission a lieu, il est temps de voler de ses propres ailes, là ou quelques secondes plus tard le fils rencontre une nouvelle famille avec un signe d’espoir, mais qui a trop tendance à tomber dans le "happy end" et marque une rupture trop évidente avec le reste du film
. Un long-métrage abouti mais qui présente quelques longueurs et moments de rupture qui ne nourrissent pas tout le temps le récit.
, on en ressort lucide et vivifié. spoiler: Les flashbacks sont un choix qui adoucissent la dureté du film et lui donne quelques instant d’espoir, là où la bande dessinée reste dans le présent 100% du temps, ce qui la rend d’autant plus noire.
Le duo père (Viggo Mortensen) et fils (Kodi Smit-McPhee) est puissant, j’ai été vraiment touché par leur histoire et cette lutte permanente pour la vie, spoiler: là où bon nombre d’être humains ont sombré dans la folie ou se sont donné la mort.
La scène la plus incroyable reste spoiler: la mort du père ; la transmission a lieu, il est temps de voler de ses propres ailes, là ou quelques secondes plus tard le fils rencontre une nouvelle famille avec un signe d’espoir, mais qui a trop tendance à tomber dans le "happy end" et marque une rupture trop évidente avec le reste du film
. Un long-métrage abouti mais qui présente quelques longueurs et moments de rupture qui ne nourrissent pas tout le temps le récit.
Le roman de McCarthy paraît difficilement adaptable lorsqu'on le lit. Pourtant, cette adaptation est réussie, bien qu'elle ait due sacrifier, cinéma oblige, le style littéraire si spécial du roman, avec ses dialogues particuliers.
Le monde où évoluent nos protagonistes est sombre, sinistre, terne à souhait.
Malheureusement, certains détails morbides sont passés à la trappe, ce qui est toutefois compréhensible au vu de l'horreur décrite dans le bouquin.
Certains éléments qui m'avaient confus en première lecture du livre se sont avérés plus clairs dans le film.
Vigo Mortensen est très bon dans son rôle.
En conclusion, l'adaptation cinématographique fait perdre un peu de son caractère à l'histoire, atténue légèrement l'horreur, mais permet de gagner en clarté, là où le style singulier de McCarthy directement transposé à l'écran aurait sûrement donné un film étrange illisible, plus difficile à regarder.
Le monde où évoluent nos protagonistes est sombre, sinistre, terne à souhait.
Malheureusement, certains détails morbides sont passés à la trappe, ce qui est toutefois compréhensible au vu de l'horreur décrite dans le bouquin.
Certains éléments qui m'avaient confus en première lecture du livre se sont avérés plus clairs dans le film.
Vigo Mortensen est très bon dans son rôle.
En conclusion, l'adaptation cinématographique fait perdre un peu de son caractère à l'histoire, atténue légèrement l'horreur, mais permet de gagner en clarté, là où le style singulier de McCarthy directement transposé à l'écran aurait sûrement donné un film étrange illisible, plus difficile à regarder.
très dure, tant moralement que visuellement. Certaines scènes (dont une en particulière dans la cave) me resteront en tête pendant bien des années....
Coup de cœur absolu !! Pas simple d’adapter le roman mais c’est réussi. Décors, comédiens, montage, tout est bon.
De beaux décors c'est tout. Histoire sans intérêt, déprimante, répétitive, c'est long...moralisateur et incohérent en plus, il fait très froid mais le "héros" se jette à l'eau pour nager jusqu'à un bateau ! Happy end qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Ça parle de bien et de mal de façon manichéenne
spoiler:
les méchants sont cannibales
Et on oublie pas le placement de produit : coca cola et del monte. J'ai passé la moitié du film en vitesse rapide !!
Et on oublie pas le placement de produit : coca cola et del monte. J'ai passé la moitié du film en vitesse rapide !!
Dans le panorama cinématographique des récits post-apocalyptiques, "La Route" se distingue par son exploration intime et désespérément poignante de la relation père-fils. John Hillcoat, en adaptant fidèlement le roman de Cormac McCarthy, dresse un tableau sombre et dévasté de la Terre, où chaque cendre et chaque arbre calciné témoignent d'une fin du monde non spectaculaire mais insidieuse.
La force de "La Route" réside dans sa capacité à capturer la lutte incessante pour la survie et la préservation de l'humanité dans un monde où celle-ci est constamment menacée. La performance de Viggo Mortensen, dans le rôle de l'homme déterminé à protéger son fils coûte que coûte, est un exploit remarquable, combinant une vulnérabilité profonde à une résilience farouche. Kodi Smit-McPhee, dans le rôle du fils, apporte une nuance et une innocence cruciales, offrant une lueur d'espoir dans un paysage autrement désolé.
