Derniers Avis : La Route - Page 9

le temps est bien passé depuis la sortie de ce film..... Malgré quelques moments forts , ça manque d'action ,c'est long , un peu mou ... Bon ok , c'est un sujet sur l'émotion , les non dits..... Mais l'effet The Walking Dead nous donne l’impression de déjà vu , les zombies en moins. On est tout a fait dans le trip: spoiler: personnes ou groupes tentant de survivre dans un monde post- apocalypse
...
pour résumer je qualifierai ce film d'une ambiance spoiler: à la Walking Dead (soft quand même) et de visuel du "Livre d'Eli"...
et au final ...tout ça pour ça .....?

Un film finalement très long et lent avec un manque cruel d’action ou de péripéties, la faute à un scénario un peu simple. Mais il est aussi plein de bons sentiments et d’une certaine naïveté, sur le côté gentil/méchant notamment, mais aussi sur le cannibalisme (ça reste de la viande) ou sur les dialogues qui dans la bouche d’un enfant, qui a connu la destruction de la vie, semble incroyablement niais. La faible quantité de dialogue et de parole accentue aussi les longueurs de ce film assez plat. Enfin certaines actions et messages sont en contradiction avec le sujet (notamment le cannibalisme), rendant un ensemble incohérent. Bref, malgré quelques scènes intéressantes spoiler: (local remplis d’humains, bunker
,…), le film est à l’image de sa fin : décevant.

Film adapté d'un roman, la route est une promenade en enfer, dans un monde apocalyptique , sombre, sans espoir, sans couleur, sans avenir paisible.La peur du père pour son jeune garçon est palpable du début à la fin. Un véritable drame au réalisme percutant.
La route inspira des univers pour son réalisme comme the walking dead. Illustrant une violence de tout instant ( un homme complètement nu dehors en plein hivers, une mère qui veut se tuer au lieu d'essayer de survivre, des gens à moitié dévorés vivant dans une cave de cannibales etc.... ).
Le choc est dans toutes les scènes, la violence omniprésente pour un réalisme crédible et un suspense à couper le souffle.

Encore un énième film post-apocalyptique pourrait-on dire, mais celui-ci parvient facilement à se démarquer du lot. Le réalisme de ce monde cauchemardesque, tant au niveau visuel que des survivants qui le compose font froid dans le dos. Mais le principal attrait du film réside sur cette bouleversante relation père-fils qui est instauré de la première à la dernière minute.

Le parcours long et tumultueux d'un père et son fils sur une route post-apocalyptique. A l'agonie et négatifs, les personnages sont malgré tout attachants.

La route est un vrai chemin de croix, un calvaire même pour ce pèlerinage d'un père qui fait figure de dieu pour son fils ! On s ennuie ferme, le film est trop long, on attend tout du long une scène choc, intense, las... Même à la fin on se demande l intérêt de ce film, tout ça pourquoi ? Non vraiment ce film est une vrai déception ! Pour coller à la réalité d un monde post apocalyptique, tout est très sombre, certes cela est réaliste mais aussi déprimant ce qui ne nous aide pas à accrocher à ce film. Viggo Mortensen est lui impressionnant physiquement, on voit qu il s est investit pleinement dans ce rôle!
Si vous cherchez un film sombre, post apocalyptique et également avec une quête, une mission à réaliser, préférez Le livre d'Eli qui lui est un véritable chef d oeuvre !

Une épopée bouleversante à travers de majestueux paysages post-apocalyptiques, intensément chargé en émotions et soutenue par un duo remarquable d'acteurs qui se suffisent de leurs regards pour évoquer leurs sentiments. John Hillcoat délivre une vision pessimiste de notre avenir, d'autant plus frappante qu'elle paraît terriblement réaliste, et qui repose sur une facette sombre mais véridique de la nature humaine. Mais La route est aussi un film magnifique humainement parlant, qui porte en son cœur un véritable message d'espoir. Au final, c'est une œuvre passionnante, légèrement gâchée par des flashbacks gênants et inutiles qui nuisent au rythme et à l'immersion.

le film n'est pas mauvais en soi, même bon dans son genre, mais je n'ai pas été porté par l'histoire, les personnage ne me touche pas, après je ne suis ni un enfant , ni un père, ni un quadragénaire, comme les personnages principaux, cela explique cela en parti, sinon film lent, atmosphère oppressante et photographie sombre, apocalyptique.

Dans la grisaille d’un monde en ruine, l’amour paternel attise un feu éternel, pour éclairer une route semée d’embûches vers l'espérance.

Un film post apocalyptique, Mortensen porte bien le film spoiler: en protégeant son gamin et en lui transmettant des valeurs importantes sur tout le chemin. Les cannibales sont impressionnants. CHarlyze Théron disparait trop vite, on aurait aimé qu'elle fasse un peu la route avec nous.