Cependant, malgré ces performances captivantes et une direction artistique qui enveloppe le spectateur dans une atmosphère poignante de désespoir, le film souffre par moments d'un rythme languissant. La nature répétitive de leur voyage, bien que fidèle à l'esprit du roman, peut parfois sembler diluer l'impact émotionnel de leur périple, laissant le spectateur en attente de moments de répit ou de révélation qui ne viennent pas toujours.
La musique, composée par Nick Cave et Warren Ellis, tisse une toile sonore qui amplifie l'ambiance morose, mais elle peut parfois sembler trop discrète, se fondant dans le paysage post-apocalyptique au point de se perdre.
Les moments où le film brille vraiment sont ceux qui explorent les interactions humaines dans ce nouveau monde. Chaque rencontre avec d'autres survivants est chargée d'une tension palpable, reflétant la méfiance, le désespoir, mais aussi les étincelles d'humanité qui résistent encore et toujours. Le film excelle lorsqu'il met en lumière ces dilemmes moraux et ces instants de vulnérabilité, nous rappelant ce qui fait de nous des êtres humains.
En somme, "La Route" est une œuvre qui, malgré quelques longueurs et une atmosphère parfois trop uniforme, offre une réflexion profonde sur l'amour parental, la survie et la perte. Il réussit à capturer l'essence de l'humanité au bord de l'abîme, nous invitant à réfléchir sur ce qui compte réellement lorsque tout le reste a été emporté. C'est un film qui, malgré ses imperfections, reste gravé dans la mémoire, porté par des performances exceptionnelles et une fidélité louable à la source littéraire.
La force de "La Route" réside dans sa capacité à capturer la lutte incessante pour la survie et la préservation de l'humanité dans un monde où celle-ci est constamment menacée. La performance de Viggo Mortensen, dans le rôle de l'homme déterminé à protéger son fils coûte que coûte, est un exploit remarquable, combinant une vulnérabilité profonde à une résilience farouche. Kodi Smit-McPhee, dans le rôle du fils, apporte une nuance et une innocence cruciales, offrant une lueur d'espoir dans un paysage autrement désolé.
Cependant, malgré ces performances captivantes et une direction artistique qui enveloppe le spectateur dans une atmosphère poignante de désespoir, le film souffre par moments d'un rythme languissant. La nature répétitive de leur voyage, bien que fidèle à l'esprit du roman, peut parfois sembler diluer l'impact émotionnel de leur périple, laissant le spectateur en attente de moments de répit ou de révélation qui ne viennent pas toujours.
La musique, composée par Nick Cave et Warren Ellis, tisse une toile sonore qui amplifie l'ambiance morose, mais elle peut parfois sembler trop discrète, se fondant dans le paysage post-apocalyptique au point de se perdre.
Les moments où le film brille vraiment sont ceux qui explorent les interactions humaines dans ce nouveau monde. Chaque rencontre avec d'autres survivants est chargée d'une tension palpable, reflétant la méfiance, le désespoir, mais aussi les étincelles d'humanité qui résistent encore et toujours. Le film excelle lorsqu'il met en lumière ces dilemmes moraux et ces instants de vulnérabilité, nous rappelant ce qui fait de nous des êtres humains.
En somme, "La Route" est une œuvre qui, malgré quelques longueurs et une atmosphère parfois trop uniforme, offre une réflexion profonde sur l'amour parental, la survie et la perte. Il réussit à capturer l'essence de l'humanité au bord de l'abîme, nous invitant à réfléchir sur ce qui compte réellement lorsque tout le reste a été emporté. C'est un film qui, malgré ses imperfections, reste gravé dans la mémoire, porté par des performances exceptionnelles et une fidélité louable à la source littéraire.
personnellement je me suis ennuyé avec ce drame sur fond apocalyptique. j'ai le sentiment que ça ne m'a pas appris grand chose. On voit cette relation père/fils et les conséquences qu'un évènement nucléaire pourrait avoir sur les humains survivants, la méfiance, le cannibalisme, la peur, la paranoïa, la faim, la dépression, etc...
mais bon j'ai 40 ans de cinéma à mon actif donc forcément je deviens aussi de plus en plus critique car c'est du déjà vu et maintenant j'aime regardé des films qui m'apporte du nouveau, ce qui n'est pas le cas ici.
mais bon j'ai 40 ans de cinéma à mon actif donc forcément je deviens aussi de plus en plus critique car c'est du déjà vu et maintenant j'aime regardé des films qui m'apporte du nouveau, ce qui n'est pas le cas ici.