Au bout de 15 minutes mon amie a cessé de regarder. J'ai failli abandonné également. Puis je me suis dit il y aurait certainement quelque chose d'intéressant, que le réalisateur prend un peu de temps pour poser le contexte... J'y ai cru jusqu'à la fin, qu'il y aurait un élément poignant, un rebondissement qui ferait réfléchir un peu plus que cela sur l'humain.... mais non. Pour moi, il n'y rien d'intéressant dans ce film.

Ce que j'aurais pu apprécier dans ce film:
J'aime l'idée de la migration et de survie à tout prix suite à l'écroulement du monde tel qu'on le connaît.

Ce que je reproche au film:
- Le contexte est très mal posé voir pas du tout. On ne comprend d'où vient la fin du monde et pourquoi seul l'Homme survit. Cela rend le scénario irréaliste. Il est certainement mieux expliqué dans le livre, je suppose.
- Je pense que l'auteur se plante sur les éléments comportementaux et sociologique... mais je peux me tromper. La vision de l'auteur est plus que pessimiste sur l'Humain. spoiler: En cas de survit l'Homme peut se révéler cruel. Mais s'il défend sa vie à tout prix, pourquoi se suicider?

- Le film prend des allure de film d'horreur... c'est pas mon trip!

Que le cinéma s’intéresse à un best-seller comme celui de Cormarc McCarthy, ce n’est franchement pas étonnant ! Encore faut-il savoir l’adapter ! En effet, beaucoup de films tirés d’une œuvre littéraire (ou autre) se sont casser les dents car ils s’attaquaient à des récits jugés comme inadaptables. Si certains réalisateurs sont parvenus à surmonter cette difficulté tels que Peter Jackson (la trilogie Le Seigneur des Anneaux) et Zack Snyder (Watchmen – Les Gardiens), d’autres n’ont pas su marquer les esprits malgré leur réputation comme Michel Gondry (L’Écume des Jours). Si je commence la critique de La Route de la sorte, c’est parce que le livre fait partie de cette catégorie de projet sur le papier casse-gueule, et que l’inconnu du grand public qu’était l’Australien John Hillcoat (avant de réaliser Des hommes sans loi et prochainement Triple 9) s’en est très bien sorti dans cette périlleuse entreprise.

Et pour cause, ceux qui auront lu le livre de Cormac McCarthy comprendront très vite en quoi réaliser La Route n’était pas gagner d’avance. Quant aux autres, vaut mieux leur expliquer de quoi il retourne : il s’agit d’un homme et de son fils errant dans un monde post-apocalyptique froid, cruel et violent. Ni plus ni moins ! Juste un périple sans réelle action (quelques rencontres, et encore !) durant lequel les protagonistes doivent faire face à un monde et une humanité redevenue animale au possible (surtout sur le point psychologique) dont ils ignorent tout. Si la meilleure façon de traiter ce récit ne pouvait être que le road movie, ce qui est ici le cas, titiller la curiosité du spectateur voire captiver pleinement son attention était la tâche la plus compliquer à accomplir. Fort heureusement, Hillcoat et le scénariste Joe Penhall ont réussi leur coup, et ce en alliant fidélité et liberté vis-à-vis de l’œuvre originale.

Alors que La Route aurait très bien pu se présenter comme un produit hollywoodien dénaturant son modèle au point de devenir un divertissement lambda, le film de John Hillcoat conserve ce qui faisait le charme du livre. À savoir un scénario qui s’intéresse bien plus à ses protagonistes et à leur évolution dans ce monde post-apocalyptique plutôt qu’à celui-ci. Si ce dernier a fière allure du point de vue technique (superbe production design : effets spéciaux, paysages, costumes…), il ne sert que de prétexte au cheminement de la quête de nos héros (comme dans le livre, le cataclysme ayant ravagé le monde n’est jamais expliqué, n’étant pas l’intérêt du récit). Fidèle dans son écriture, le long-métrage se permet quelques libertés (des rencontres et des séquences tendues) non par gratuité mais bien pour renforcer les thématiques du bouquin ( spoiler: le père s’enfonçant dans la bestialité, une humanité préservée à travers un enfant…
), ne lui faisant donc jamais défaut. Tout comme sa violence (on parle de cannibalisme, quand même !) juste évoquée, jamais montrée directement.

Ajoutez à cela un très bon casting et une ambiance grandement maîtrisée, vous obtenez-là une adaptation réussie. Mais qui souffre néanmoins d’un petit problème pouvant nuire au visionnage du film : son rythme. Il est vrai que la mise en scène impersonnelle de John Hillcoat pourrait être un autre souci mais vu l’aspect de l’ensemble et le savoir-faire du bonhomme, cela serait chipoter. Non, c’est vraiment le rythme du long-métrage le gros point noir du projet. Déjà qu’il se révèle être assez lent vu son contenu, il se retrouve alourdi par des flashbacks parasitant le reste du récit. D’une part parce qu’ils sont inutiles scénaristiquement parlant, n’apportant concrètement rien aux personnages si ce n’est trop détails alors que ce n’était pas nécessaire. De l’autre car en plus de casser ledit rythme, il brise le ton violent du film en abordant une atmosphère chatoyante digne d’une comédie romantique qui n’a franchement rien à faire là ( spoiler: malgré la descente aux enfers du couple
). D’un long-métrage faisant 1h50, on aurait très pu avoir une œuvre d’une durée de 1h35 que cela aurait été meilleur, La Route perdant pour le coup de la puissance et un peu notre attention.