Excellent film d’anticipation. Terriblement sombre. Je l’avais vu il y’a 15 ans à sa sortie. Mais sans prêter attention au parallèle avec notre trajectoire écologique. J’y voyais un survivol horror simplement. Et à l’oré de la crise climatique et de biodiversité. Ce film met en scène tout ce qu’il y a de plus sombre dans l’eco anxiété civilisationnel. Terrible et extrêmement puissant tant le réalisme est fort. Le malaise est continu à travers le jusqu’au boutisme de survie dans un monde qui n’offre plus qu’un seul espoir un tout petit peu de chaleur humaine qui peut amener jusqu’à vouloir tuer son enfant par amour. Réveillon nous. Les portes de l’enfer sont entre ouvertes.
Adrien J.
Un film post-apocalyptique sombre, dur et sans pitié. Une odyssée humaine et philosophique particulièrement prenante, à mi-chemin entre l'anticipation et le fantastique. La cruauté absolument terrible du monde dépeint et la violence psychologique à laquelle sont confrontés les personnages contribuent à instaurer une ambiance de fin de monde ultraréaliste !
Très très bonne adaptation du livre "The Road" de Cormac McCarthy, un film original qui délaisse l'action pour se consacrer plus sur l'aspect survie et sur l'attachement que l'on peut porter aux... Attention, préparez vous à un nombre incroyable... DEUX personnages (3 si on compte le vieux), joués par Viggo Mortensen ( L'homme) et Kodi Smith-McPhee ( L'enfant). Mélangez ça à un univers apocalyptique immersif, des scènes réalistes, TROP même (nan mais la scène de la Maison des Horreurs est traumatisante) + des cannibales et là vous obtenez un grand film post apo immersif
spoiler:
avec une fin ouverte trop belle pour être vraie
.
Un incontournable, regardez le film ou lisez le bouquin si vous aimez pas regardez de films.
Bisous ;)
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Un incontournable, regardez le film ou lisez le bouquin si vous aimez pas regardez de films.
Bisous ;)
La route...
Un film que je pense... Profondément humain (dans ce qu'il a de meilleur, et de pire).
L'amour d'un père pour son fils, un amour inconditionnel que seul les pères peuvent comprendre.
Une mise en scène efficace au service d'une histoire triste, poignante, et terriblement palpable.
Certains vont peut-être regretter un manque d'action, mais ici ce n'est pas une fable pour enfant.
La violence n'est pas romancée, elle est cash, brute, parfois visuelle, mais aussi efficacement suggérée.
En 2019, je regardais ce film avec la pensée de mon papa, qui m'a toujours protégé et aimé. Aujourd'hui, je regarde à nouveau ce film, mais je suis à la place du père qui aime son fils.
Une œuvre poignante qui offre une vision tristement dure et réaliste à celui qui se laisse emporter par ce monde dévasté.
Un film que je pense... Profondément humain (dans ce qu'il a de meilleur, et de pire).
L'amour d'un père pour son fils, un amour inconditionnel que seul les pères peuvent comprendre.
Une mise en scène efficace au service d'une histoire triste, poignante, et terriblement palpable.
Certains vont peut-être regretter un manque d'action, mais ici ce n'est pas une fable pour enfant.
La violence n'est pas romancée, elle est cash, brute, parfois visuelle, mais aussi efficacement suggérée.
En 2019, je regardais ce film avec la pensée de mon papa, qui m'a toujours protégé et aimé. Aujourd'hui, je regarde à nouveau ce film, mais je suis à la place du père qui aime son fils.
Une œuvre poignante qui offre une vision tristement dure et réaliste à celui qui se laisse emporter par ce monde dévasté.
Fêtons le cinéma
Les détours et non-dits du roman de Cormac McCarthy, qui tenaient à distance toute tentation du spectaculaire au profit de l’intimité de la relation entre un père et son fils, sont délaissés par l’Australien John Hillcoat qui leur préfère l’action, la lourdeur d’une voix off explicative et l’indécence de tout représenter, faisant de The Road une œuvre complaisante dans l’agonie humaine, morcelée en brefs instants de survie que la narration mêle à de bien pompeuses analepses. En résulte un catalogue de situations qui peinent à s’incarner à l’écran, sinon lors de brèves séquences enrichies de protagonistes secondaires – pensons à ce vieillard dont la douleur transparaît silencieusement autour du feu de camp – et qui échouent à transmettre une émotion véritable. Comment dès lors espérer s’attacher à ce duo errant dans une Apocalypse grisonnante ? La musique lénifiante achève de clouer au sol un film qui n’a pas su transposer au cinéma l’essence du roman, incapable de choix esthétiques – que dois-je montrer ? suggérer ? – à même de ressusciter le passé de la cellule familiale morcelée autrement que par des flashbacks obscènes. Reste l’interprétation remarquable de Viggo Mortensen.
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