Mis à part cela, le film de John Hillcoat se présente à nous comme une très bonne adaptation du roman de Cormac McCarthy. La Route, bien qu’il ne soit pas idéal pour son côté pessimiste pour une bonne soirée entre potes, apparaît comme une preuve que ce réalisateur australien possède bien des talents pour mettre en images une histoire et des personnages qui ne soient pas quelconques. Qu’il sait changer de genre quand il le faut (avant ce film, il avait fait un western avec La Proposition). Bref, La Route est un bon long-métrage, maîtrisé, qui a su révéler un réalisateur à suivre. Un constat qui s’est confirmé avec Des hommes sans loi et pourrait dépasser les attentes avec Triple 9. Affaire à suivre !

Suite à une série de catastrophes, la Terre est plongée dans un hiver sans fin, et les restes de l'humanité meurent à petit feu. Au milieu de tout cela, un père et son fils marchent vers l'océan, évitant les gangs de cannibales qui rôdent. Très loin d'un film d'action à la "Mad Max", "The Road" est un drame post-apocalyptique poignant. Viggo Mortensen est bouleversant en survivant paranoïaque, prêt à tout pour sauver son fils, représentant tout l'espoir qu'il lui reste. A travers son enseignement, le suicide sera une thématique régulière. Face à lui, quelques très bons seconds rôles, tel Robert Duvall en vieil ermite, ou Guy Pearce en voyageur ambigu. Il est quelques peu dommage que le scénario tourne parfois en rond, cependant la photographie est superbe, avec des décors et des paysages grisâtre et poussiéreux, qui montrent en quelques images que le monde en est à ses derniers souffles. "The Road" est donc un drame original, qui est néanmoins à déconseiller à ceux qui veulent se remonter le moral !

Terrible film qui nous fait plonger dans un retour à l'animalité. Le froid, la faim, la peur deviennent les compagnons de route. La mort est omniprésente et les humains survivants sont devenus soit des prédateurs, soit du gibier. La longueur du film ne fait qu'accentuer l'impression du temps qui s'étire dans l'angoisse de ce qui peut arriver.
Les prises de vues faites souvent la nuit et l'absence de couleur augmentent le côté ténébreux du film. Pas d'utilisation d'effets spéciaux, pas de pouvoirs surnaturels comme dans le Livre d'Eli, ce qui est une bonne chose pour le réalisme. Un bémol concernant le garçon qui est infantilisé avec son objet en peluche et ses remarques de petit gamin alors que les événements tragiques devraient plutôt accélérer sa maturité. Certains passages sont aussi un peu limite au niveau crédibilité et surtout, il y a trente minutes de trop. En effet, il n'est donné aucune explication sur les raisons de cet apocalypse (qui n'est pas nucléaire) et cela même si le sujet veut se centrer sur la survie. A trop s'étirer, le film perd un peu de sa force et tombe dans le mélodramatique, ce qui est un peu dommage.

Hum donc en route pour "La route" (jeu de mot forcé héhé)... A l'origine un roman que je n'ai jamais lu, si ce n'est entendu parler en 6ème lors d'un exposé de français, nous fait suivre un père et son jeune fils perdu dans un monde apocalyptique dévasté ou peu d'humains ont survécu. Et le fait qu'il s'agisse d'une adaptation se sent clairement dans les dialogues, les attitudes parfois lentes et réfléchies des personnages ainsi que le déroulement de l'intrigue. A savoir que l'auteur étant à l'origine du roman a également écrit "No country for old men", ce qui explique le point commun entre le thème et le titre des deux films: la place de l'humain dans un monde à l'espace limité. La route a les caractéristiques d'un film d'angoisse: l'ambiance est froide, comme les couleurs, l'histoire est digne d'un film de science-fiction et également quelques scènes violentes mais aucune n'est gore. Le climat est également semblable à celui d'un "Walking Dead", mais avec les zombies en moins. La relation père/fils, l'atout majeur et l'un des thèmes traités principalement dans le film, est très bien traité. Même si le personnage de l'enfant est parfois énervant (faute de cabotinage), le destin réservé à lui et son père captive, voire touche. Donc mises à part quelques longueurs, le rythme du film tient très bien la route (jeu de mot forcé encore une fois héhé) et fait en sorte de ne pas ennuyer le spectateur. A noter une très belle fin.